Tout frais retraité des terrains, Alvaro Arbeloa a expliqué que son ancien coéquipier au Real Madrid Cristiano Ronaldo n’était pas le monstre de confiance qu’on s’imagine.
28 mai 2016. A San Siro, le Real et l’Atlético Madrid disputent la finale de la Champions League dans une chaleur étouffante. Sergio Ramos ouvre le score de la tête après un quart d’heure de jeu. Antoine Griezmann manque un pénalty juste après la reprise mais Yannick Carrasco égalise à la 79e. Les prolongations sont éreintantes pour les vingt-deux acteurs. Arrive la séance des tirs au but. Et là, on voit un Cristiano Ronaldo le regard hagard, tournant la tête de gauche à droite comme si quelque chose n’allait pas. Son coéquipier Alvaro Arbeloa, qui n’avait pas été retenu dans le groupe, s’approche de lui et entame un dialogue. A l’issue de celui-ci, “CR7” transforme le cinquième pénalty des siens, celui synonyme de onzième victoire en C1.
“Il m’a dit qu’il avait l’impression que les buts étaient fermés”
Que se sont-ils dits ? Le défenseur, qui vient de raccrocher les crampons, l’a révélé à l’émission El Chiringuito : “Il ne le sentait pas du tout. Il m’a dit qu’il avait l’impression que les buts étaient fermés, que ça ne rentrerait pas. Je lui ai dit de rester calme, que cette situation s’était déjà souvent produite tout au long de sa carrière et qu’il avait toujours assuré. Qu’il devait rester calme et que son talent ferait le reste. Que c’est lui qui allait nous donner la Champions League”. Bien vu ! Voilà en tout cas qui remet en cause l’image d’un Ronaldo à la confiance inébranlable.