Privés de leur « ndogu », snobés par les Lions : Les journalistes n’étaient pas à la fête au stade Abdoulaye Wade !

Les Lions ont vécu une soirée parfaite. Une victoire spectaculaire contre le Mozambique (5-1). Des actions de grande classe. Un retour décisif de Sadio Mané. Et Gana Gueye, fêté pour sa centième cape. 
Pour les journalistes sénégalais, venus assurer la couverture du match, en revanche, la soirée fut beaucoup moins enjouée. Dès le début, l’accès principal du stade leur a été refusé, au prétexte que l’espace n’est pas dédié aux piétons. Pourtant, d’autres personnes faisaient des va-et-vient dans cette même zone, sans attirer la moindre désapprobation. Cela au nez et à la barbe d’un membre de la Cellule de communication de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) qui n’a pas pipé mot.

Autre mauvaise surprise pour les reporters : l’interdiction de faire entrer de la nourriture dans le stade. Du coup : pas d’eau, ni de pains, encore moins de dattes pour rompre le jeûne en cette période de ramadan. 
Une désorganisation notée sur le plan de la communication  de la Fédération Sénégalaise de Football qui n’est pas quelque chose de nouveau. 
Pour rappel, même lors du  match Sénégal-Mali, comptant pour les éliminatoires de la CAN U23, aucun kiosque n’était ouvert pour permettre aux journalistes de se désaltérer ou de se restaurer. 

Snobés par les lions
Au-delà de ces problèmes logistiques, la soirée des journalistes tourne définitivement à l’aigre, lorsqu’après le match, ils ont été littéralement snobés par les Lions.  
En effet, après le match qui s’est terminé à 21h, ils ont poireauté pratiquement deux heures de temps dans l’espoir de recueillir une réaction des héros du soir. Ils n’auront droit qu’à celle du novice Abdallah Ndour. Une situation qui les a poussés à plier bagages et à laisser éclater leur amertume. 
“On ne peut pas rester deux heures de temps à attendre  les réactions des joueurs, fulmine l’un d’eux. Il faut respecter les gens. Ils n’osent pas faire ça en club”.
« Si la RTS et d’autres décident de rester c’est leur problème», tonne un autre confrère. 
«  On est est au mois de ramadan, le match est terminé depuis 21h, c’est un manque de considération et de respect total », renchérit un doyen de la presse.

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