Au moment de son exécution, Tabara Samb avait laissé au Sénégal, trois enfants au Sénégal, issus d un précédent Mariage. L ainé, Pape Amadou Seck, 32 ans, travaillait dans l exploitation des mines d or de Sabodola au moment de l exécution de sa mère. “Lorsque j ai appris que ma mère a été tué par le régime de Jammeh, je ne pouvais plus rien faire. J ai tout abandonné pour venir soutenir mes frères”, raconte-t-il dans les colonnes de “Enquête”. Depuis, il a grossi le rang des chômeur et ne peut plus trouver du travail.
Son petit-frère, Mouhamed, lui, s est vu radié de la police après quelques bisbilles avec ses supérieurs. “Mouhamed n a pu surmonter l exécution de maman. Il a finalement sombré et ne jouit plus aujourd hui de toutes ses facultés mentales”, raconte Pape Amadou Seck.
Quant au cadet, Babacar Seck, il a été libéré de l’armée après la peine de mort appliquée à sa mère. Ils se trouvent présentement à Tivaouane, chez leur père, et se battent avec leur grand-mère, Aïssatou Samb, pour retrouver les restes de leur maman. “Que Macky Sall essaie un peu de se mettre à notre place ! Il comprendra sans doute notre souffrance”, déclare Pape Amadou Seck, dépité. Sa grand-mère de renchérir : “Mes petits-fils me font de la peine. J aurais bien aimé qu ils soient soutenus face au drame qui leur est tombé dessus”, dit-il.
