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Politique : « Kom ak Yokkuté Macky » voit le jour à Rufisque !

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La scène politique locale de Rufisque vient de s’enrichir avec un nouveau mouvement de soutien à Macky Sall, président de la République. Il s’agit du mouvement pour l’action citoyenne « Kom ak yokkuté Macky ». En point de presse hier, le coordonnateur dudit mouvement, Ousmane Sèye a indiqué que leur action réside dans la vulgarisation des réalisations du président Macky Sall comme le Plan Sénégal émergent(PSE).

Abdou Diouf et ses Mémoires: « Ce que Niasse m’a dit dans mon bureau sur Djibo Kâ et Jean Collin… »

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« Je dois vous dire qu’en dehors de l’opposition Diouf-Wade, une forte rivalité personnelle opposait Djibo Kâ et Niasse. Tout le monde se souvenait de l’histoire du coup de point que Niasse avait donné à Djibo, lors d’une réunion du Bureau politique du Parti socialiste. J’en ai déjà parlé, mais je n’ai eu la version de Niasse sur cet incident qu’à la mort de Jean Collin. Je devais aller à la levée du corps et Niasse, alors revenu dans le gouvernement en qualité de ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, était dans mon bureau. Je lui ai dit:

-Moustapha, ça tombe bien, comme tu es là, je te prends dans ma voiture pour aller à la levée du corps de notre ami Jean Collin.

-Monsieur le Président, je ne peux pas aller à la levée du corps de Jean Collin, me répondit-il.

-Comment ça, tu plaisantes ?

-Non, non, je ne peux pas. Jean Collin m’a fait trop de mal. Est-ce que vous savez, Monsieur le Président, que ce que j’ai fait à Djibo Kâ au Bureau politique en 1984 est le résultat d’un complot entre Jean Collin et Djibo Kâ.

-Jean Collin est mort, dis-je. Qu’est-ce que tu me chantes sur lui ?

-Je vous l’affirme, répondit-il. Collin a dit à Djibo : « Il faut amener le Président à chasser Niasse du gouvernement. Il faut le couper du Président et la seule façon de le faire, c’est de le provoquer. Il est nerveux, il fera une bêtise, et le Président le fera partir. Il faut que tu insultes sa mère, il ne pourra pas le supporter, il te frappera et le Président le chassera ».

Je rapporte tels quels les propos de Niasse qui n’est pas donc pas allé à la levée du corps de Jean Collin. J’y suis allé sans lui. Je l’ai écouté poliment et je l’ai remercié ».

Alioune Ndao se confie: « Comment puis-je arrêter des gens sans mise en demeure…? »

Le procureur de la CREI (Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite) a été limogé en pleine audience pour avoir voulu arrêter de grandes personnalités dont Me Madické Niang, Abdoulaye Diop, Pape Diop, Oumar Sarr et Ndella Wade, épouse de Mbaye Ndiaye, ancien Directeur général des Aéroports du Sénégal. Toute la presse a relayé l’information. Et toujours selon la presse, le procureur aurait défié son autorité qui ne voulait pas créer une situation ingérable à la veille du sommet de la Francophonie. Et c’est cet entêtement qui aurait valu au procureur son limogeage. Entêtement dont il a fait montre devant le président qui l’aurait reçu dans ses appartements privés.
Mais selon des témoins, le procureur affirme qu’il n’a ni vu ni rencontré le Président depuis au moins 6 mois…
Ensuite le procureur fait cette révélation à Me El Hadj Diouf, avocat : « comment puis-je arrêter toutes ces personnes sans une mise en demeure ? »
Toutes les personnes épinglées dans le cadre de la traque des biens mal acquis, ont été mises en demeure pendant 30 jours comme ce fut le cas de Baldé et de Karim qui a fait l’objet de deux mises en demeure.
Mais selon El Hadj Diouf, le procureur Alioune Ndao a été victime d’une manipulation car il « voulait simplement enquêter sur les comptes de certains anciens dignitaires surtout sur le compte de Madické Niang où il a constaté des transactions irrégulières.
Regardez la courte vidéo ou Me El Hadj relate les propos du Procureur de la CREI

Des ennemis de Karim Wade ont trompé Macky Sall: ils lui ont filé de mauvaises informations

 

macky-karim-7Macky Sall a-t-il eu toutes les bonnes informations concernant le procès Karim Karim ? Selon Serigne Mbacké Ndiaye, le président Macky a été trompé par les ennemis de Karim et du PDS. Le porte-parole de Wade quii présidait un meeting à Thiès a indexé des « gens » qui auraient mal informé Macky Sall. Mais il ne donne pas de noms : « Sur le procès Karim Wade, nous avons constaté que c’est une mascarade. Quelqu’un qui était accusé de s’être enrichi de 117 milliards, après trois mois de procès, on en est à deux sociétés qu’on lui prête dont le capital de chaque société est de 10 millions. En tout et pour tout 20 millions discutés depuis plus de trois mois. Nous constatons qu’il n’y a pas de procès. Nous pensons que le président de la République a été induit en erreur par des gens qui en voulaient à Karim Wade, au Pds et qui en voulaient au président Abdoulaye Wade. Des poursuites devraient être engagées par l’Etat du Sénégal pour ceux qui avaient annoncé à haute voix qu’il y a de l’argent détourné que nous pourrions trouver à tel ou tel autre endroit».

Les Amazones de Wade prêtes à servir de chair à canon le 21 novembre : c’est le meeting ou la mort

 

wadeAbdoulaye Wade peut compter sur la détermination de ces partisans qui sont prêts à sacrifier leur vie lors du meeting du 21 novembre prochain prévu à la place de l’Obélisque à 15 heures. Et les réactions d’hostilités contre l’interdiction de ce meeting fusent de partout.La dernière en date est celle des femmes du parti Démocratique de Gorgui Wade qui, dans le cadre des activités du Front populaire pour la défense de la république (Fpdr), ont défié la menace d’interdiction qui plane sur le meeting de l’opposition prévue pour le 21 novembre prochain. En conférence de presse organisée, ce samedi 15 novembre, les Amazones de Wade ont tenu à rappeler au chef de l’Etat qu’il n’est pas élu pour écraser les opposants politiques susceptibles de croiser le fer avec lui en 2017. Dans la foulée, ces membres du Fpdr ont déclaré être prêtes à être la «chair à canon» du meeting du 21 novembre si, toutefois, cette manifestation est interdite. Les femmes du Front ont dit dans la foulée qu’elles ne négocieront jamais le respect de notre Constitution. «Vous ne pouvez pas offrir à vos hôtes ce qui leur est refusé chez eux», disent-elles. Avant d’ajouter que « la Francophonie n’est pas au-dessus de la Constitution sénégalaise.

Baldé annonce la participation de l’UCS aux cotés de Wade pour la grande manif du 21

 

wadeL’Union Centriste du Sénégal (Ucs) est décidée à participer activement au meeting du 21 novembre prochain. A moins d’une semaine de la tenue de ce meeting «avec où son autorisation» des autorités compétentes, Abdoulaye Baldé et cie se sont dit disposés à accompagner le Pds et le Fpdr (Front Patriotique pour la Défense de la République) dans leur manifestation. Selon communiqué rendu publique, dimanche, les Centristes ont vivement dénoncé «le non-respect de la part du pouvoir, des dispositions pertinentes de la Constitution consacrant le droit de manifester et d’expression». Les camarades d’Abdoulaye Baldé qui ont décidé d’unir leurs forces à celles du Fpdr ont condamné dans la foulée et «avec la dernière énergie, les vaines manœuvres liberticides, anti-démocratiques et anticonstitutionnelles du régime de Macky Sall».
L’Ucs a tenu à «porter à la connaissance de tous les militants et sympathisants, ainsi qu’à l’opinion nationale et internationale, de sa «participation active» au meeting de l’opposition prévu le vendredi 21 novembre 2014, à la Place de l’Obélisque, à partir de 15 heures précises.

Abdoul Mbaye et son enveloppe bourrée d’argent: un journaliste refuse de prendre…

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L’administrateur du groupe « Avenir Communication  » qui accuse Abdoul Mbaye d’être impliqué dans l’Affaire Habré a écarté, lors de l’émission Sen Jotay, toute idée d’acharnement à l’encontre de l’ex-premier ministre. « Abdoul M’baye et moi, nous nous rencontrions souvent à la boulangerie et l’occasion était toujours saisie d’échanger des civilités… J’ai été, sans doute, le premier journaliste à le féliciter, par texto, lorsqu’il a été nommé premier ministre…J’ai aussi été le premier journaliste qu’il a reçu… C’est lorsque nous avons écrit sur les dossiers Habré et Pape N’diamé Sène que l’on a commencé à parler de différends entre lui et moi», précise le journaliste.

Toutefois, les deux hommes seront obligés de rompre leur «amitié » par la force des choses. En effet, explique Madiambal Diagne, c’est une enveloppe qui est venue tout envenimer. Alors que la fête de Tabaski s’approchait, Abdoul M’baye a eu la maligne idée d’envoyer un cadeau à son ami journaliste. Par le canal d’un ami commun (Modou N’doye en l’occurrence), le Pm a sans doute voulu faire plaisir à celui qui lui avait promis soutien en termes de conseils.

«Attendant le paquet, j’ai aussitôt demandé à mon directeur de publication de ne pas boucler le journal. Le chauffeur de N’doye est ensuite arrivé avec une enveloppe kaki et il est reparti sur le coup. J’ai ouvert l’enveloppe et j’ai vu qu’elle contenait la somme de 150 000 francs» explique Madiambal. Déçu et « profondément dépité» de cet acte qu’il dit assimiler à un manque de respect, Madiambal assure avoir immédiatement fait appeler Mamadou N’doye pour lui retourner le présent, non sans lui délivrer ce message. «Ma maison est meilleure que la sienne et ce manque de respect ne se justifie pas». «Finalement, poursuit le journaliste, il me respectait bien parce qu’il a envoyé à un collègue la somme de 100 000».

Khalifa Sall en difficulté : Il ne peut plus payer les salaires des agents de la Ville de Dakar

 

khalifa-sall-5L’Acte 3 de la Décentralisation a appauvri les mairies des villes. Et le maire de la ville de Dakar, n’est plus un homme puissant. L’état l’a étouffé à tel point qu’il n’arrive plus à payer les salaires.
Et Khalifa Sall qui présidait le conseil municipal de la ville de Dakar a avoué son impuissance car l’Etat bloque tout : « Le paiement des salaires, ce sont les difficultés d’application. Le préfet a pris un arrêté portant répartition du patrimoine de la ville et du personnel. Cet arrêté qui a été publié est maintenant exécutoire. Donc, si nous ne trouvons pas de solution, la ville sera dans des difficultés pour continuer à payer les salaires de ses agents qui ne dépendent plus d’elle. Si on applique l’arrêté préfectoral, la ville ne devrait pas payer le salaire du mois de novembre. La loi n’a pas prévu de période transitoire. Pour éviter de mettre en difficulté les collectivités, il faut que nous soyons couverts le percepteur et moi pour qu’on puisse payer les salaires du mois de novembre »

Le nouveau procureur de la CREI arrange Bibo Bourgi : il peut rester en France 45 jours de plus

 

bourgi-civière-0On peut dire qu’il a vraiment du bol Bibo Bourgi. 48 heures après le limogeage express du Procureur Spécial de la Cour de l’enrichissement illicite (Crei), ses avocats ont obtenu de la Cour une prolongation de séjour médical de 45 jours, informe Le Quotidien.
Le présumé complice de Karim Wade peut donc encore rester en France. Ce après que la défense a fourni les documents attestant que l’Etat de santé de leur client est encore préoccupant. A quelques jours de l’expiration du délai de son séjour médical, la défense avait déposé une requête aux fins de prolongation d’un mois pour lui permettre de poursuivre ses soins médicaux. Et ont obtenu gain de cause. Il a été évacué en France le 30 septembre dernier à bord d’un vol régulier accompagné de ses médecins.
Bibo Bourgi avait bénéficié d’une évacuation sanitaire en France après plusieurs refus des juges qui n’étaient pas convaincus de la gravité de sa maladie. Une prolongation qui arrive suite au limogeage de Alioune Ndao qui avance-t-on, entres autres motifs de son départ par son bras de fer avec la tutelle de laisser Bourgi aller se faire soigner en France.

Macky fait planer une attaque terroriste pour interdire la marche de Wade

 

wade-macky-DLe PDS ne croit pas à la nouvelle qui fait état d’un présumé terroriste à la veille de la marche du PDS et du sommet de la Francophonie. Selon le PDS, réuni hier en comité directeur, l’Etat cherche à faire peur. Selon le porte-parole du PDS, l’état veut empêcher la mobilisation de l’Opposition : «qu’ils arrêtent de faire peur aux gens ou de politiser la sécurité nationale. Cela n’est pas important. En tout cas, à notre meeting, il n’y aura pas de terroriste. C’est les Sénégalais, épris de justice et de paix, qui seront là-bas. Ces menaces n’empêcheront pas les militants de se mobiliser. Cette manifestation qui, au départ, était celle du Pds, est devenue, par la force des choses, une manifestation de toutes les forces vives de la nation» a déclaré Modou Diagne Fada, porte-parole du comité directeur.

Un marabout demande à Wade de ne pas marcher le 21 novembre

 

wade-batailleL’opposition projette de faire une marche à une semaine de l’ouverture du sommet de la Francophonie avec à sa tête, l’ex président Wade. D’après Serigne Alioune Sall Safiétou Sy, responsable moral des dahiras Moutahabina Filahi, cette marche n’a pas sa raison d’être. «La marche n’a pas sa raison d’être, aucune revendication majeure pour protester, sinon faire des états généraux de leur défenestration, la succession de leur secrétaire général et le remboursement des biens mal acquis pour certains des leurs», a déclaré le marabout. Ce dernier d’indiquer que «ceux qui ne font que sillonner les medias pour faire des critiques sur l’autosuffisance alimentaire n’ont qu’à trouver une solution idoine pour son développement que de semer la trouble dans l’esprit des honnêtes citoyens». Raison pour laquelle, le marabout a tenu à lancer un appel à Wade pour lui dire de ne pas s’adonner à ce genre de dérives. «De grâce, Monsieur Wade, ne vous mêlez pas de ces combats sans issue, vous avez assez combattu. Reposez vous. Le peuple est assez mature pour sombrer dans les déclarations absurdes, sans base solide, rien que pour se faire voir et ameuter le peuple», a déclaré le marabout à l’endroit de Wade. Pour le responsable moral des dahiras Moutahabina Filahi, il est temps de se «retrousser les manches et de travailler dans la paix et la concorde nationale pour un Sénégaluni et prospère et à l’autosuffisance alimentaire».

Le député Fatou Thiam s’attaque frontalement au PM

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Les députés libéraux et leurs alliés n’étaient pas du tout tendres hier à l’Assemblée nationale face au Premier ministre. Les missiles, fusaient de partout côté de l’opposition en direction d’une et une seule personne, Mouhamadou Boun Abdallah Dionne qui a parlé d’Etat de droit, sur l’interdiction de la manifestation du 21 novembre déjà interdite par le régime. « C’est qui un Etat de Droit ? Des étudiants qui manifestent, tu envoies la police pour les tuer ? Pour tuer Bassirou Faye. C’est quoi l’Etat de Droit, c’est envoyer des agents de la sécurité à La Mac de Tamba et Kédougou pour tuer des détenus. L’Etat de Droit, c’est demander au gouverneur d’interdire une manifestation de l’Opposition », dit-elle.
 

 

Alioune Ndao était devenu dangereux: il a failli mettre le « feu » au Sénégal

 

alioune-ndaoLe procureur Alioune Ndao a failli mettre la République sens dessus dessous. Il était sur le point d’arrêter plusieurs personnalités d’un seul n’eût été la vigilance de la Gendarmerie. ce qui aurait mis le « feu » au S
Un incident opposant les gendarmes de la Section de recherches de la Gendarmerie au Procureur Alioune Ndao a été à l’origine du départ de ce dernier de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Les hommes en bleu ont refusé d’arrêter les anciens ministres Me Madické Niang, Abdoulaye Diop, la dame Ndella Wade, épouse de Mbaye Ndiaye, ancien Dg des Ads, et d’autres responsables du défunt régime libéral, sur ordre de l’ancien Procureur spécial faute d’arguments convaincants et à l’insu même du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Sidiki Kaba. Le Général Mamadou Guèye Faye, Haut commandant de la gendarmerie nationale, qui a été informé, a immédiatement alerté le Président Macky Sall qui a relevé à la minute le Procureur Alioune Ndao. Ce, d’autant plus que ces arrestations pourraient même entraîner des troubles à l’ordre public à quelques jours du Sommet de la Francophonie, rapporte L’Obs.

La phrase du Premier ministre qui assassine l’opposition : des propos très graves…

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Le régime de Macky ne pliera pas. Il maintient sa décision de ne pas autoriser la marche de l’opposition prévue le 21 novembre. Les étudiants qui ouvrent le bal des manifestations, aujourd’hui mercredi, en marchant de l’Université de Dakar au Triangle sud de la RTS, vont faire face à des forces de l’ordre lourdement équipées (pour ne pas dire armées).
L’injure du PM au peuple
Hier lors de sa déclaration de Politique générale (DPG), le Premier Ministre (PM)  a réitéré la volonté de son gouvernement d’interdire la marche du 21 novembre évoquant même une situation semblable sous le régime de Wade. « En 2008, un ministre de la République a pris une décision suspendant la liberté de manifester pendant un mois, lors du sommet de l’OCI ».
Mais ce que le premier semble ignorer, ce sont les conditions pour lesquelles le régime du Président Wade avait interdit toute manifestation pendant un mois. Et cette décision était historique. Mais comme le premier ne fait pas de recherches et n’a pas de bons conseillers, il a fait un rappel d’un fait similaire en 2008 pour expliquer que Me Wade avait interdit les manifs pendant un mois.
Pourquoi Wade avait interdit les manifestations ?
La XIe session de la Conférence au sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) devait se tenir à Dakar du 7 au 14 mars 2008.
Mais au mois de février 2008, soit un mois avant le sommet, un article fait le tollé au Sénégal.
Le dernier numéro du magazine people « Icône », dénonce un mariage gay entre deux jeunes sénégalais dans une maison close. Le directeur du Magazine, notre confrère Mansour Dieng, est menacé de mort. C’est alors que la DIC (Division des Investigations criminelles) ouvre une enquête après la plainte du directeur dudit magazine pour menaces de mort.
Et le quotidien national Le Soleil écrivait : « Dans le cadre des investigations, sept personnes avaient été interpellées La plupart de ces individus, soupçonnés de s’adonner à la pratique homosexuelle interdite au Sénégal, ont été interpellés par les policiers dans une maison de rencontre qui pourrait faire office de maison close dans ce milieu« .
Contre toute attente, les présumés homosexuels sont libérés dont un certain Pape Mbaye notoirement reconnu dans les activités homosexuelles. Et cette libération, basée sur une absence de charges, a provoqué l’ire des groupes islamistes qui avaient décidé de faire une démonstration de force, à travers une grande marche couronnée par la remise d’une déclaration au Préfet de Dakar, représentant le ministre de l’Intérieur.
Et puisque le Président Wade ne voulait pas voir des manifestations sur fond d’homosexualité, le ministre de l’Intérieur a pris la décision de calmer le jeu en interdisant toute manifestation. Entre temps, les lobbies gays et homosexuels ont exfiltré Pape Mbaye vers les Etats Unis.

L’erreur du PM Mahammed Dionne
Il est impératif pour un premier ministre d’être précis surtout quand il s’agit du respect des lois fondamentales. Entre interdire une manifestation sur le thème de l’homosexualité et interdire une manifestation de l’opposition qui ne fait que se conformer à la Constitution du Sénégal en son article 58 qui «garantit aux partis politiques qui s’opposent au gouvernement le droit de s’opposer », il y a une très grande différence. L’opposition Sénégalaise est celle qui a permis à Macky d’être président parce qu’elle lui a permis de manifester et de s’opposer. Alors il faut comparer ce qui est comparable. Et pendant qu’il est temps, le Premier ministre doit demander pardon à la démocratie Sénégalaise…

Abdoulaye Wade déclare depuis la France : « il n’y a personne devant moi… »

abdoulaye wadeMacky Sall et son régime ont du souci à se faire, car le Pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade ne lâche rien. Déterminé à œuvrer pour un Sénégal qui respecte les libertés individuelles et les droits de l’Homme, un Sénégal avec une Justice impartiale et équitable, l’ancien président ne recule pas sur sa marche du 21 novembre dans la banlieue dakaroise.
Une question d’Abdoulaye Wade résume la situation
Abdoulaye Wade suit de très près ce qui se passe au Sénégal. Et rien ne lui échappe. C’est un président calme et serein qui prépare depuis Versailles la marche du 21 novembre. Et notre reporter l’a rencontré. Ce n’était pas une rencontre professionnelle. Visiblement, le Pape du Sopi se porte bien. Il lit beaucoup et sans lunettes contrairement à plus jeune que lui. Il fait son sport quotidien. Un homme au caractère fort malgré l’incarcération abusive de son fils Karim, en prison depuis 19 mois. Il ne semblait nullement embarrassé par le ton va-t-en guerre de Macky qui déclarait : « On ne laissera pas quand même des personnes, au nom de la liberté de manifester, perturber un sommet de cette nature. Je veux être très clair là-dessous. Cela n’a rien à voir avec la liberté de manifester. »
Et au détour d’une revue de presse, la question qui brûlait les lèvres de notre reporter lui échappa : « Maître, que ferez-vous ? Macky a interdit la marche du 21 ».
Le président, d’une manière désintéressé, comme s’il répondait à une équation très facile à résoudre : « Est-ce qu’il y a quelqu’un devant moi ? » en tendant la main comme pour montrer un chemin facile d’accès.
Et c’était tout…
Ceux qui connaissent Wade savent ce qu’il veut dire. Et Macky sait très bien ce que Wade veut dire. Le 21 novembre viendra…Et on verra.

[vidéo] : 15 Mn Sans Limites avec Filentre : Artiste Français.

Cérémonie officielle d’ouverture de la rencontre de haut niveau sur « La culture dans les stratégies » : Allocution du Premier ministre

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  • Mesdames et Messieurs les Ministres,
  • Monsieur le Ministre de la Culture et de la Communication,
  • Madame la Représentante personnelle du Chef de l’Etat au Conseil permanent de la Francophonie,
  • Monsieur le Délégué général pour l’Organisation du XVe Sommet de la Francophonie,
  • Monsieur le Président du Comité scientifique préparatoire au XVe Sommet de la Francophonie,
  • Excellences Mesdames et Messieurs les représentants du Corps diplomatique,
  • Madame la Directrice de la Culture de l’OIF,
  • Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires techniques et financiers,
  • Mesdames et Messieurs les représentants de l’Assemblée nationale et du Conseil économique, social et environnemental,
  • Mesdames et Messieurs les représentants des organisations professionnelles de la Culture,
  • Mesdames et Messieurs les Experts,
  • Mesdames et Messieurs,
  • Honorables invités,

Au plaisir que j’éprouve ce matin de me retrouver parmi les acteurs culturels, s’ajoute ma joie de recevoir au pays de la Téranga nos hôtes de toute la communauté francophone.

En effet, l’hospitalité étant un trait fort d’identification de nos cultures, je voudrais vous souhaiter, au nom du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky SALL, du Gouvernement et du Peuple sénégalais, la cordiale bienvenue au Sénégal.
Cette rencontre de haut niveau, qui se tient en prélude à l’organisation du XVème de la Francophonie, constitue assurément une marche décisive vers ce rendez vous important du donner et du recevoir francophone.
Elle est d’autant plus importante pour notre pays que le sujet  qui sera au cœur de vos réflexions met en lumière la problématique importante du développement culturel dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent, document de référence de toutes nos politiques publiques.
C’est pourquoi, en me réjouissant de la tenue à Dakar de cette rencontre sur « La culture dans les stratégies nationales de développement : expériences et perspectives », je nourris déjà le grand espoir de voir se réaliser toutes les ambitions de Monsieur le Président de la République, Protecteur des Arts et des Lettres, dans le domaine de la Culture.
Aussi, mes attentes sont grandes quant à l’issue de cette rencontre de deux jours devant nous permettre, sur la base de la confrontation de nos différentes expériences nationales, de dégager les meilleures perspectives pour le renforcement de la place de la culture dans nos stratégies nationales de développement ainsi que dans le nouvel agenda mondial de développement durable.
L’objectif est donc ambitieux mais reste à la mesure de l’importance de la culture comme fondement de notre être, de notre savoir-être et de nos savoir-faire.
Mesdames, Messieurs,
Le Sénégal, par une tradition fortement ancrée et basée sur le respect et la promotion de la diversité culturelle comme facteur de paix, de cohésion sociale et de développement, a inscrit dès le premier alinéa du Préambule de la Constitution, l’attachement profond du Peuple sénégalais « à ses valeurs culturelles fondamentales qui constituent le ciment de l’unité nationale ».
C’est donc dire que la coexistence culturelle pacifique de notre pays se fonde sur une volonté commune de vivre ensemble entérinée par la Loi fondamentale.
Aussi, dès les premières années de son indépendance, notre pays s’est doté d’institutions de gouvernance de la culture et de politiques culturelles orientées notamment vers la promotion et le développement du secteur dans toutes ses composantes.
Avec l’accession au pouvoir de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République, la politique culturelle, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, a pris une déclinaison basée sur la conciliation du rayonnement culturel sénégalais tenant compte de deux priorités :
D’une part, la prise en charge du statut de l’artiste, et d’autre part, le développement d’une industrie culturelle et créative pourvoyeuse de richesses et d’emplois et facteur de développement durable.
Mesdames et Messieurs,
Les objectifs de la présente rencontre sont donc en parfaite conformité avec nos convictions les plus ancrées en matière de promotion et de développement culturel.
Pour avoir ratifié la convention de l’Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles dès le mois de novembre 2006 et adopté la plupart des instruments internationaux en matière de protection et de promotion du patrimoine et de défense des droits des créateurs, notre pays est naturellement disposé à apporter sa contribution à la réflexion sur « la place de la culture dans les stratégies nationales de développement ».
Il s’agit d’un devoir, mais aussi d’une exigence pour l’efficacité de nos actions et le renforcement de nos rapports avec les partenaires techniques et financiers.
Permettez-moi de saisir cette opportunité pour féliciter et remercier l’Organisation internationale de la Francophonie pour la tenue de cette rencontre de haut niveau et pour toute la coopération fructueuse dans le secteur culturel.
Circulation des artistes et des œuvres ; appui aux événements culturels ; renforcement des capacités des acteurs et des agents ; appui au renforcement des politiques et industries culturelles, chacun de ces  domaines fait l’objet d’une attention particulière de la part de nos partenaires de la Francophonie.

A cela s’ajoutent des efforts constants pour la mutualisation des expériences et des pratiques au niveau sous-régional, régional et international, mais également avec d’autres organisations multilatérales.
Pour tout cela, soyez notre interprète au niveau du Secrétaire général de la Francophonie, Madame la Directrice, pour lui exprimer toute notre satisfaction et notre disponibilité à renforcer la coopération avec les institutions de la Francophonie.
A quelques jours de l’ouverture du XVe Sommet de la Francophonie ici à Dakar, je voudrais renouveler l’invitation du Sénégal à une participation massive, diversifiée et de haut niveau, afin que nous puissions ensemble, forts de notre diversité en partage, orienter le monde vers plus de solidarité, de paix et de développement au bénéfice notamment des femmes et des jeunes.
Le Sénégal est prêt à accueillir ses hôtes de la Francophonie pour un Sommet qui sera un tournant, en raison des grandes décisions qui y seront prises et des grandes orientations qui y seront fixées.
Au regard de la diversité des participants à la présente rencontre, j’ai bon espoir que les conclusions de vos travaux, par leur qualité et leur pertinence, contribueront à alimenter la réflexion et à guider les décisions des instances de la Francophonie.
C’est sur ces mots que je voudrais conclure en déclarant ouverts les travaux de la rencontre de haut niveau sur « La Culture dans les stratégies nationales de développement : expériences et perspectives ».
Je vous remercie de votre aimable attention.

Crei : L’original du dossier médical de Bibo Bourgi remis à Henry Grégoire Diop

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Comme l’avait demandé le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Henry Grégoire Diop, les avocats de Bibo Bourgi ont déposé, hier, les originaux du dossier médical de Bibo Bourgi pour conforter leur demande de prolongation de son séjour médical en France en faveur de leur client.
Les médecins traitant souhaitent, en effet, que la Cour accorde 45 jours supplémentaires à celui qui est considéré comme le complice principal de Karim Wade et pièce maitresse du procès en cours. Selon «L’As», après une opération du cœur, Bibo devra subir une opération du rein et devra obligatoirement garder le lit pendant un mois 15 jours.

Aucun politicien n’arrive à la cheville de Wade : il n’est ni Senghor ni Diouf, il est…*

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Recentrons le débat s’il vous plait !…
Depuis quelques jours, la presse se fait l’écho de plusieurs commentaires relatifs à des propos qu’aurait tenu le Président Abdoulaye WADE dans le cadre d’une réunion privée, celle du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Lorsque certains de ces commentaires sont le fait de personnes en âge de puberté politique, on en sourit et l’on se dit : ça va leur passer.
Lorsque d’autres commentaires émanent d’une personnalité dont la si longue carrière politicienne socialiste n’a été véritablement consacrée qu’à l’avènement du Président libéral Abdoulaye WADE, on en rit et l’on se dit: en voilà un qui a perdu une bonne occasion de se taire! Lorsqu’un tout jeune, mais déjà ancien Ministre, se permet d’interpeller de manière cavalière un ancien Chef de l’Etat qui pourrait-être, à tout le moins son grand-père, on se dit qu’il serait peut-être temps de tirer la sonnette d’alarme au vu de l’affaissement de nos valeurs culturelles et sociales. Mais, last but not least, lorsque le Président du Conseil scientifique du prochain Sommet de la francophonie fait irruption dans ce concert dissonant de commentaires incongrus (alors même qu’il aurait dû avoir d’autres chats à fouetter à moins d’un mois de l’échéance !) et que le Garde des Sceaux profère des menaces à peine voilées, on mesure l’urgence de recentrer le débat.

De quoi s’agit-il?

Le Secrétaire Général National du Parti démocratique sénégalais, premier parti de l’opposition livre des informations au Comité Directeur de son parti sur deux dossiers, à son avis préoccupants, quant à la bonne gestion des intérêts de notre pays: le dossier Arcelor-Mittal/Etat du Sénégal et celui relatif à la gestion de nos ressources pétrolières.

Où est le problème ?

Le Secrétaire Générall National du PDS n’est-il pas dans son rôle de patron de la nouvelle opposition issue des élections de Mars 2012 ? Qui peut lui contester cette légitimité ?
Certains disent  » il est vieux, il devrait prendre sa retraite ». À ceux-là je souhaite, tout simplement, d’atteindre son âge et de garder sa forme physique et mentale.
Rappelons tout de même quelques données à tous ces commentateurs zélés: le Secrétaire général National du PDS, est la seule personnalité politique sénégalaise qui, lors des élections passées, a fait la démonstration qu’il pèse TOUT SEUL 36% des suffrages valablement exprimés. Aucune autre personnalité politique sénégalaise actuelle, prise individuellement, ne lui arrive à la cheville. Tant sous ce rapport que sous celui de l’ensemble de sa carrière politique, Maître Wade est dépositaire d’une légitimité certaine pour être le porte-voix de millions de sénégalais. Il reste, par ailleurs, un exemple à méditer: Sauf erreur ou omission, il est le seul leader politique du Sénégal postindépendance à avoir créé un parti politique de A à Z et à l’avoir porté au pouvoir après vingt-six ans d’opposition. Patience, détermination et combativité, des valeurs qui devraient être magnifiées. Puis, il a exercé le pouvoir pendant douze années et, suite au verdict des urnes, est retourné dans l’opposition dans le respect scrupuleux des règles de la démocratie pour laquelle il s’est battu dans des conditions alors extrêmement pénibles. On ne le dit pas assez. Le nom de Maître Abdoulaye WADE est donc indissociable du processus de la construction et de la consolidation du modèle démocratique sénégalais. C’est ainsi, d’ailleurs, que la plupart des leaders politiques du Sénégal d’aujourd’hui, à commencer par le Président de la République actuel, sont sortis de son école. À cet égard, il mériterait la reconnaissance de la Nation à défaut de celle des principaux intéressés.

Cela étant dit, quelle est cette tendance qui consiste, dans une démocratie majeure, à empêcher les citoyens de s’interroger sur des soupçons de deal (Dossier Arcelor-Mittal/ Etat du Sénégal) ou de collusion (dossier pétrolier) ? Les organisations de la Société civile devraient s’engouffrer dans la brèche pour demander des éclaircissements. Les partis politiques et les syndicats aussi. Ainsi vit la démocratie: le contrôle de ceux qui gouvernent par les gouvernés! Le débat reste donc ouvert…

Pour dire qu’il serait temps de civiliser le débat public dans notre pays. Que les arguments s’opposent aux arguments. Mais aussi que ceux qui veulent manifester le fassent. Dans le strict respect des lois et règlements. Le principe de manifester étant lui-même prévu par la loi et soumis à simple déclaration.

À ceux qui, pour justifier leurs commentaires tendancieux, comparent Abdoulaye Wade à ses prédécesseurs Léopold Sedar Senghor et Abdou Diouf, il suffit de dire qu’il n’est ni l’un ni l’autre. Question de tempérament et de parcours. Abdoulaye Wade a combattu l’un et a défait l’autre. Contrairement à eux deux, il a fait le choix de rester à la tête de son parti et dans son pays pour consolider l’héritage qu’il compte laisser à la postérité. Parce qu’il l’a créé et fait corps et cœur avec lui, Abdoulaye Wade reste le dépositaire de l’âme du PDS. N’en déplaise à ceux qui aimeraient effacer jusqu’à son souvenir de la mémoire des sénégalais.
Au total, rappelons aux uns et aux autres que, ni l’impertinence ni l’insolence ne sont signe de courage. Tout au plus des signaux faibles d’ardeur militante, voire de témérité juvénile. Le temps et les épreuves de la vie se chargeront d’y mettre bon ordre.

En vérité et par-delà cette fébrilité injustifiée, il serait plutôt temps de rendre à Abdoulaye WADE l’hommage qu’il mérite maintenant que le nuage de fumées…verbales qui voilaient son bilan impressionnant s’estompe. Maintenant que les masques sont tombés et que l’on découvre la face cachée des preux chevaliers, prétendument défenseurs des valeurs de la bonne gouvernance et de la transparence, gardiens autoproclamés et exclusifs de la vertu. Et puis quoi encore? Suivez mon regard…
Il n’est jamais trop tard pour bien faire

amadou tidiane wone 3Par Amadou Tidiane Wone (photo)

Karim Wade lors de l’inculpation de Bachir Diawara : «Je suis témoin ! »

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Si Bachir Diawaré a été surpris, hier, par la tournure des choses, Karim Wade l’a été aussi. Il a essayé de voler au secours de son ancien chef de cabinet lorsqu’il était ministre. Alors que Bachir Diawaré a été appelé à la barre par le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Henry Grégoire Diop, pour lui notifier son placement sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Rebeuss (Mar) et son jugement, aujourd’hui, Karim Wade s’est écrié : «Je suis témoin !». Mais le président a fait la sourde oreille, l’ignorant royalement, au moment où un élément pénitentiaire d’intervention (Epi) tenait Bachir Diawara par le bras pour l’acheminer à la cave, avant sa conduite en prison.
Inculpé de «trouble à l’audience», Bachir Diawara, selon «L’Observateur», risque jusqu’à 2 ans de prison.

Macky Sall a passé la nuit à Ouaga

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Abdoulaye Wilane :  » Un maire ne doit pas être un distributeur de billets, mais de réalisations »

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Le maire de la ville de Kaffrine appelle à changer la démarche de certains élus locaux et l’idée que leurs mandants se font d’eux, c’est à dire qu’ils doivent passer leur temps à distribuer de l’argent à tout va. Abdoulaye Wilane était invité ce jeudi matin de l’émission Good Morning de la 2STV. « Un maire ne doit pas être un distributeur de billets, mais de réalisations », a martelé le responsable socialiste. Pour lui, les fonds de la mairie doivent servir à réaliser des infrastructures pour le bien être des populations et, après, partager son salaire selon ses possibilités.

Wade a offert un 4×4 double cabine à un journaliste du Palais

 

wade-AUne révélation de taille : « Le Président Wade a aidé beaucoup de patrons de presse. J’étais le trésorier du Parti, je les connais et j’ai la liste. Il y a même un patron de presse qui est maintenant au sommet de l’Etat à qui Wade a donné un 4X4 double cabine en 2012 lors de la Présidentielle », a déclaré l’ancien président du Sénat et ex trésorier du PDS dans le journal L’As.
Un 4×4 double cabine à un patron de presse offert par Wade à un patron de presse qui, aujourd’hui, roule pour Macky. Et demain pour qui va-t-il rouler ? sans dpoute pour le tombeur de Macky. Mais au fait qui est ce journaliste ?

Procès Karim Wade : Antoine Félix Diome vilipende Vieux Aïdara

 

7147340-10957940Le procès de Karim Wade et ses co-inculpés a repris hier, après quelques jours de pause. Le substitut du Procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) conçoit mal les sorties de Vieux Aïdara qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, dans la presse. Prenant la parole pour se prononcer sur une nouvelle pièce produite par la défense, Antoine Diome en a profité pour descendre Vieux Aïdara qui, depuis quelques temps, participe de façon indirecte au procès en envoyant des lettres à la presse pour expliquer les raisons de sa fuites. « Nous avons constaté que Vieux Aïdara, malgré le fait qu’il a pris la fuite, continue toujours d’envoyer des contrevérités à la presse », a d’emblée fait remarquer le maître des poursuites pour le dénoncer.

Affaire Habré : Abdoul Mbaye en route vers une convocation

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Le procureur spécial près les chambres africaines extraordinaires, Mbacké Fall, veut que l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, soit convoqué pour s’expliquer sur son rôle présumé dans le transfert jugé illégal des fonds que Habré avait fait venir au Sénégal en provenance du Trésor tchadien, informe «Walfadjri». Il sera auditionné en qualité de témoin.
Mbacké Fall veut également que le Président tchadien, Idriss Déby, soit auditionné en sa qualité de responsable de la sécurité nationale lorsque Hissène Habré était président de la République. Un rôle qui ferait de lui un complice de Hissène Habré, donc un suspect qui peut récolter une inculpation dans le cadre de cette procédure ouverte à Dakar, en exécution d’un mandat de l’Union africaine.
Selon «Walfadjri», le Procureur spécial, Mbacké Fall, a adressé des correspondances dans ce sens à la chambre africaine extraordinaire compétente et cette demande de convocation des deux autorités sera examinée dans les prochains jours.

(LP) Journée décisive pour Aïda Ndiongue

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Journée décisive pour Aïda Ndiongue, ce jeudi. Elle sera extraite de sa cellule de la Maison d’arrêt pour femmes (Maf) de Liberté 6 pour être présentée au Président de la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Cheikh Tidiane Bèye, et ses collègues. L’ancienne maire des Hlm sera, en effet, entendue dans le fond du dossier, informe «L’As». Elle s’expliquera sur l’origine licite des biens découverts dans ses comptes de la Cbao et transférés à la Caisse de dépôt et de consignation. Au même moment, le juge du 2e cabinet d’instruction, Samba Sall, statuera sur sa demande de mise en liberté provisoire déposée hier par ses avocats. Elle avait été placée sous mandat dé dépôt pour une affaire de marché fictif relatif à des produits phytosanitaires. Depuis, elle croupit en prison. Avec seneweb.com

Après Cheikh Tidiane N’diaye face à la Crei, place à l’ancien Président du Sénat Pape Diop : Révélations sur la suite du « feuilleton judiciaire Wade-fils »

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Après les épisodes dits des exceptions de nullité soulevées particulièrement par les avocats de la défense, place est maintenant faite aux témoignages des témoins et autres supposés « prête-noms ».
D’ailleurs, il nous revient de bonnes sources que c’est Cheikh Tidiane N’diaye qui sera derechef ce mercredi matin à la barre de la salle 4 du prétoire de Dakar qui abrite depuis le début les épisodes de ce feuilleton. L’ancien Président du Sénat, non moins ex maire de Dakar, nous voulons nommer Pape Diop, lui succédera à la barre.

Cela dit, le déroulement normal du feuilleton risque d’être perturbé. La cause? La Cour de la Crei jusque-là contestée par Karim Meissa Wade est tenue également de s’occuper de ce qu’il est convenu « le cas de l’ancien Directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye » qui sera également jugé par la dire Cour. C’est dire…

(05 Photos) Disparu de la circulation, Prince Mbacké signe son retour autrement…

(05 Photos) Disparue de la circulation, Prince Mbacké signe son retour

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« Torturé par le régime Habré, je me bats pour la justice et la démocratie », écrit Younous Mahadjir à Abdoul Mbaye

Leral reproduit in extenso le contenu de la lettre Younous Mahadjir, victime présumée de Hussène Habré, adressée à l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye.

abdoul mbayeLettre ouverte à Monsieur Abdoul Mbaye, par Younous Mahadjir,
N’Djaména, le 5 novembre 2014
Monsieur le Premier ministre,

Je ne prends pas souvent la plume. Je ne m’interpose pas dans la politique d’un pays étranger. Essayer de changer mon pays me suffit. Mais compte tenu des derniers développements de l’affaire Habré au Sénégal et de la désinformation qui circule, je ne peux m’empêcher, moi Tchadien engagé pour la démocratie, de rappeler certains faits et événements qui nous poussent, nous survivants du régime de Hissène Habré, à mener une campagne pour obtenir le procès de notre principal bourreau.

En 1990, j’ai été victime d’une vague d’arrestations perpétrée par le régime Habré. Sa police politique, la Direction de la documentation et de la Sécurité (DDS), avait eu vent de notre dissidence sans précédent sous ce régime dictatorial. Avec des camarades, nous écrivions, imprimions et distribuions des tracts dénonçant le caractère brutal et anti-démocratique du régime. Nous laissions clandestinement ces opuscules dans des taxis, des minibus, des lycées, des universités, des ambassades. Habré en devenait fou. Selon les documents de la DDS qui ont été récupérés, Habré nous suivait de près, et nous avons tous été découverts, arrêtés, torturés.

Dans une lettre du 22 septembre 1990 adressée à mon employeur, l’Union nationale des syndicats du Tchad, le directeur de la DDS écrit que mon arrestation est motivée par des actes que j’ai « sciemment orchestrés » portant « atteinte à la sécurité de l’Etat ». Pour quelques tracts distribués, j’ai été torturé à l’arbatatchar : mes deux bras ont été ligotés derrière mon dos et attachés à mes pieds. L’un de mes camarades résistant a dû ingurgiter de l’eau pendant des jours. Ses enfants ont été tués par les agents de la DDS lors de son arrestation. D’autres ne sont jamais sortis de prison et leur cadavre pourrissait lentement dans leur cellule. J’ai eu de la chance, j’ai survécu jusqu’au 1erdécembre 1990, date de la fin du régime. Je n’ai passé « que » 4 mois en détention, dans la prison souterraine de la Piscine, véritable machine à tuer. Je pesais 75 kg avant d’être arrêté. A ma sortie, je n’en pesais plus que 45. Je ne pouvais plus marcher.

Cette horreur, je l’ai racontée en juillet 2013 quand je suis venu porter plainte à Dakar avec mes avocats devant les Chambres africaines extraordinaires. Cette bataille pour la justice, je suis déterminé à la mener pour que mes enfants ne subissent pas les mêmes atrocités, pour que le Tchad et l’Afrique puissent refermer leurs plaies. À ceux qui se plaisent à dire que Habré n’était pas le seul responsable et que d’autres ont participé à la répression, je réponds que notre objectif, à nous survivants réunis en association, est le jugement de Habré car il était l’homme le plus fort du Tchad, le maître régnant, celui qui avait un pouvoir de vie ou de mort sur n’importe quel citoyen.

Au moins 3 de mes camarades de « l’affaire des tracts » ont été torturés par des agents de la DDS qui recevaient des ordres directs du président par talkie-walkie. « Oui Monsieur le Président » pouvaient-ils naïvement dire avant de nous frapper ou de nous attacher les bras. Des fiches envoyées directement par ses agents au président rendant compte de nos interpellations ont même été retrouvées. Des histoires comme la mienne, il y en a eu des milliers. Beaucoup ont été racontées dans des milliers de témoignages et archives de la DDS. Grâce à ces preuves, les crimes commis par le régime de Habré sont parmi les mieux documentés en Afrique.

Certes Hissène Habré n’est pas le seul responsable des 40.000 morts estimés par la Commission nationale d’enquête, mais c’est lui qui contrôlait directement la DDS et les autres services répressifs et qui porte la plus lourde responsabilité. D’autres chefs d’Etat n’ont-ils pas été jugés seuls à la barre ? Regardez les procès de Charles Taylor, Laurent Gbagbo, Slobodan Milosevic, Fujimori, voyez-vous leurs complices, leurs chefs d’Etat-major, leurs ministres être jugés avec eux ? Non, la responsabilité pénale est individuelle.

Les détracteurs de notre lutte chercheront toujours à dévier la responsabilité sur l’actuel président du Tchad, Idriss Déby Itno. C’est qu’ils n’ont aucun égard pour notre pays et notre lutte. Croient-ils que s’efforcer de poursuivre en justice un ancien dictateur n’est pas déjà difficile et dangereux ? Croient-ils que s’attaquer à un chef d’Etat en exercice n’est pas suicidaire pour notre cause ? L’opinion sénégalaise ne peut être dupe : le procès de Hissène Habré est un signal d’alarme pour tous les potentats actuellement au pouvoir. Il participe à la démocratisation du Tchad, idéal auquel je suis particulièrement attaché. En tant que vice-président de l’Union des syndicats du Tchad, j’ai été l’un des instigateurs en 2012 d’une pétition protestant contre la cherté de la vie, la paupérisation de la population et la corruption des autorités. A cause de cette pétition, j’ai été arrêté par le régime actuel et ai été maintenu en détention. Est-ce que je regrette ce type d’action ? Non. Distribuer des tracts, lancer des pétitions, lutter pour le procès d’un ancien dictateur, toutes ces activités ont les mêmes finalités : la réconciliation de mon peuple, la démocratisation de mon pays.

Monsieur le Premier ministre, j’ai récemment lu avec étonnement vos déclarations. Ne partagez-vous pas nos idéaux de justice et de démocratie ? N’avez-vous pas confiance en la justice de votre pays pour organiser un procès juste et équitable ? Etes-vous en train de vous rabaisser à défendre vos intérêts personnels parce que vous étiez le banquier de Hissène Habré quand il est arrivé au Sénégal avec tout ce qui restait du Trésor national de mon pays ? L’Etat sénégalais, lui, sortira grandit de ce procès qui l’honore : déjà 141 ONG africaines soutiennent le Sénégal et l’Union africaine pour leurs action en faveur de la justice. Monsieur le Premier ministre, sachez que nous, Tchadiens, regardons votre système démocratique avec envie, mais resterons toujours vigilants tant que le mandat de l’Union africaine qui vous a été donné pour juger Hissène Habré n’aura pas été exécuté.

Younous Mahadjir, radiologue à l’Hôpital Central de N’Djaména, et vice-président de l’Union des syndicats du Tchad, a été l’un des premiers survivants à porter plainte contre Hissène Habré

Sidiki Kaba évoque l’éventualité de l’arrestation du Président Wade

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Les accusations d’Abdoulaye Wade contre Mack Sall sur l’affaire Arcelor Mittal pourraient avoir une suite judiciaire. L’ancien chef de l’Etat accusait le président Macky Sall et son ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’avoir touché des pots-de-vin dans l’affaire Arcelor Mittal.

Dans une interview à «Sud Quotidien», le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, déclare que «devant toute situation, le Procureur peut prendre une décision à travers son auto-saisine». «Je pense qu’il y a des déclarations qui peuvent provoquer une émotion. Mais, la chose la plus importante qu’il faudrait retenir sans rentrer dans les détails de ce qui a été dit, c’est qu’il faut toujours faire attention à ce que l’ont dit. Si cela n’est pas fondé, des poursuites peuvent être engagées. Vous avez droit au respect de votre honneur, il faut éviter que l’honneur d’un homme soit jeté aux chiens. Chaque fois qu’on dit quelque chose, il faut avoir la certitude que ce que l’ont dit peut être prouvé», déclare le ministre.

Se montrant plus explicite, il soutient qu’en ce qui concerne les déclarations de Wade, «une auto-saisine (du Procureur) peut avoir lieu». Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, «pour le moment, elle n’est pas en application. Si cela arrivait, il s’agira de vérifier la conformité et la véracité de ce qui a été dit. Je pense que la loi s’appliquera».

Vieux Aïdara démolit Cheikh Tidiane Ndiaye : « C’est un menteur, un affabulateur que j’ai sauvé d’une arrestation pour usage de cocaïne »

Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Mamadou Aïdara dit Vieux, co-inculpé de Karim Wade, est sortie de sa réserve. Depuis son exil (en France), il a adressé au président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), une lettre ouverte dans laquelle il explique « sa fuite » du Sénégal. Vieux Aïdara n’a pas été tendre à l’endroit de son ex-collaborateur Cheikh Tidiane Ndiaye qui l’accuse d’avoir servi de prête-nom à Karim Wade dans la constitution de An Media. Extraits.

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« Permettez-moi de m’adresser à vous et à l’opinion publique afin de vous édifier sur les déclarations et accusations de prête nom de Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye qui n’est qu’un affabulateur désireux d’assouvir une vengeance parce que tout simplement, je l’ai évincé de mon projet de télévision. Monsieur le président, Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye qui se présente comme un expert en télévision n’est qu’un producteur parmi tant d’autres et connait absolument rien dans le montage et la gestion d’une chaine de télévision. Ce monsieur qui pour épater l’opinion locale prétend avoir été employé au sein de la chaine de télévision France 2 alors qu’il n’en est rien, cela est simple à vérifier, il vous suffit d’adresser un courrier aux services des ressources humaines de cette chaine publique française et vous ne trouverez pas sa trace comme ayant été employé ni même prestataire. Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye pour s’attribuer la paternité du projet, prétend que la chaine de télévision Canal Infos a été effective à partir de 2005 grâce au soutien de l’ancien Président de la République du Sénégal qui aurait été, je cite ‘Profondément séduit par la réalisation du film documentaire qui retraçait de façon exhaustive son parcours de 1926 à 2000’. Monsieur le Président la réalisation de ce fils est un fait, saut qu’en aout 2005 ce film n’avait pas encore été réalisé, comment l’ancien Président pouvait être séduit par une quelconque chose qu’il n’avait pas encore vue? »

« Comment Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye peut-il être porteur d’un projet de télévision dont il n’a pas négocié l’achat auprès de Canal Horizon Sénégal S.A ? Comment Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye qui se dit porteur de projet Canal infos peut-il ignorer que le ministre Bacar Dia n’a jamais donné de fréquence à An Média Sa et que le ministre de l’information n’a fait qu’entériner un accord commercial entre deux entités privées ? » (…) «Monsieur Karim Wade n’a jamais exigé et obtenu que toutes les questions financières soient examinées par le Cabinet Cice de Monsieur Mansour Gaye car c’est un contrat qui lie An Média Sa à ce cabinet et si c’était le cas pour quelle raison l’a-t-il accepté en sa qualité de Directeur général pendant 10 mois ? Monsieur Cheikh Tidiane avait-il connaissance de ressources financières non-transparentes et si tel est le cas pourquoi n’a-t-il pas signalé aux organismes qui luttent pour la transparence et contre le blanchiment d’argent ? » (…) «Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye affirme «Qu’après six mois de fonctionnement et après avoir constaté l’emprise de Karim Wade sur la société notamment son refus d’ouvrir le capital à d’autres actionnaires, il a pris la décision de quitter la Direction générale de Canal Infos. Une contre-vérité car il a été directeur général de An Média Sa de mars 2006 à janvier 2017 soi dix mois. »

« Depuis son éviction de la Direction générale de An Média Sa Cheikh Tidiane Ndiaye est entré dans une fuite en avant, en faisant tourner à plein régime sa fabrique de mensonges dans le seul but d’impressionner ses proches et les décideurs politiques et économiques. Cette enquête de la Crei n’a pas été qu’un instrument supplémentaire à ses yeux pour assoir sa vengeance contre moi après avoir tout essayé pour couler la chaine Canal Infos News d’octobre à novembre 2012 (…) Les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie nationale sénégalaise ainsi que deux inquisiteurs savent très bien que Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye est un menteur. Il leur suffit juste de bien lire ses différentes dépositions à l’enquête préliminaire et les confronter à sa déposition devant la commission d’instruction de la Crei pour se rendre compte de ses propres contradictions. Une simple volonté de faire une vraie enquête suffit pour se rendre compte des mensonges de cet individu qui prétend aujourd’hui ne pas me connaitre et que j’ai pourtant un soir de l’année 1997 à Fann Résidence sauvé d’une arrestation pour usage de cocaïne. Même s’ils n’en témoignaient pas aujourd’hui son épouse ainsi que l’officier qui m’avait aidé à le sauver savent que c’est fait. Mais il est vrai que chez certains, l’ingratitude est vraie nature. »

Youssou Touré: « Macky Sall est un cas spécial qui doit servir l’Afrique toute entière et la démocratie dans le monde »

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Selon Youssou Touré, le Sénégal doit être fièr de son modèle démocratique. Selon le responsable des enseignants républicain, entre le Sénégal et le Burkina Faso, il n’y a pas de comparaison possible dans ce domaine. « Il n’y a pas photo, c’est le Sénégal qui doit se réjouir de son niveau démocratique. Et qui parle du Sénégal, fait forcément allusion à son président Macky Sall, car au moment où la majeure partie de ses homologues africains cherchent à tripatouiller les textes de leurs constitutions pour briguer le maximum de mandats à la tête de leur pays, le président Macky Sall qui était élu pour sept (7) ans, a préféré réduire ce mandat à cinq (5) ans pour effacer un certain nombre de dispositions permettant aux chefs d’Etat notamment sénégalais de rester longtemps au pouvoir », a déclaré le secrétaire d’Etat.

Par ailleurs, il estime que le président Macky Sall est un modèle qui devrait inspirer toutes les démocraties dans le monde. «Même si d’un côté certains acteurs de l’opposition continuent encore de poser des doutes tout autour de lui, de la méthode qu’il utilise pour la gestion du pays, Macky Sall est un cas spécial qui doit servir l’Afrique toute entière et la démocratie dans le monde. Au Burkina Faso par contre, il ne s’agit que d’une réponse du berger à la bergère. »

Mimi réaffirme son ancrage dans l’Apr et s’engage à réélire Macky Sall en 2017

mimi toureAminata Touré a accepté la main tendue du Président Macky Sall. L’ancien Premier ministre a repris service au sein de la mouvance présidentielle. Mimi Touré a convié, hier entre 14 heures et 18 heures, des leaders de la coalition «Macky2012» à un déjeuner chez elle. Ils étaient une dizaine de leaders et responsables de cette coalition qui a porté la candidature de Macky Sall au 1er tour de la Présidentielle de 2012, à répondre à l’invitation de Mimi Touré. Il y avait, entre autres, le professeur Malick Ndiaye, Saliou Mbengue, Maguette Ngom, Mouhamed Diagne. Devant ses hôtes, l’ancien chef du gouvernement a réaffirmé son ancrage au sein de «mMacky2012» et de l’Alliance pour la République (Apr). Toutefois, Mimi Touré a confié aux leaders de «Macky2012» que certains responsables et militants de l’Apr l’ont beaucoup combattue, mais cela ne l’a pas empêchée de poursuivre son combat politique au côté du président de la République. D’ailleurs, Aminata Touré s’engage à travailler pour une réélection de Macky Sall en 2017. Mimi Touré soutient toutes les initiatives de la coalition «Macky2012» allant dans ce sens. Elle a décidé d’intégrer la grande coalition présidentielle pour la réélection de Macky Sall en 2017.

Mais, en attendant, l’ancien Premier ministre donne les pistes pour la réussite de cette grande entreprise. Selon elle, la mouvance présidentielle doit travailler sur les ruptures et les résultats pour assurer une réélection au président de la République Macky Sall, en 2017.

Sur ses relations avec Macky Sall, Mimi Touré a fait savoir qu’elles sont au beau fixe. Selon elle, il n’y a aucun nuage entre eux.

L’Observateur

Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre : « Aminata Touré a fabriqué du mensonge »

Une semaine après la mise sur pied de son club de réflexion, l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye est revenu jeudi dernier (30 octobre) avec EnQuête sur les questions brûlantes de l’heure : le dernier classement du Doing Business, les attaques de Mimi Touré relatives au procès Habré, la récente tournée économique du chef de l’Etat, la situation au Burkina Faso. Sur tous ces sujets, le président du club Vertu et Travail a répondu sans langue de bois.

abdoul mbayeQuelle lecture faites-vous du dernier classement du Doing business ?

Je crois qu’il faut s’en réjouir et surtout féliciter tous les acteurs qui ont permis au Sénégal de figurer parmi les dix meilleurs réformateurs mondiaux, je crois qu’on occupe la cinquième place. On a réussi à engager des réformes dans six des dix domaines concernés, suivis par le Doing business, et cela constitue un record. C’est un signal fort envoyé à la communauté internationale y compris d’ailleurs les investisseurs nationaux au moment où il faut mettre en œuvre le Plan Sénégal Emergent qui, en partie, repose sur un développement des investissements directs étrangers et sur les investissements nationaux.

Concrètement, comment analysez-vous le résultat du Sénégal ?

Vous savez, il y a des dates butoirs. Autant que je me souvienne, c’est la fin du mois de mars, lorsqu’on engage des réformes il faut réussir à les faire valider avant cette date et notamment pouvoir donner un effet visible par les personnes qui sont interrogées dans le cadre du Doing business. Donc, il y a eu un décalage. Mais c’est quand même le résultat de quelques années d’efforts continus, soutenus. On aurait pu aller sans doute un peu plus vite. Et il n’est pas toujours aisé d’identifier des réformes, de les mettre en œuvre et surtout de leur faire atteindre l’objectif qui leur était fixé. Mais là, il faut espérer que désormais le processus soit engagé. Les choses s’amélioreront.

Donc, vous pensez que le Sénégal est sur les bons rails ?

C’est comme ça qu’il faut le lire. Il faut être optimiste tout en sachant que le Sénégal doit chercher à améliorer son rang. Car cette position, 161 sur 189 pays classés reste encore améliorable. C’est le moins qu’on puisse dire. Et en la matière, je crois qu’il faut pouvoir se donner un objectif ambitieux et essayer de l’atteindre. Notamment le Sénégal peut apparaître et apparaît déjà géographiquement comme la porte de l’Afrique de l’Ouest. Il serait bon qu’en termes d’attractivité, le Sénégal puisse occuper une position de choix par rapport à l’ensemble des pays de l’UEMOA et de l’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, on doit pouvoir être en mesure de faire aussi bien sinon mieux que la Gambie qui est classée 138ème.

Et le Bénin, le Togo, . . .

Eh oui ! Avant le Sénégal il y a le Mali, le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, autant de pays qu’il va falloir dépasser. Mais c’est bien. Je crois qu’il est intéressant de pouvoir se mettre en compétition avec des voisins pour, comme je vous l’indiquais tout à l’heure, être les meilleurs en terme d’attractivité.

Donc, vous pensez qu’on peut améliorer le rang actuel ?

C’est certain. Avec les bonnes réformes, c’est toujours possible. Pourquoi ne pas viser à intégrer les 100 premiers et au-delà, se mettre dans une perspective visant à intégrer le top 50.

L’actuel Premier ministre vous a récemment rendu hommage pour le rôle que vous avez eu à jouer dans ces réformes. Quel commentaire vous inspire un tel acte ?

D’abord je souhaiterais l’en remercier. C’est vrai que j’ai été surpris par ces propos mais ils ne m’ont pas étonné car j’ai eu l’occasion d’apprécier M. Le Premier ministre dans d’autres circonstances. C’est un homme généreux, objectif, honnête. Il aurait pu ne pas faire ce commentaire. Il l’a fait à présent, cela m’a touché. Il s’est souvenu de ce qu’il a présenté comme étant mon rôle dans mes fonctions de Premier ministre après avoir hérité d’une situation financière, budgétaire difficile. Je pense que le gouvernement que j’ai eu à diriger a pu redresser les choses, rétablir les fondamentaux de notre économie. Et le Premier ministre s’est souvenu des rôles qu’avaient été les miens dans mes fonctions de directeur général de banque dans le cadre de la mise en place du bureau de mise à niveau, et ensuite au sein du conseil présidentiel pour l’investissement.

Contrairement à M. Mahammad Dionne, votre successeur, en l’occurrence Mme Aminata Touré, vous a accusé de manquer de courage dans le pilotage du dossier Habré. Que répondez-vous à de telles allégations ?

C’est quelque chose d’un peu difficile à commenter. Ce que je constate d’abord, c’est que le procédé n’est pas très élégant. Il consiste à fabriquer du mensonge, à le mettre dans ma bouche, à dire ce qu’on veut en dire en se présentant comme un procureur. Non je n’ai jamais dit que nous n’aurions pas dû organiser le procès Habré. C’est totalement faux. Par contre, ce procès, nous l’avons organisé. C’est un procès à risque pour une raison bien simple : Les victimes, les organisations des droits de l’Homme, la communauté internationale, bref, tout le monde se soucie de l’organisation d’un procès équitable. Un procès équitable qui ne vise pas seulement le Président Habré mais le ou les responsables des crimes qui ont été commis durant le règne de Hissein Habré à la tête du Tchad. Le ou les responsables doivent être cherchés dans le cadre d’une globalité de la chaîne de commandement. Par contre, dès qu’on commence à saucissonner, à considérer que certains doivent être jugés au Tchad et d’autres par les chambres africaines, il se pose un réel problème. C’est pourquoi j’ai dit que c’est un procès à risque.

Compte tenu des difficultés que vous venez d’énumérer, pensez-vous que le procès aura lieu ?

(Il marque une pause) Je ne suis pas madame Soleil mais le vrai problème, c’est moins la tenue du procès que la tenue d’un procès équitable. Et encore une fois, pour que le procès soit équitable, il sera nécessaire de pouvoir entendre l’ensemble des témoins concernés par cette affaire. Mais également, l’ensemble des personnes identifiées comme ayant fait partie de la chaîne de commandement. Je me souviens avoir lu dans l’hebdomadaire Jeune Afrique, qu’il y aurait eu 40 mille victimes. Je vois mal le président de la République Hissein Habré se mettant tous les jours à égorger autant de milliers de personnes, de Tchadiens et à les torturer. Je crois donc qu’il y a eu une chaîne de commandement qu’il est indispensable d’identifier.

Quel commentaire faites-vous de la situation actuelle au Burkina Faso ?

Un commentaire triste parce que ce qui se passe au Burkina Faso était prévisible. Manipuler les constitutions pour pouvoir rester plus longtemps au pouvoir, dans ce cas particulier après 27 années d’exercice de pouvoir, est quelque chose de terrible. Je pense que le président Compaoré a peut-être été mal conseillé ou a eu une mauvaise appréciation de la maturité politique de son peuple. Mais d’une manière générale, ce qu’il faut en tirer comme leçon, c’est que désormais en Afrique, de telles attitudes, seront de moins en moins tolérées car les modifications tous azimuts des constitutions pour rester au pouvoir ne seront plus acceptées par les peuples. Alors évidemment, on va regretter que cela se passe avec pour conséquences des morts et des destructions de biens.

Revenons au Sénégal, votre idée de privatiser la SENELEC n’a pas été bien appréciée par une certaine frange de la population. Certains vous accusent même de ne pas connaître les réalités du pays. Est-ce que vous ne vous êtes pas trompé sur cette question précise ?

J’ai exprimé une position personnelle ; d’ailleurs il faut que ça soit très clair. Ce n’est pas encore une position du club Travail et Vertu, c’est une position personnelle. J’ai bâti cette opinion par des constats. La gestion publique a des limites, surtout la gestion publique de l’entreprise de production. La gestion privée est sans doute celle qui peut permettre à des organisations complexes de parvenir à des résultats conformes à l’objet qui leur est assigné. J’en veux pour preuve le cas de la SONATEL qui, après sa privatisation,a pu se hisser au rang de numéro 1 au Sénégal et tient le haut du pavé sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.

Mais la situation de la SENELEC n’est pas comparable à celle de la SONATEL…

Je pars d’un principe simple : la SENELEC est une entreprise ; elle a un objectif : fournir de l’électricité au coût le plus bas possible aux populations sénégalaises. Quand je dis populations, je veux parler aussi bien de personnes physiques que morales. C’est dire que les entreprises sont également concernées. Donc le système productif du Sénégal. Et pour atteindre cet objectif, on n’a pas besoin de recourir à une gestion de type public. Malheureusement, c’est le cas. Depuis sa création et en toute sincérité, il y a des problèmes à la SENELEC, vous allez accepter cela avec moi. Dans d’autres pays et même dans le nôtre, on a réussi à inverser des tendances par le biais de privatisation partielle. C’est pourquoi je faisais ce parallèle avec la SONATEL. Ceci dit compte tenu du caractère stratégique de cette entreprise, il est quand même indispensable de laisser l’Etat dans un rôle de régulation et de contrôle. Egalement de ne pas l’exclure totalement du capital. Mais la préoccupation principale visant à transformer la SENELEC en une entreprise performante capable de fournir de l’énergie au meilleur prix possible à l’ensemble de l’économie sénégalaise, je pense que cet objectif là est plus facile à réaliser par le recours à une gestion de type privé.

Vous avez été Premier ministre, est-ce qu’à l’époque, vous aviez émis cette idée ?

Nous nous sommes interrogés sur le type de gestion institutionnelle qu’il fallait pour la SENELEC, et la privatisation avait été au moins retenue pour la partie production. Je suis aujourd’hui un peu plus libre dans mes propos, c’est évident. Les propos que je suis amené à tenir n’engagent qu’Abdoul Mbaye. A l’époque quand même, c’était un Premier ministre qui était chargé de mettre en œuvre une politique gouvernementale, de la nation, définie par le président de la République.

Le chef de l’Etat vient de terminer une tournée économique dans la vallée et dans le Sénégal oriental, quelle appréciation faites-vous de cette initiative ?

Une belle appréciation, c’est une très bonne initiative. Je me souviens dans mes échanges avec Monsieur le président de la République avoir été marqué par cette sensibilité qu’il avait à l’égard du pays profond. Une situation qui découle des nombreuses visites à l’intérieur du pays que le candidat à la présidentielle qu’il était avait pu organiser. Je crois qu’il est important pour le chef d’un Etat de prendre régulièrement le pouls du pays profond, et c’est ce qu’il vient de faire. Il faut s’en féliciter. Je crois d’ailleurs, d’une manière générale, qu’il faut davantage voyager à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur.

Durant ce périple, il a été surtout question d’autosuffisance alimentaire. Pensez -vous comme le président de la République que l’autosuffisance en riz est possible en 2017 ?

Le chef de l’Etat émet des objectifs et ces objectifs doivent être ambitieux pour mobiliser. 2017 est sans doute trop proche, mais à une ou deux années près, je pense que le Sénégal pourrait être en mesure d’atteindre son autosuffisance en riz à condition évidemment d’y mettre tous les moyens nécessaires. J’ai la certitude que Monsieur le président de la République est décidé à mettre le paquet afin d’accélérer la mise à disposition de périmètres irriguées pour la culture du riz, aussi bien par les exploitations familiales que par de grandes fermes. Donc, il ne fait pas l’ombre d’un doute que les moyens seront dégagés dans le cadre de ce projet. Et si nous arrivons à organiser l’autosuffisance en riz du Sénégal, même dans quatre, cinq voire six ans, on ne pourra que s’en féliciter.

Depuis la mise sur les fonts baptismaux de votre club de réflexion, l’on a constaté que la plupart des réactions sont d’ordre politique. Cela vous surprend-il ?

On s’y attendait, on l’avait prévu. Vous savez, les réactions sont d’ordre politique, d’abord par habitude. Donc nous ne sommes pas surpris par la tonalité de certaines réactions. On savait bien qu’en condamnant la transhumance politique, et une certaine manière de faire de la politique uniquement pour avoir un poste, les transhumants, les politiciens professionnels allaient s’en prendre à nous. Mais cela ne nous empêchera pas de poursuivre notre projet. Nul ne sera en mesure de nous interdire de réfléchir pour le bien de notre pays. D’ailleurs au moment où je parle, nous nous apprêtons à tenir le conseil d’Administration du club et faire le point sur les nombreuses demandes d’adhésion que nous avons déjà reçues. Ce qui prouve que nombreux sont les Sénégalais qui ne se retrouvent plus dans l’espace politique. Et qui souhaitent quelque chose de nouveau pour pouvoir participer à la construction de la démocratie dans notre pays.

EnQuête

Pourquoi Macky a rappelé ABC et Mimi Touré

En rappelant à ses côtés Alioune Badara Cissé et Aminata Touré lors de l’Université républicaine de la Cojer, Macky Sall n’a pas agi sur un coup de tête. Le chef de l’Apr a mûrement réfléchi avant de demander à ses compagnons de revenir dans le parti.

macky sallDu haut de la tribune de l’Université républicaine à Mbodiène, le 25 octobre dernier, le Président Macky Sall invitait publiquement ses anciens collaborateurs, Me Alioune Badara Cissé et Aminata Mimi Touré, à reprendre du service au sein de l’Apr. Un appel qui en a surpris plus d’un. L’on se rappelle que Me Cissé, qui n’a cessé de se prévaloir de son statut de cofondateur de l’Apr, a été mis à l’écart pour actes et comportements jugés contraires à la discipline du parti. Quant à Mimi Touré, sa défaite aux élections locales et son limogeage de son poste de Premier ministre l’ont mise en froid avec le chef de l’Apr, la poussant à geler ses activités dans le parti présidentiel. Faisant fi de tout cela, Macky Sall a invité ses deux camarades de parti à revenir au bercail. Une décision qui n’a pas été prise impulsivement, encore moins individuellement, si l’on en croit nos sources. «Le contexte de redynamisation de la coalition majoritaire Benno Bokk Yaakaar avec des alliés, quel que soit leur engagement, la volonté d’un vaste rassemblement autour du Président, l’exécution des grands chantiers du quinquennat qui appellent de bonnes ressources humaines, et tant d’autres paramètres politiques y ont beaucoup joué», nous informe ce proche du Cabinet présidentiel. Poursuivant son propos, notre interlocuteur de nous apprendre que dans sa toge de chef de parti, Macky Sall s’en est d’abord ouvert à quelques-uns de ses proches pour recueillir leur avis sur la question, spécifiquement pour ce qu’il a été convenu d’appeler le cas ABC, que le Directoire de l’Apr avait démis de son poste de Coordonateur du parti, le reléguant au rang de simple militant.

Inquiétudes. Pourtant, ceux consultés par Macky Sall n’étaient pas tous favorables à ce rappel des «bannis». Certains proches du leader de l’Apr auraient opposé à cette décision le désaveu des instances régulières du parti. Pour ces cadres de l’Apr, «il aurait été préférable d’inviter diplomatiquement ABC à rédiger une lettre d’excuses au chef du parti pour une reconsidération des sanctions prononcées à son endroit». Mais l’idée fut vite abandonnée du fait d’appréhensions négatives nourries relativement à la forte tête du «fautif», nous dit-on. Sans oublier le cercle d’amis de l’avocat regroupés dans le mouvement «Les Abécédaires», qui se positionne en bouclier. D’autres se sont inquiétés du fait que la proximité du chef de l’Etat avec le très décrié Mahmout Saleh ne plombe certaines actions entre ABC et Macky Sall, si l’on sait que, dans un passé récent, de violentes piques ont été échangées par presse interposée entre le ministre conseiller Saleh et Me Cissé. Dans le même ordre d’idée, les échanges aigres-doux entre Mimi Touré et le ministre conseiller Mbaye Ndiaye, qui déniait à cette dernière le titre de numéro deux de l’Apr, ont été rappelés.

Même si son cas a été relativement plus simple dans l’abord, il n’en demeure pas moins que quelques appréhensions ont été également soulevées pour le cas de Mimi Touré. Il a été remis sur la table ses fréquents accrochages avec quelques cadres de l’Apr alors membres de son gouvernement ou conseillers du Président Sall, sans éluder son différend avec la responsable des femmes de l’Apr, Marième Badiane. De mauvaises langues augurent déjà d’une prochaine reprise des hostilités entre hauts responsables de la gent féminine des apéristes, illustrant leurs propos par le dernier clash, dans l’étape du Fouta de la tournée économique du chef de l’Etat, entre Marième Badiane et Farba Ngom, connu pour ses accointances avec l’ancien Premier ministre Mimi Touré.

Avis favorable. D’un autre côté, des leaders de Bby, craignant un éventuel renforcement de l’opposition, auraient attiré l’attention du Président Sall sur les conséquences négatives que pourrait avoir un probable ralliement de ses anciens collaborateurs à l’opposition. Et pour couper l’herbe sous les pieds de leurs concurrents politiques, ils auraient conseillé à Macky Sall d’initier le rapprochement avec ces pions somme toute importants dans son dispositif. Les conseillers politiques à la Présidence n’ont pas non plus été en reste dans les consultations quasi informelles du chef de l’Etat, participant à convaincre le Président Sall de se prononcer publiquement sur ce qui ressemble fort bien, du moins pour le moment, au scellement d’une paix des braves. Parallèlement aux retrouvailles ainsi scellées, des proches d’ABC soulignent que l’homme est connu pour ses convictions et qu’il ne manquerait de formuler des suggestions de nouvelles formes de gouvernance pour le reste du mandat présidentiel, une fois devant le chef de l’Etat. «Ce ne seront pas des exigences pour son retour, mais des conseils sincères entre amis de longue date qui s’apprécient mutuellement et portant sur la restructuration du parti, la formation des militants et le respect des promesses faites aux Sénégalais en 2012. Tout militant honnête sait que ABC ne souhaite que la réussite au Président Sall», affirme ce proche de l’ancien candidat à la mairie de Saint-Louis.

C’est fort de tous ces paramètres et du fruit de ses analyses et sensations personnelles sans nul doute, que le Président Sall a finalement opté pour un rappel de ses collaborateurs. Un groupe de modérés, saluant la décision du Président Sall, estime néanmoins que c’était à lui tout seul d’éviter cette situation. «Ses relations avec ABC sont légendaires, il pouvait donc lui parler directement lors des dérapages médiatiques de notre frère, sa résolution à sanctionner négativement nos responsables défaits lors des dernières élections locales a été une grosse bourde.» Mais les deux revenants se sont-ils entièrement départis de leurs frustrations au sein de l’Apr et du gouvernement ? Dieu seul sait.

L’Observateur

Mahmoud Saleh : « Il y a un petit Dieu qui s’appelle Macky »

mahmouth salehIncroyable mais vrai ! Le Directeur de cabinet du président de la République, qui présidait l’atelier de restructuration et de vulgarisation des résultats du séminaire de Benno Bokk Yaakkar, a élevé Macky Sall au rang de Dieux. Demandant ceux qui gèrent les ressources de l’Etat à plus de rigueur et de transparence, Mahmoud Saleh les met en garde.  »
Avant que Dieu le Tout Puissant ne leur demande des comptes, c’est ici que cela va commencer. Car, il y a ici un petit Dieu qui s’appelle Macky Sall qui veille au grain ». Le Président Macky Sall, insiste Mahmoud Saleh, ne peut pas attendre la fin de son mandat pour procéder à la reddition des comptes. C’est en cours de mandat, avec l’Ofnac et d’autres organes de contrôle, que ceux qui exercent actuellement le pouvoir seront soumis. « Il ne s’agira plus d’attendre que l’on se présente devant Dieu le Tout Puissant pour dire comment tel ou tel autre dossier concernant la vie de la Nation a été géré », répète l’auteur du coup d’Etat rampant.