Les graves ‘’anomalies’’ et ‘’manquements’’ relevés par la Cour des comptes dans son rapport ont eu l’effet d’une secousse sismique, même si la sortie du Premier ministre Ousmane Sonko sur l’état des finances publiques, en septembre dernier, a quelque peu atténué l’onde de choc. Chez les investisseurs et les partenaires du Sénégal, on reste circonspects après les accusations de maquillage de données budgétaires confirmées par le rapport.
Dans un souci de donner des gages aux investisseurs après la publication du rapport, le ministère des Finances du Sénégal a déclaré, selon Reuters, qu’il « centraliserait la gestion de sa dette publique (estimée 18 558,91 milliards F CFA au 31 décembre 2023, soit 99,67 % du PIB, NDLR) et mettrait en œuvre des contrôles stricts sur les projets financés par des ressources extérieures ».
Le ministère organisera prochainement une conférence téléphonique avec les investisseurs mondiaux, indiquent nos confrères citant une note du ministère des Finances.
