Les autorités ont pris des décisions importantes pour lutter contre la prolifération des armes légères. Une situation saluée à juste titre par le Comité des Sénégalais contre la Prolifération des Armes Nucléaires (CSPAN) qui se dit être en phase avec le Gouvernement.
Le Comité des Sénégalais contre la Prolifération des Armes Nucléaires (CSPAN) est en phase avec le Gouvernement du Sénégal, selon un communiqué rendu public.
« L’Etat a pris beaucoup de mesures relatives à l’application des sanctions contre la Corée du Nord. En représailles aux interminables tirs de missiles de la Corée du Nord, le CSPAN appelle l’ONU qui à adopter une résolution qui pourrait faire perdre près d’un milliard de dollars par an au régime de Pyongyang, à autoriser des frappes pour que les tirs de missiles arrêtent », renseigne-t-on.
Une mesure salutaire selon les observateurs pour qui, les sanctions votées ces dix dernières années n’avaient pas réussi à dissuader la dictature. Une stricte application de la résolution votée à l’unanimité va frapper sévèrement les finances du pays.
Des experts des milieux financiers estiment que ces mesures pourraient réduire d’un tiers les recettes d’exportation du régime de Kim Jong-Un, évaluées à milliards de dollars l’année (2,5 milliards euros).
Le texte proposé par les Etats- Unis entend sanctionner les tirs de missiles balistiques intercontinentaux des 04 et 28 juillet et aura un impact financier important comme l’a relevé le président Donald Trump dans un Tweet posté après le vote.
Parmi les mesures coercitives, on peut citer entre autres, l’interdiction de création de toute nouvelle société conjointe entre des étrangers et des Nord-Coréens. Il est également exclu de nouveaux investissements dans les sociétés existant déjà. Déjà en application de certaines dispositions, deux banques, deux entreprises ont été inscrites dans la liste noire des sociétés et personnalités, dont les avoirs sont gelés.
En réalité la résolution vise principalement la structure dénommée (MOP), bras financier du régime Nord-Coréen qui réalise beaucoup d’opérations pour renflouer les caisses de l’Etat.
Un autre dispositif faisant partie de la batterie de sanctions concerne le secteur d’apport de devises visé par la résolution 2371 relatif aux travailleurs de Corée du Nord à l’étranger dont le nombre ne pourra plus augmenter.
Selon une enquête réalisée par les Nations-Unies, ils étaient en 2015 plus de 50.000 en grande partie gérés par le même groupe Mansudae.
Déployés en Asie du Sud-est, surtout en Chine et en Russie, ces travailleurs rapporteraient entre 1,2 milliards et 2,3 milliards de dollars par an. S’agissant du Sénégal, le Gouvernement a pris beaucoup de mesures relatives à l’application des sanctions contre la Corée
du Nord. Cette volonté politique s’est encore manifestée récemment avec l’expulsion d’un citoyen Nord-Coréen à l’aéroport de Dakar qui voulait entrer au Sénégal.
Une preuve illustrative que la diplomatie sénégalaise accorde beaucoup d’importance à l’application des résolutions du conseil de sécurité dont il est présentement un des membres éminents.