Le procès de l’imam Alioune Ndao et Cie se poursuit. Les avocats de la défense se succèdent pour faire leurs plaidoiries. Les conseils tentent de disculper leurs clients, devant la barre.
« Mouhamadou Lamine Mballo n’est pas un djihadiste… On l’a amené au Nigéria malgré lui…« , selon Me Baba Diop qui va même plus loin en donnant comme preuve le retour de son client au Sénégal « en prenant la fuite« . « C’est donc dire qu’il n’avait pas pris la décision de combattre« , poursuit la robe noire qui rappelle qu’au moment où Mouhamed Mballo se rendait en Mauritanie, il était mineur (car âgé de 17 ans à cette époque. Aujourd’hui, il est âgé de 23 ans), « donc victime« , estime Me Diop.
Me Abdou Gningue rejoint son confrère. Pour lui aussi, leur client Mouhamadou Lamine Mballo est « victime« . « Victime de ses parents, de son Etat (…) Il dit qu’il a été introduit de force dans le territoire nigérian, entraîné de force… Il a même été récalcitrant… » a renchéri Me Gningue.
A la fin de leurs plaidoiries, tous deux ont demandé l’acquittement, pur et simple de leur client.