Me El Hadj Diouf a réagi au refus de l’administration pénitentiaire de lui permettre, avec ses confrères, de voir leur client Khalifa Sall. Selon l’avocat, l’administration pénitentiaire fait preuve d’une exacte méconnaissance des textes. Selon Me Diouf, c’est devant le juge d’instruction, dans la phase d’instruction, qu’on exige une lettre de constitution. On ne la demande pas quand l’instruction est bouclée, assure Me El Hadj Diouf.
« La lettre de constitution on ne la demande pas quand l’instruction est bouclée. C’est devant le juge d’instruction qu’on montre une lettre de constitution. L’administration ne comprend pas la procédure pénale. Je ne sais pas si l’administration pénitentiaire a reçu des instructions ou non », a dit Me El Hadj Diouf sur les ondes de la Rfm.
Me El Hadj Diouf et les autres avocats de Khalifa Sall s’étaient rendus à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Mais l’administration pénitentiaire leur a refusé la possibilité de voir Khalifa Sall sur le fondement que Me El Hadj Diouf ne dispose pas d’une lettre de constitution.