Période de dévotion, le ramadan n’est pas la période de grâce pour les endroits de plaisir de la capitale. C’est quasiment le calme plat aux Almadies tandis que les gérants de bistrots et endroits de plaisir tirent le diable par la queue. Même la clientèle accro d’alcool se donne un temps de répit avant la reprise infernale du rythme et de l’ambiance nocturne. Pourtant, cette situation ne semble pas surprendre les gérants qui gagnaient leur vie des recettes de nuit. En effet, conscients que c’est la période des vaches maigres, beaucoup ont anticipé le coup, libérant pour la plupart le personnel pour un congé ou entreprenant des réfections le temps de la diète. Notre source qui investit dans le milieu explique que la Korité, jour de fête et de rupture du jeun musulman, est une date phare de recouvrement au niveau de ses cadres tellement la clientèle se bouscule pour se remettre à niveau ou reprendre le rythme endiablé de la nuit.