Les organisations de défense des droits humains réclament le procès des jeunes thiantacounes arrêtés dans l’affaire du meurtre de Médinatoul Salam. En effet, selon Seydi Gassama d’Amnesty international, rien n’empêche la tenue du procès après six ans et demi de détention provisoire alors que l’instruction est bouclée depuis 2013.
A l’en croire, seul le manque de volonté des autorités judiciaires empêche la tenue du procès des personnes poursuivies pour le meurtre de Bara Sow et de Ababacar Diagne en 2012, en violation flagrante de leurs droits d’être jugés dans un délai raisonnable. Pour Seydi Gassama, l’Etat sera tenu responsable de tout acte de désespoir qu’ils pourraient entreprendre face au mépris de leurs droits.