Quand l’affaire Mbathio Ndiaye pousse le législateur à « modifier » le code pénal et le code de procédure pénale
Comme il l’avait annoncé à Tivaouane le président de la République Macky Sall a décidé de « légiférer » pour mieux réglementer ce qui se diffuse sur le net avec surtout la cybercriminalité et la diffusion d’images obscènes, comme celles de Mbathio Ndiaye qui continuent encore à être servies sur certains sites internet sans pudeur et sans retenue.
Avec les lois portant modifications du code pénal et du code de procédure pénal, « d’importantes mesures ont été prises par rapport aux infractions commises grâce aux NTIC. Ainsi, ceux qui sont condamnés pour avoir tenté de pirater un site internet risque six mois à trois ans fermes », nous révèle Libération qui a eu connaissance du document confidentiel portant modifications du code pénal et du code de procédure pénal.
Mais, ce n’est pas tout, puisque la loi sénégalaise a décidé de se corser et va devenir plus coercitive « pour ceux qui diffusent des données personnelles d’autrui sans autorisation – comme c’est le cas dans l’affaire de la danseuse Mbathio Ndiaye – ils encourent 7 ans ferme ».
La même peine est suspendue sur la tête des « commentateurs » web des forums mal polis et ceux qui se livrent à des propos racistes et xénophobes sur le net.
Après tout d’un mal peut découler un bien. Et le scandale Mbathio Ndiaye a ainsi incité à légiférer d’autres subtilités dans le code pénal et le code de procédure pénale qui pourraient ainsi dissuader toute personne mal intentionnée qui serait tentée de diffuser des données personnelles d’autrui sans autorisation comme ça a été le cas avec les enregistrements sonores Whatsapp de l’animateur Cheikh Sarr.
Ou encore des images obscènes et pornographiques comme les photos de Mbathio Ndiaye qui continuent encore à être distillées sur le web sur certains sites sénégalais. Les délinquants web sont avertis. Macky Sall va leur mener une guerre pénale.