Le “ndiguel” est toujours sacré au Sénégal, pense le chroniqueur, Alassane Kitane. Joint au micro de Senego, le professeur de philosophie au lycée Ahmadou Ndack Seck de Thiés transcende les contours de la religion au Sénégal et particulièrement les réalités confrériques du pays.
Suite à la sortie du guide religieux, Serigne Moustapha Sy demandant à ses disciples de soutenir le maire de Dakar, Khalifa Sall, l’analyste relève qu’au Sénégal, il y a toujours une prédominance et une préséance des confréries sur la République.” Nos concitoyens obéissent a des remparts confrériques avant des remparts républicains. Le Ndiguel fait partie des mentalités des Sénégalais. Les citoyens réfléchissent d’abord par la confrérie avant même de savoir ce qui est une République. C’est un fait réel. Avant de poursuivre dans sa réponse: ” Il suffit de regarder les Sénégalais pour savoir qu’ils mettent leurs convictions religieuses au dessus de la République “.
Dans son analyse au micro de Senego, il pense que malgré les quelques soubresauts, relevant que le peuple s’était émancipé à ses pratiques, les sénégalais restent toujours attachés à leur conviction religieuses. ” Le ndiguel est toujours fonctionnel. Dire que le ndiguel n’est plus fonctionnel, c’est aller vite en besogne “.
Par ailleurs, le chroniquer a appellé aux intellectuels de faire la dichotomie entre la conscience collective et leur façon de penser. Pur lui la confrérie est au dessus de la République. Il met en relief que dans nos sociétés, il n’ y a pas de rupture entre la religion et la République comme en Occident. A ce niveau, il pense que les histoires et la réalité occidentale ne pourront pas être appliquées à nos réalités socio-culturelles.
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