«Macky Sall avait instruit le gouvernement de revoir le statut général et les privilèges des chefs de village, mais en vain».Ces propos du président de l’Association nationale des chefs de village, Ababacar Diagne, relayés senegal7, démontrent à suffisance l’absence de suivi et les lenteurs administratives notées dans le processus.
Ces chefs de village du Sénégal indiquent, par ailleurs, qu’ils ont un chapelet de nécessités qui entravent leurs missions dans les villages, notamment face à la montée de l’insécurité et du terrorisme religieux.
Ces régulateurs de la société attendent avec impatience de voir leur statut évolué pour mieux atteindre les missions assignées par l’Etat. L’association dénonce aussi le fait que des réformes administratives se fassent dans le pays sans qu’elle ne soit invitée pour donner leurs avis.