«Je préfère abandonner ce métier que j’exerce depuis plusieurs années, plutôt que d’être arrêté et de croupir en prison, alors que j’ai une famille et des parents à entretenir». Le propos, tenu par un fossoyeur de tombe, est assez édifiant sur les risques qu’encourent les personnes qui exercent ce métier depuis des années et qui se trouvent aujourd’hui au-devant de la scène médiatique. Leur réputation ternie après la série de profanations connues à Pikine et ailleurs.
Selon le quotidien Lobservateur, ces derniers jours, les personnes qui souhaitent enterrer leurs morts, rencontrent d’énormes difficultés à trouver un fossoyeur. Ils ont recours à des fossoyeurs occasionnels pour s’acquitter de cette tâche, s’ils ne l’exécutent eux-mêmes, dans l’impossibilité de trouver un fossoyeur. A noter que, deux suspects, arrêtés dans le cadre de l’enquête ouverte par la police, ont été déférés au parquet, hier, suite aux profanations au cimetière de Pikine, la semaine dernière