Comme à plusieurs occasions, hier encore, des individus, on ne sait investis de quel droit, de quelle légitimité, de quel attribut et de quelle compétence, ont cru faire le procès de presse en ligne. Hier, comme à plusieurs reprises, c’est au cours d’une émission animée sur la TFM que le procès s’est déroulé. Ne rigolez, surtout pas ! La présidente de ce « tribunal » tout simplement grotesque est l’animatrice Ya Awa au cœur d’une polémique qui l’envoie elle devant le véritable tribunal, après la plainte déposée par le patron de la 2STV, El Hadj Ndiaye qui l’accuse d’avoir plagié une émission qui est la propriété de son organe où elle travaillait pour la transférer à la TFM où elle est maintenant employée. D’ailleurs, hier c’est au cours de l’émission au cœur de la polémique dont le titre porte : « Célébrités et Religion » que le procès très théâtral contre la presse en ligne a été mené. Et, vous ne devinerez jamais qui pour jouer le rôle de procureur ? Le journaliste Babacar Fall, bien évidemment.
Le ridicule ne tue pas. Lorsque le tribunal, le véritable se sera prononcé sur cette affaire de paternité de l’émission « Célébrités et religion », certainement que Ya Awa pourra ouvrir ou fermer définitivement sa gueule. Car, si effectivement le tribunal donne raison à la 2STV, il ne restera alors à Ya Awa qu’à raser les murs, plutôt que de chercher à donner ce qu’elle croit être des cours d’éthique à la presse en ligne. Elle aura donné raison en ce moment à tout le monde qu’elle n’a rien à faire dans ce milieu de la presse, car prise en flagrant délit de plagiat. D’ailleurs, où a-telle reçu sa formation pour se donner le droit de vouloir exclure la presse en ligne dans cet exercice qui est de collecter et de donner l’information ? Quelle prétention de sa part.
Pour qui se prend Ya Awa ?
Quant à Babacar Fall qui s’est montré à l’occasion dans la peau de ce procureur du dimanche, il ne perd rien pour attendre. Dans la presse en ligne, ils sont nombreux qui sans tambours, ni trompette, sont plus attachés à l’éthique et à la déontologie que lui. Des gens conscients que leur rôle est d’aller chercher l’information et de la donner au public. Des gens qui en toute modestie, capitalisent de nombreuses années dans l’exercice de métier de journaliste, et qui durant tout ce temps ont eu à faire des investigations, à mener des dossiers, des reportages qui rendent à cette fonction toutes ses lettres de noblesse.
Nous sommes navrés de le dire, mais nous n’avons aucune leçon en matière d’éthique et de déontologie à recevoir d’un prétentieux. N’est-ce pas que « les cons, ça ose tout, et c’est à cela qu’on les reconnait ».
Babacar Fall ne perd rien pour attendre
A Xibaaru, comme dans d’autres organes de la presse en ligne, nous le disons haut et fort, nous n’avons de leçon à apprendre d’énergumènes de cet acabit. L’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL), ce sont 70 sites en ligne qui ont des rédactions chacun d’eux qui la composent. Et Xibaaru a une rédaction qui se trouve sur la VDN depuis 6 ans et qui compte en son sein, dans sa rédaction centrale, des journalistes ainsi que des stagiaires, et à travers toutes les régions presque, des correspondants. Son administrateur a 25 ans de métier dans la presse, comme son rédacteur en chef Thiémokho Boré. Des journalistes qui ont eu la chance dans leurs trajectoires d’avoir eu à être encadrés par des références dans la presse comme feu Mame Less Dia, Abdoulaye Bamba Diallo, Issa Sall, Pape Samba Kane, Boubacar Boris Diop, Mame Less Camara pour ne citer que ceux-là. Et nous sommes fiers que nos plumes soient trempées de leurs encres.
Babacar Fall, Ya Awa et tous les prétentieux de leur acabit sont avertis. A Xibaaru, nous riposterons et rendrons coup pour coup à tous ceux qui s’érigent en censeurs de la presse en ligne. Du reste, valent-ils mieux tous ces despotes véritables ennemis de la liberté de la presse ?
Reconnaissons-le tout de même, des dérives, il en existe dans la presse en ligne, comme dans les journaux en papiers, dans les radios et dans les télévisions. Est-ce à dire que tout le monde est à mettre dans le même sac ? Et puis, cette affaire de plainte contre Ya Awa qui semble lui faire sortir de ses gonds, et la TFM, il n’y a pas que seule la presse en ligne à en avoir parlé. Et ensuite, n’en déplaise à Ya Awa et à tous ceux qui veulent la soutenir dans cette voie, tant que cette affaire de plagiat qui fait qu’elle est l’objet de poursuite judiciaire par la 2STV fera l’actualité, elle n’empêchera la presse de traiter l’information. Et puis, un peu de sérénité. De quoi a-t-on peur ?
La rédaction de Xibaaru