Dans leur politique de massification du Grand Parti, Malick Gackou et ses camarades comptent se doter d’un document de synthèse des principales orientations économiques et sociales du parti. A cet effet, ils ont procédé hier au lancement de l’avant première du livre programme dont la version finale est attendue en janvier 2017. Ce document s’est fixé comme axe principal, la promotion d’une économie solidaire et d’un développement humain au Sénégal. Selon Malick Gakou, la publication de ce document est une base de travail essentielle pour le Grand Parti (Gp), face aux nombreux enjeux économiques et sociaux qui entravent le développement du Sénégal.
Le développement économique et social du Sénégal passe par la promotion d’une économie solidaire et de la promotion du développement humain, telle est la conviction des responsables du Grand parti (Gp). Hier, à l’occasion de la cérémonie de présentation de l’avant première du programme «Suxali Sénégal» présidée par Malick Gakou, les cadres du Gp ont exposé les grandes orientations de leur programme économique. Selon Pape Médoune Sow, coordonateur des cadres, ce livre de 147 pages est une synthèse de toutes les propositions contenues dans le mémorandum du parti formulé le 22 octobre dernier.
«Ce travail est le fruit d’une démarche inclusive qui indique à nos militants et au peuple sénégalais les grandes lignes de notre programme socio-libéral pour le Sénégal. Nos politiques s’articulent autour de plusieurs parties qui prennent en compte l’évaluation des politiques de développement humain, l’instauration de réformes structurelles des principaux secteurs de l’économie nationale et la problématique du financement de la croissance. Le document programme du Grand Parti a pour objectif d’améliorer les performances en matière de développement humain», affirme-t-il.
A l’en croire, ce document prévoit un certain nombre de mesures comme la mise en place d’une administration performante et de nouvelles alternatives pour le développement. Ce qui permettra de lever les obstacles comme l’insuffisance des investissements et la faiblesse des Pme/Pmi qui étouffent la productivité du pays. «Le Grand parti veut la transformation sociale, économique et structurelle du Sénégal. Une ambition qui nous pousse à espérer faire du Sénégal, un nouveau pays industrialisé (Npi). Nous voulons mettre l’accent sur le secteur privé et le patriotisme économique.
D’ailleurs, nous envisageons de redynamiser notre économie à travers l’auto emploi, l’entreprenariat féminin et la mobilisation des ressources et des investissements nationaux», déclare t-il avant d’ajouter : «les engagements de la politique de «Suxali Sénégal» s’inscrivent dans la dynamique des réformes proposées par les Assises nationales. Notre projet privilégie la protection sociale et l’amélioration de la Couverture maladie universelle».
Les limites de la politique économique de Macky Sall
Prenant la parole, Malick Gakou, président du Grand parti, estime que ce document est un élément crucial dans l’élaboration d’un programme de développement humain d’un Sénégal prospère et durable. « Notre pays fait face à nombreuses difficultés qui entravent l’épanouissement des catégories socioprofessionnelles et des classes d’âge au Sénégal. Les chiffres de la croissance que nous présente le gouvernement, ne contribuent en rien à améliorer le cadre de vie des Sénégalais qui souffrent au quotidien.
Ce livre programme est une étape importante dans notre quête de créer un parti de masse capable de formuler des solutions nouvelles contre la généralisation des précarités, l’aggravation des disparités et le chômage persistant des jeunes», clame-t-il. Selon l’ex-ministre du Commerce, cette initiative veut en finir une bonne fois avec la fatalité du sous-développement et de l’absence de perspectives pour les couches vulnérables de notre pays.
«Nous devons utiliser tous les moyens pour combattre la pauvreté et les inégalités sociales. Depuis des années, on proclame des intentions et des professions de foi qui ne sont pas suivies d’effets. Le travail que nous venons d’entamer est la réponse à un besoin de protection de nos concitoyens. Le produit de la réflexion que nous avons entre nos mains doit être le prélude des rencontres avec les Sénégalais de l’intérieur ou de la diaspora», déclare l’ancien n°2 de l’Alliance des forces de progrès (Afp)
L’As