Après son entretien avec France24 jugé catastrophique où il a déclaré que se sont les lutteurs sénégalais qui était sortis manifester après l’arrestation de Sonko, Me Malick Sall vient encore de s’illustrer. Dans un message audio retranscrit, le ministre de la Justice s’en prend à Ousmane Sonko. Pour lui, non seulement les partisans de Sonko ont tué les manifestants décédés durant les émeutes, mais il associe Pastef à un mouvement salafiste et islamiste. Pire, pour lui, Ousmane Sonko souhaite la mort de tous les Sénégalais.
« Il (Sonko) veut la mort de tous les Sénégalais car il vient de toucher le fond politiquement et cherche à entraîner tout le Sénégal dans sa chute. Toute personne qui veut du bien pour soi ne participera pas à une telle entreprise. J’évoque Sonko mais je sais que personne n’est avec lui ici (Fouta). Je vous demande de veiller sur les jeunes car les débordements peuvent emporter des innocents », dit-il en premier lieu, rapporte Seneweb.
« De nombreux jeunes sont morts à Dakar. Plusieurs parmi eux n’ont pas été tués par la police ni par la gendarmerie mais par les partisans de Sonko. Vous avez vu à la télévision des manifestants armés, faites l’effort afin que quelque chose de similaire ne se produise chez nous. Un jeune non éduqué est une gangrène pour la maison et pour le pays. La vie est certes difficile mais prenez soin de vos enfants », ajoute le ministre de la Justice.
« Nous avons tous été jeunes et savons que la jeunesse conteste de facto et accuse les personnes âgées de tous les défauts. Nous sommes tous passés par là mais évitons que les jeunes ne s’engagent dans les mouvements salafistes et islamistes. Ceci est à l’origine de la destruction du Mali. Ils éventrent des femmes enceintes pour sortir leurs fœtus au nom de l’Islam. Ils entrent dans des mosquées pour y faire exploser des bombes qui déciment femmes, enfants, vieux. Veillez à ce qu’un tel Islam n’entre chez nous. Nous avons une vieille tradition d’Islam et nous en sommes la porte d’entrée. Sachez que l’Islam dont ils vous parlent n’est que du banditisme. Personne ne peut vous apprendre ce qu’est l’Islam. N’acceptez pas qu’on vous le transforme. Maintenant que les barrières sont levées, je reviendrai fréquemment et on arrêtera deux à trois jours pour mettre l’ambiance (mbumbaay) à Dantadji (son village) haa safa (bamu saf en wolof) », conclut Me Malick Sall.