Quand MBAGNICK DIOP «Souche» s’intronisait soldat de Karim Wade et demande qu’on « fiche la paix à Karim »

« Bou gnou kéne ray ! », Karim Wade est indéfendable au regard des actes qu’il pose au quotidien, au détriment de l’argent du contribuable sénégalais. Mais voilà : « Chasser le naturel, il revient au galop ». Que l’adage est vrai ! Pour preuve, le trafiquant d’antan, Mbagnick Diop dit souche, « cousin » et « oncle » de, seulement, ceux qui ont réussi, cherche à charmer Karim Wade. Il se veut le défenseur du fils du président de la République. Il est le garçon de courses de la Première Dame. Ce n’était pas suffisant. Ainsi, il a lancé à travers son journal, « Rewmi », un nouveau slogan : « Fichez la paix à Karim, m’enfin » . Inculte, il ne respecte que ceux qu’il plume ou craint.

Car, son journal estime que le capital de la Nouvelle compagnie aérienne étant « ouvert, à tous les opérateurs économiques qui désirent aider leurs compatriotes (…) peuvent encore souscrire ». Cela se voit qu’il ne connaît rien aux affaires et sociétés légales. Pourtant, plus haut dans sa rubrique « Go », encore l’insulte à la bouche, il estimait que « si réellement l’héritier n’a pas associé » les entrepreneurs sénégalais, qu’il a écartés pour des « porteurs de valises », comme La Rédaction le soulignait, « pour des raisons politiques et/ou personnelles, il n’y a pas péril en la demeure ». Autrement, Mbagnick qui tente d’accommoder les Sénégalais à la succession de Wade par son fils, estime que celui-ci ne doit agir que selon son bon vouloir, ses caprices et humeurs. Le larbin ne connaît pas les procédures à suivre dans l’exercice de l’État, encore moins les obligations attachées à la conduite des affaires.

Souche est un béni-oui-oui. Le complexé se courbe devant les riches et puissants. C’est pour les servir qu’il a lancé son organe de presse, qui entre dans la tentative du pouvoir de submerger les médias, comme l’analyse l’ancien conseiller en communication du président Wade, Chérif El Walid Sèye. Il remarque que « gouvernement, hommes d’affaires, proches du pouvoir, chacun a aujourd’hui son journal ». Mbagnick souche est de cette race. Il est un des moyens de la « méthode submersible » trouvée par le régime. C’est un secret de polichinelle. Le trafiquant est devenu patron de presse, pour mieux renseigner ses employeurs libéraux. Si la honte pouvait tuer ! Mais, l’individu est cupide. Il se nourrit du commerce de vent. Son Mouvement des entreprises du Sénégal (Mdes) est une coquille vide, qui lui sert à arnaquer les entrepreneurs.Tout le monde le sait. Il est mêlé dans des trafics de visas. Nous y reviendrons. Avant l’alternance, on ne lui connaissait ni boutique, ni entreprise. La remise de ses « cauris d’or » lui sert de moyen pour plumer les opérateurs économiques sénégalais. Il ne crée aucune plus-value pour le pays. Il pique dans l’assiette de ceux qui en produisent. Il risque de retourner en prison, quand chutera le régime de Wade, qui l’a armé. Ceux qui se ressemblent s’assemblent.

Pour la petite histoire, Mbagnick vendait de la drogue en France. Bien avant, le jour il se baladait entre Usine Ben Tally, Ouagouniayes et Grand-Dakar. La nuit venue, il se pointait devant une boîte de nuit de la place. C’était pour récupérer les « souches » des tickets d’entrée, pour les revendre. Grâce à cette « activité » et quelques autres petits larcins, il put se rendre en Europe. Il y sera emprisonné. Il débarquera, après sa peine, au Sénégal. Il avait mûri son plan en prison. Celui-ci se résume en un verbe : arnaquer. C’est tout ce qu’il sait faire. Ainsi naquit le « Mdes » : une pale copie du Mouvement des entreprises de France. Son plagiat lui permit d’approcher et de courtiser le pouvoir. Souche qui est indexé comme agent de renseignements, depuis des années sera tour à tour « l’ami » de Idrissa Seck, puis de Macky Sall, ensuite de Hadjibou Soumaré et maintenant de Souleymane Ndéné Ndiaye. En somme, les quatre derniers Premiers ministres sur les six que Wade a utilisés, en, seulement, neuf ans de pouvoir. Souche passera par la porte de la Primature pour avoir ses entrées au palais, où il est le nègre de service de Mme Viviane Wade. Mais, sentant que ses « plats » ne sont pas toujours appréciés, il veut maintenant séduire le fils de la Première Dame. « Qui veut la vache prend le veau ». C’est connu. D’où les insultes envers La Rédaction. Il récidive, pour se faire remarquer. Il avait commencé ailleurs. On se rappelle dernièrement son attaque contre Youssou Ndour dans, toujours, les colonnes de son « Rewmi ». Mais la réaction du patron du groupe Futurs médias ne se fit pas attendre. Le lendemain, « L’observateur » dévoilait un pan de la personnalité de l’individu « Souche » : une « mouche qui ne se dirige que là où y a à manger et à boire ». Découvert, moins d’une semaine après, il partit s’aplatir devant Youssou Ndour avec un train d’excuses et un communiqué dans le même journal. Suite à la sortie du morceau très apprécié de l’artiste fustigeant les délestages, il avait soutenu, masqué, que le célèbre chanteur déroulait ainsi une stratégie pour obtenir le signal de sa télévision. Aujourd’hui, il prend la défense de celui qui est à l’origine du blocage du signal de la Télévision Futurs médias : Karim Wade. Pourtant, à l’occasion de sa fantoche « Université du Medes », il avait invité Youssou Ndour pour plaider devant le Premier ministre qu’on lui accorde le signal de sa lucarne. Quelle girouette ! Les méfaits de Souche ne peuvent pas se raconter dans un seul article. A Suivre…

La Redaction