Aussi brillant en C1 que décevant en Liga, Cristiano Ronaldo nourrit tous les paradoxes. Il sera l’une des curiosités de ce Real-PSG.
Personne n’a oublié cette petite phrase que Cristiano Ronaldo a murmurée, il y a quelques années, le rictus aux lèvres : « les buts, c’est comme le ketchup : quand ils arrivent, ils viennent tous en même temps ». L’image a fait sourire tout le monde, mais elle illustre la carrière du Portugais. Car Cristiano Ronaldo est un fauve. Il a la vie de footballeur qu’il s’est imposée. Et en ce sens, ses petites périodes de vide prennent les mêmes proportions que ses interminables séries de buts.
Les cycles ont toujours accompagné la carrière du numéro 7, mais il y a quelque chose de nouveau depuis quelques années – et cette saison en particulier – ce sont ces différences de rendement selon les enjeux et les terrains de jeu. En s’y penchant de plus près, les paradoxes sont nombreux. L’opposition entre le Ronaldo de la Liga et celui de la Ligue des champions est la plus criante, celle qui saute aux yeux. En ayant disputé trois fois plus de matches en Espagne, l’attaquant ne compte que deux petits buts de plus que sur la scène européenne, où il caracole en tête des buteurs. Un gouffre qui se retrouve dans d’autres facteurs, comme son pourcentage de tirs cadrés ou de dribbles réussis.
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