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Affaire «Aziz Dabala» : cinq choses à savoir sur Nabou Lèye

Nabou Lèye
Nabou Lèye

Avec les autres suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole, dont le tueur présumé, la danseuse sera déférée au parquet ce mardi, «sauf changement de dernière minute», annonce Seneweb. Si les mis en cause sont tous poursuivis, selon Libération, pour association de malfaiteurs, assassinats, actes de barbarie, vol aggravé et complicité de ces chefs, aucune précision n’est faite sur le rôle qu’aurait joué celle qui incarne «Soukèye» dans la série «Emprises» (Marodi). Seule piste sérieuse connue : elle aurait servi aux enquêteurs des déclarations contradictoires. L’Observateur a retracé l’histoire de cette danseuse devenue comédienne. Extraits.

1. Parents artistes

Nabou Lèye a été biberonnée à l’art. Entre une mère comédienne dans la mythique troupe Daaray Kocc et un père partagé entre les arts plastiques et le théâtre. «Le personnage de ‘Monsieur Kouamé’ est celui qui lui [son père, Thialiss Lèye] a valu une certaine renommée dans le milieu», souligne L’Observateur. Qui ajoute que «c’est dans ce décor que [Nabou Lèye] a vécu et effectué ses balbutiements dans la danse».

2. Ndèye Guèye   

Si «Aziz Dabala», qu’elle considère comme son «père et ami», a guidé ses pas dans le monde de la danse, c’est Ndèye Guèye qui a offert à Nabou Léye son premier cadre d’expression formel. Cette dernière a d’ailleurs l’habitude de rappeler, selon L’Observateur, que c’est au sein des «Gazelles», la troupe de Ndèye Guèye, qu’elle a des années durant consolidé ses talents de danseuse.

3. Bathie Seras   

Nabou Lèye est mère d’une fille qu’elle a eu avec l’ancien lutteur Bathie Seras. Elle n’avait que 15 ans, selon le journal du Groupe futurs médias (GFM). «Ma fille est née dans des conditions extrêmement difficiles. J’ai accouché dans une petite chambre avec tous les risques que cela comporte», avait-elle confié dans des propos repris par le quotidien d’information.

4. Actrice

Grâce à la danse, Nabou Lèye est devenue actrice. Elle incarne la danseuse «Soukèye», personnage principal de la série «Emprises» (Marodi). Deux saisons à son actif. Avant, pour ses débuts, elle a joué un rôle mineur dans «Dikone». Encore un rôle de danseuse.  Pour cette œuvre de Pikini production, rapporte L’Obs, c’est «Aziz Dabala» qui l’avait encouragée à passer le casting.

5. Youssou Ndour, Wally Seck…

Nabou Lèye a dansé pour de nombreux chanteurs dont les plus illustres sont sans doute Wally Seck et Youssou Ndour. «Lors du dernier concert de Bercy, en 2022, elle faisait partie de ceux qui ont agrémenté le spectacle du ‘Roi du mbalakh’», rappelle le journal de GFM.

Ousmane Sonko : “La Falémé est une question de sécurité nationale pour le gouvernement”

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko
’Je voudrais (…) clarifier que la question de la Falémé est une préoccupation pour le gouvernement qui a été soulevée régulièrement en Conseil des ministres mais également en conseil national de sécurité, puisque cela relève de la sécurité nationale’’, a-t-il dit.
 
Le Premier ministre répondait à une interpellation de Cheikhna Camara, maire de la commune de Ballou, dans le département de Bakel (Tambacounda), lors d’un Conseil interministériel consacré à l’approvisionnement en eau potable.
 
Selon le chef du gouvernement, ‘’des initiatives ont été prises, des instructions données par le ministre en charge des Mines, qui a pris un arrêté pour interdire toute exploitation tout au long de la Falémé sur une période de 2 ans’’.
 
Les Forces armées sont chargées d’assurer une surveillance stricte des sites, entre autres mesures phares, prises par les autorités sénégalaises.
 
Ousmane Sonko a fait remarquer que la situation de la Falémé est ‘’une question difficile’’ qui ‘’ne relève pas seulement du Sénégal”. ”Nous partageons le fleuve de part et d’autre avec nos voisins du Mali’’, a t-il souligné.
 
Il a rappelé que lors de sa visite à Bamako, cette question a été soulevée dans les échanges avec les autorités maliennes, notamment l’utilisation des produits néfastes tels que le mercure dans les zones aurifères.
 
M. Sonko estime que si le fleuve qui alimente le lac de Guiers est ‘’pollué’’, l’impact aussi [sera] aussi dommageable pour les populations de Dakar.
 
 

Scandale supposé à l’Onas: Thierno Alassane Sall denonce une mafia et tire sur Cheikh Tidiane Dièye

Le scandale présumé relatif à l’attribution de marchés publics par l’Onas ne laisse pas indifférent le parti de Thierno Alassane Sall. Dans une longue note, la République des valeurs/Reewu Ngor a fustigé l’intervention du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le dossier d’attribution de ces marchés qu’il juge illégale. Parlant ainsi d’une mafia, elle se pose des questions sur les motifs qui auraient poussé le ministre Dièye à se substituer à l’Onas dans cette affaire car ne disposant pas de la compétence pour sélectionner deux entreprises en vue de l’attribution directe de ce marché public.
Seneweb vous propose l’intégralité de leur communiqué

 

SCANDALE À L’ONAS : MAFIA AU CŒUR DU SYSTÈME DE L’ASSAINISSEMENT

La période sombre traversée, récemment, par notre pays nous rappelle constamment notre devoir citoyen de rester vigilants face à la gestion de nos gouvernants. Après avoir vécu ce traumatisme, les Sénégalais ne peuvent pas tolérer qu’une autorité étatique, quelle qu’elle soit, fasse l’objet d’accusations sérieuses d’une gestion douteuse et se soustrait à l’obligation de reddition des comptes. L’actualité relative à l’affaire de l’attribution litigieuse de marchés publics à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) montre clairement que les hautes autorités de notre pays concourent à empêcher l’éclatement de la vérité sur ce dossier polémique. Cette affaire est par ailleurs grave parce qu’elle semble accréditer l’idée profondément ancrée dans la mentalité collective que les pouvoirs publics, en dépit des changements de régimes, conservent le même système fait de mépris des difficultés des Sénégalais et de rivalités personnelles pour des prébendes. Une analyse holistique du dossier révèle, à tout le moins, une gestion corrompue ; l’histoire, les faits et le droit convergent vers un scandale.

 

Il est indéniable que l’intervention du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le dossier d’attribution de marchés publics par l’ONAS est illégale, à plusieurs égards. L’ONAS est un établissement public à caractère industriel et commercial, conformément à l’article 1er de la loi n° 96-02 du 22 février 1996. La gestion administrative et financière de l’ONAS est donc autonome. La tutelle exercée par le ministre chargé des Finances et le ministre chargé de l’Assainissement, au titre de l’article 20 du décret du 7 août 1996 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’ONAS, ne saurait servir de prétexte pour écorner cette autonomie. En vertu de l’article 2 du Code des marchés publics, l’ONAS est une autorité contractante compétente pour mener une procédure de passation de marché public. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Cheikh Tidiane Dièye, ne dispose juridiquement d’aucune prérogative lui permettant d’intervenir directement dans la procédure d’attribution de marchés publics par l’ONAS, en particulier d’en imposer l’arrêt. En dehors de l’autorité contractante, ici l’ONAS, seul le Comité de règlement des différends (CRD) de l’ARCOP (ex. ARMP) peut suspendre une procédure de passation de marché public. Il en résulte que le ministre Dièye s’est arrogé un pouvoir que la loi ne lui donne pas.

 

En outre, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ne disposait pas de la compétence pour sélectionner deux entreprises en vue de l’attribution directe d’un marché public de l’ONAS. Selon l’article 77 du Code des marchés publics, « Les marchés sont passés par entente directe lorsque l’autorité contractante engage directement les discussions avec un ou plusieurs opérateurs économiques et attribue le marché au candidat qu’elle a retenu ». L’autorité contractante étant l’ONAS, le Ministre Cheikh Tidiane Dièye n’avait ni le pouvoir de solliciter l’autorisation de la Direction centrale des marchés publics (DCMP), ni la compétence de choisir les entreprises attributaires. Tout l’argumentaire construit autour de l’urgence, des supposées surfacturations et de la mise en place d’une commission mixte (composée de représentants du ministère et de l’ONAS) n’y fait absolument rien. Il est évident que le Ministre Cheikh Tidiane Dièye a violé la loi en attribuant litigieusement les marchés publics de l’ONAS.

 

Il est légitime de poser la question des motifs qui auraient poussé Monsieur Dièye à se substituer à l’ONAS dans cette affaire. Aucun des arguments avancés pour justifier cette facturation n’est crédible. De plus, pourquoi DELTA et VICAS? Les hauts fonctionnaires mandatés par le Ministre pour porter sa parole (qui ne se gênent pas d’avouer qu’au moment de la nomination du M. Cheikh Dieng comme DG, rien n’a été entrepris à l’ONAS comme au ministère) ont essayé de justifier les capacités singulières de ces deux entreprises à exécuter les marchés litigieux dans les délais prévus sans donner un seul élément technique ; tout ce que nos hauts fonctionnaires ont trouvé à dire c’est que VICAS et DELTA en ont les capacités au regard de la présence dans les rues de la ville de leurs véhicules et de leurs agents. Désormais, toute entreprise pourra prouver ses capacités à exécuter convenablement un marché public en distribuant plusieurs tee-shirts et en louant des véhicules sur lesquels sont floqués ses marqueurs d’identité. Quel désastre !

 

L’histoire nous offre des révélations inattendues sur ces deux entreprises, VICAS et DELTA. Nous avons été surpris de découvrir que pendant la période 2019-2020, lorsque l’ONAS était sous la direction de M. Lansana Gagny Sakho (actuel PCA de l’APIX), beaucoup de marchés publics attribués par l’ONAS à VICAS et DELTA ont été annulés, soit par le Comité de règlement des différends de l’ARMP (aujourd’hui ARCOP), soit par la Cour suprême. Il est intéressant de constater que l’ONAS a décidé d’attribuer les marchés publics à VICAS et DELTA, parfois en ignorant les décisions des autorités compétentes.

 

Première affaire : Par décision n° 16/ARMP/CRD/DEF du 30 janvier 2019, le Comité de règlement des différends avait annulé l’attribution provisoire et ordonné la reprise de l’évaluation concernant un marché public de l’ONAS pour des travaux d’entretien et d’exploitation des réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales à Dakar et dans les autres régions. On précisera que les cinq lots que comprenait ce contrat ont été tous attribués à VICAS et DELTA, qui avaient agi tantôt individuellement, tantôt en Groupement (DELTA/VICAS). Au lieu de reprendre l’évaluation, l’ONAS a procédé à une nouvelle publication de l’avis d’attribution provisoire des marchés aux mêmes soumissionnaires, selon les mêmes critères et dans les mêmes circonstances. Alors que rien n’a été changé par rapport à sa décision précédente, le Comité de règlement des différends valide quand même cette nouvelle attribution. N’étant pas convaincue par ce changement de position du Comité, une entreprise soumissionnaire concurrente décide d’attaquer la décision du Comité de règlement des différends devant la Cour suprême. Par un arrêt du 12 mars 2020, La société « DELGAS ASSAINISSEMENT » c/ L’autorité de régulation des marchés publics dite ARMP, la Cour suprême annule la décision litigieuse, en considérant que la nouvelle attribution du marché a été faite en méconnaissance de la loi. Ayant obtenu gain de cause auprès de la Cour suprême dont les arrêts s’imposent à toutes les parties, donc à l’ONAS ici, l’entreprise soumissionnaire lésée n’est pas encore au bout de ses peines. En effet, l’ONAS avait littéralement refusé d’exécuter l’arrêt de la Cour suprême du 12 mars 2020. L’entreprise lésée se tourne vers l’ARMP pour obtenir la soumission de l’ONAS ; mais par lettre en date du 15 mai 2020, l’ARMP répond qu’elle ne disposait d’aucun pouvoir de coercition et de sanction contre l’autorité contractante, l’ONAS. En dernier recours, l’entreprise lésée saisit la Cour suprême à nouveau pour qu’elle contraigne l’ONAS à exécuter son arrêt du 12 mars 2020. La Cour suprême rejette la requête à travers son arrêt du 2 juillet 2020, La Société « DELGAS » c/La Direction centrale des Marchés Publics dite DCMP et autres, au motif que la loi ne lui donne pas des pouvoirs pour contraindre et mettre sous astreinte l’ONAS. En somme, l’ONAS dirigé par M. Lansana Gany SAKHO avait fait dans le banditisme juridique en se soustrayant à l’exécution d’un arrêt de la Cour suprême… pour attribuer des marchés publics à VICAS et DELTA.

 

Seconde affaire : Il s’agit aussi de l’une des plus sombres affaires rendues publiques dans la gestion de Monsieur Sakho, en tant que DG de l’ONAS. Il faut lire la décision n°152/19/ARMP/CRD/DEF du 29 septembre 2019 du Comité de règlement des différends pour s’en rendre compte. En l’espèce, l’ONAS avait lancé un marché public de curage et de faucardage réparti en trois lots. Au terme de l’évaluation des offres (au nombre de cinq au total), l’ONAS avait proposé d’attribuer provisoirement le lot 3 à VICAS. Saisi par une entreprise soumissionnaire, le Comité de règlement des différends avait ordonné la reprise de l’évaluation des offres (décision n°034/19/ARMP/CRD/DEF du 27 février 2019). Après la réévaluation, le marché a été attribué à DELTA, le partenaire de VICAS (rappelons que sur plusieurs marchés de l’ONAS, ces deux entreprises se sont constituées en groupement pour soumissionner ensemble). Par une autre décision, le Comité de règlement des différends a ordonné l’annulation de la seconde attribution provisoire du marché et la reprise de l’évaluation (décision n°070/ARMP/CRD/DEF du 29 avril 2019). Dans cette affaire, il est curieux de constater que l’ONAS tenait coûte que coûte à attribuer le marché à VICAS ou à DELTA, alors que l’offre de leur concurrent aurait été meilleure. Ainsi, refusant de se conformer à cette dernière décision du Comité de règlement des différends, l’ONAS saisit la Direction centrale des marchés publics (DCMP) pour avis afin de classer sans suite le marché. N’ayant pas pu attribuer légalement le marché à VICAS, l’ONAS avait simplement décidé de l’abandonner. La DCMP répond par un courrier en date du 19 juin 2019 en recommandant à l’ONAS de se conformer à la décision du Comité de règlement des différends.

 

Il est bon de se rappeler que ces affaires rocambolesques impliquant les entreprises VICAS et DELTA ont eu lieu, alors que Monsieur Lansana Gagny Sakho était le directeur général de l’ONAS. On peut se demander qui étaient les fonctionnaires procédant aux évaluations/attributions des marchés alors invalidés par l’ARMP ? Serait-ce (en partie au moins) les mêmes qui portent la parole du Ministre ?

 

Il est primordial de ne pas sous-estimer la probabilité qu’il y ait des lobbies qui pourraient mettre l’ONAS en échec. Deux entreprises qui ont été attributaires de l’essentiel des marchés publics de l’ONAS ces dernières années (sans résultats probants au regard de l’état des ouvrages confirmé par les inondations chroniques) ont été subitement plébiscitées en grandes entreprises capables de procéder au curage des canaux à Dakar et dans les régions en un temps record. M. Cheikh Dieng, ex. DG de l’ONAS, a pourtant fait état de l’existence de défaillances graves dans l’exécution des marchés au cours de ces dernières années.

 

Le Procureur de la République tient là une affaire grave qui doit être traitée avec le sérieux qui sied. Il avait fait preuve d’une diligence remarquée dans des affaires mineures pour réparer l’orgueil chatouillé du Président de la République ou du Premier ministre. L’affaire qui défraie la chronique est un test bienvenu sur la volonté de rupture. Cette volonté ne saurait être que des incantations psalmodiées au cours d’Assises. La vraie rupture est d’instruire cette affaire dans la plus grande rigueur et le maximum de transparence pour redonner confiance en la Justice. Il s’agit d’une affaire grave en ce qu’elle engage les ressources publiques mais surtout, elle touche à la raison fondamentale d’être des pouvoirs publics : offrir des services de base aux populations, garantir leur confort et prévenir les maladies et épidémies qui peuvent survenir lorsque des eaux stagnent. Nous voulons bien croire à la justice de notre pays. C’est pourquoi nous avons déposé une plainte contre X au bureau du Procureur de la République le 21 août 2024.

 

Au-delà de la Justice, il est essentiel de mettre en place une culture de rigueur et d’orthodoxie républicaine dans notre administration. L’intégration d’une telle culture aurait évité à M. Cheikh Dieng de se lancer dans une procédure douteuse pour acquérir une voiture.

 

À l’endroit du Président de la République et de son Chef de Gouvernement, nous rappelons cette paraphrase de Martin Luther King : « Soyez fidèles à vos écrits, à vos promesses et engagements d’être justes. »

 

Fait à Dakar, le 27 août 2024

Signature Protocole D’accord- Renégociation du contrat: Jean Michel DG ASER réussit une prouesse (Vidéo)

Bah Diakhaté se félicite d’avoir été le premier « prisonnier politique » du régime Diomaye-Sonko

Sorti de prison après 90 jours de détention, Bah Diakhaté se félicite d’avoir été le « premier prisonnier politique » du régime Diomaye-Sonko. Dans une déclaration publiée par le journal Le Quotidien, il revient sur les circonstances de son arrestation et exprime sa détermination à poursuivre son combat pour la République.

Diakhaté, ancien soldat, enseignant, et cadre de l’administration, souligne son dévouement à la nation sénégalaise. Il affirme avoir toujours œuvré pour le bien-être de ses concitoyens, que ce soit sur le champ de bataille en Casamance, en tant qu’éducateur, ou en tant que fonctionnaire public.

Militant de l’Alliance pour la République (APR) et leader du Mouvement des Activistes Républicains du Sénégal, il déclare avoir combattu une mouvance insurrectionnelle visant à déstabiliser le pays. Pour lui, cette lutte a culminé avec son emprisonnement, une conséquence, selon lui, de son engagement contre ceux qu’il considère comme les ennemis de la démocratie.

Diakhaté rejette toute accusation de faiblesse ou de compromission durant sa détention. Il affirme avoir affronté la justice avec intégrité, sans chercher à manipuler le système par des prétextes de maladie ou de grèves de la faim, une critique voilée contre certains de ses adversaires politiques.

Libéré après avoir purgé sa peine, Diakhaté exprime sa gratitude envers ses soutiens, tout en dénonçant les conditions de détention et les défis auxquels sont confrontés les magistrats. Il met en garde contre la politisation de la justice et appelle à une vigilance accrue face aux tentatives de le réduire au silence.

Affaire Aziz Dabala : Comment TikTok alimente la désinformation ?

Le mardi 20 août, aux environs de 22 heures, le corps sans vie d’Abdou Aziz Ba, surnommé Aziz DABALA, un célèbre danseur originaire de Pikine, a été retrouvé. Gisant à ses côtés, son jeune cousin Waly, tailleur de profession, également assassiné. Depuis lors, ce double meurtre est devenu le sujet de conversation numéro 1 au Sénégal. Cet événement a profondément ému l’opinion publique, surtout lorsque les détails concernant la découverte des corps ont été relayés par la presse.

Les forces de l’ordre mènent activement l’enquête pour identifier les coupables et faire toute la lumière sur ce crime odieux. Cependant, cette enquête officielle est entravée par l’intervention de nombreux « enquêteurs » autoproclamés sur TikTok, déterminés à mener leurs propres investigations. En l’espace de quelques jours, de Tiktok à Youtube, en passant par les sites d’actualité, des théories complotistes ont émergé, accusant des innocents et semant la confusion.

Cet article explore les mécanismes sous-jacents de TikTok qui favorisent la propagation de ces infox, ainsi que les impacts psychologiques sur les utilisateurs.

TikTok, dopamine et désinformation : comment l’algorithme piège les utilisateurs ?

TikTok compte au Sénégal environ entre 4,5 M et 5M d’utilisateurs connectés chaque mois selon des analyses effectuées sur Semrush pour une majorité de femmes ( 60% ). D’après une récente étude de Kantar qui date d’Avril 2024, c’est la deuxième plateforme au Sénégal en termes de consommation soit 63% derrière Whatsapp ( 91% ) et devant Youtube ( 59%) .

Comme d’autres plateformes sociales, c’est un terreau fertile pour les fake news. L’absence de modération stricte et la facilité avec laquelle les utilisateurs peuvent créer et partager des contenus contribuent à la prolifération rapide d’informations non vérifiées. Dans le cas de l’affaire Dabala, cela a conduit à l’accusation injuste de certains individus, montrant à quel point la désinformation peut être dévastatrice. En réalité, l’algorithme de TikTok est conçu pour maximiser l’engagement des utilisateurs en leur proposant du contenu similaire à ce qu’ils ont déjà visionné. Ce mécanisme crée une boucle d’exposition continue, renforçant les croyances des utilisateurs et les poussant à s’engager davantage, même avec des contenus trompeurs.

Tik Tok : une niche de dopamine

Chaque interaction avec une vidéo complotiste augmente la probabilité de voir d’autres vidéos similaires, alimentant une addiction aux contenus sensationnalistes. En outre, l’algorithme de TikTok n’est pas seulement conçu pour garder les utilisateurs engagés ; il exploite également le système de récompense dopaminergique du cerveau. La dopamine est un neurotransmetteur crucial dans le cerveau, souvent associé au système de récompense. Lorsqu’une personne reçoit une récompense, qu’elle soit tangible comme un gain financier ou abstraite comme un like sur une vidéo, son cerveau libère de la dopamine, créant une sensation de plaisir. Sur les réseaux sociaux comme TikTok, ce mécanisme est exploité pour maintenir l’utilisateur engagé. Chaque interaction positive avec une vidéo, que ce soit un like, un partage ou un commentaire, déclenche une libération de dopamine. Ce phénomène incite les utilisateurs à continuer de consommer du contenu, recherchant constamment cette gratification instantanée

Ainsi sur Tik Tok, chaque nouvelle vidéo, chaque nouveau like ou commentaire, déclenche une libération, un pulse de dopamine, rendant les utilisateurs accros à la plateforme. Cette quête de satisfaction instantanée, même inconsciente, pousse les utilisateurs à consommer des contenus sans discernement, amplifiant la propagation des fake news.

Pour comprendre cela, il faut aller en profondeur sur le fonctionnement de l’algorithme Tik Tok : THE LOOP EFFECT

The TIKTOK LOOP effect

L’algorithme de TikTok, souvent désigné comme l’un des plus efficaces pour capter l’attention des utilisateurs, joue un rôle central dans la propagation de la désinformation en raison de son fonctionnement basé sur la personnalisation extrême et la récompense immédiate.

En effet, TikTok utilise un algorithme de recommandation qui analyse minutieusement le comportement de chaque utilisateur : les vidéos qu’ils regardent, likent, partagent, ou commentent. Cet algorithme est conçu pour maximiser l’engagement en présentant du contenu similaire à ce que l’utilisateur a déjà montré de l’intérêt. Il faut également savoir que lorsqu’un utilisateur s’inscrit pour la première fois sur TikTok, l’algorithme ne connaît encore rien de ses préférences.

Pour remédier à cela, TikTok lui présente un ensemble varié de vidéos, “un paquet” couvrant différents sujets et styles. L’objectif est d’observer les interactions de l’utilisateur avec ces contenus : quels types de vidéos il regarde jusqu’à la fin, lesquelles il like, commente, ou partage. En fonction de ces premières interactions, l’algorithme affine rapidement ses suggestions, en se concentrant sur les types de vidéos qui ont retenu l’attention de l’utilisateur. Cette stratégie permet à TikTok de créer une expérience très personnalisée dès le début, augmentant ainsi l’engagement de l’utilisateur sur la plateforme.

Cependant, ce mécanisme peut aussi contribuer à la propagation de désinformation. Si un nouvel utilisateur interagit avec des vidéos contenant de la désinformation ou des théories complotistes, l’algorithme va rapidement lui proposer davantage de contenus similaires. Cela peut entraîner l’utilisateur dans une spirale de désinformation dès ses premiers jours sur la plateforme, renforçant ses croyances erronées.

Ce processus crée ce qu’on appelle une « bulle de filtre » ou « TikTok Loop », où les utilisateurs sont constamment exposés à des vidéos qui confirment leurs croyances ou leurs centres d’intérêt actuels, renforçant ainsi les mêmes idées encore et encore. On parle aussi d’algorithme de conditionnement.

Faisons l’exemple en tapant sur la barre de recherche Tiktok et la barre de recherche Google pour faire des recherches neutres sur la requête “ AZIZ DABALA “.

La recherche sur Google n’est pas aussi alarmante, mais la recherche sur Tiktok nous conditionne déjà sur le type de contenus qui puisse éveiller notre curiosité et attirer notre attention. Il nous propose ainsi des contenus chocs ou spectaculaires et nous conditionne ainsi à aller vers ces recommandations de recherches : “ KOUKO RAY “ CIMETIÈRE” HOMOSEXUEL”

Lorsque des vidéos désinformantes deviennent virales, l’algorithme les pousse à un nombre encore plus large d’utilisateurs, non seulement parce qu’elles suscitent de l’engagement (likes, partages, commentaires), mais aussi parce qu’elles sont jugées pertinentes pour d’autres utilisateurs au comportement similaire. Cela crée un effet de « loop », où la désinformation est continuellement amplifiée, donnant l’impression d’une véracité accrue.

De l’effet LOOP à la boucle virale de désinformation

Sur notre outil d’observation et d’analyse des réseaux sociaux, Talkwalker, on peut facilement observer un schéma de propagation. Où la désinformation commence sur TikTok, puis migre vers YouTube, Facebook, et enfin les sites d’actualités. Ce n’est pas un cycle linéaire, mais il peut être appelé boucle virale de désinformation ou cascade de désinformation multiplateforme. Voici les étapes observées :

Initiation sur Tik Tok :
TikTok, avec son effet loop qui favorise la viralité rapide. Les contenus sensationnalistes y trouvant un terrain fertile, les utilisateurs, souvent jeunes et enclins à partager des vidéos qui provoquent des émotions fortes, sont les premiers relais de la désinformation.
Propagation et accélération rapide sur X ( ex Twitter ) :
Sur Twitter, les informations provenant de TikTok peuvent rapidement être relayées par des utilisateurs influents ou des comptes avec de nombreux abonnés. Grâce à la nature succincte et rapide de Twitter, une rumeur ou une fausse information peut être retweetée des milliers de fois en quelques heures, augmentant considérablement sa visibilité.
X fonctionne également comme une chambre d’écho, où les utilisateurs suivent souvent des comptes qui partagent leurs croyances. Une fois que la désinformation s’est propagée sur Twitter, elle a tendance à être amplifiée par des groupes de personnes partageant les mêmes idées, renforçant la polarisation et solidifiant les croyances erronées.

Amplification sur YouTube:
YouTube, avec ses vidéos plus longues et ses algorithmes de recommandation, permet à ces rumeurs de se développer davantage. Des créateurs ou des médias vont souvent produire des vidéos d’analyse, souvent basées sur des informations non vérifiées issues de TikTok ou Twitter permettant également d’atteindre un public plus large et plus diversifié.
Echo sur Facebook et Whatsapp:
Facebook agira comme une chambre d’écho, où des communautés spécifiques (groupes fermés, pages) partagent ces vidéos YouTube ou créent de nouvelles discussions autour de ces théories. Whatsapp est aussi une plateforme où les générations plus âgées, moins familières avec la vérification de l’information en ligne, peuvent propager ces contenus à un autre public.

Légitimation par les sites d’actualités:
Les sites d’actualités en ligne, souvent en quête de clics, peuvent reprendre ces rumeurs sous prétexte de les démentir ou simplement parce qu’elles sont devenues « virales ». Cela donne une légitimité inattendue à la désinformation, qui passe ainsi de simple rumeur à sujet traité par les médias.

Biais cognitifs et Fake News : l’influence néfaste des créateurs de contenu

Ces 7 derniers jours, plus de 855 uniques auteurs ont créé des contenus sur l’affaire Aziz Dabala sur les réseaux sociaux. Ils sont soit de simples utilisateurs de Twitter, des médias avec un grand audimat, des blogs, des chaines Youtube ou des comptes tiktok de créateurs vivant aussi bien au Sénégal que dans la diaspora. Nous pouvons les diviser en 5 groupes :

Les « Faux enquêteurs »
Cette catégorie crée du contenu pseudo-investigatif en utilisant des indices non vérifiés ou des théories de leur propre invention. Leur objectif est souvent de générer du buzz en jouant sur les émotions des spectateurs. Leur influence est souvent renforcée par les biais cognitifs des utilisateurs, tels que le biais de confirmation, qui les pousse à croire et à partager ces contenus car ils confirment leurs idées préconçues.

Les médias sensationnalistes
Certains médias, souvent en quête de clics et de visibilité, relaient ces informations sans les vérifier rigoureusement. Ces médias peuvent être des chaînes YouTube, des blogs, ou même des sites d’actualités avec une audience importante. Ils contribuent à la diffusion massive des fake news en donnant à ces théories une apparence de légitimité. Ces relais renforcent le biais de disponibilité, où les informations qui sont les plus accessibles ou fréquemment mentionnées sont perçues comme plus crédibles par les consommateurs.

Les « fans » de théories complotistes
Ce groupe est composé d’utilisateurs qui sont déjà conditionnés à croire aux théories du complot. Ils se retrouvent souvent sur les réseaux sociaux où ils partagent et discutent activement de ces théories, contribuant à leur viralité. Ces utilisateurs souffrent souvent de biais de confirmation et d’un biais d’ancrage, où les premières informations qu’ils reçoivent (même si elles sont fausses) influencent fortement leur jugement.

Les amplificateurs de la Diaspora
Ces personnes, souvent basées à l’étranger, si elles ne sont pas créateurs de contenus, ont également une certaine influence auprès de leur entourage et sont enclins à relayer ces informations. Elles peuvent également être motivées par le désir de rester connectés à l’actualité de leur pays d’origine, le Sénégal, mais leur éloignement géographique les rend plus vulnérables à des informations non vérifiées.

Les utilisateurs ordinaires et partageurs involontaires
Il s’agit des utilisateurs qui ne produisent pas de contenu original mais partagent, commentent, ou likent les publications qu’ils voient. Ce sont des victimes. Mais ce groupe joue un rôle clé dans la viralité des fake news, car chaque interaction avec le contenu désinformant renforce sa diffusion sur les plateformes. Leur comportement est souvent guidé par un biais d’autorité (où ils font confiance aux créateurs de contenu populaires ) et un biais de confirmation.

En résumé, les biais cognitifs jouent un rôle crucial dans la façon dont les utilisateurs perçoivent et partagent les informations sur Tik Tok. Le biais de confirmation, par exemple, pousse les gens à rechercher des informations qui confirment leurs croyances préexistantes. Dans le contexte de l’affaire Dabala, ce biais a conduit de nombreux utilisateurs à croire aux théories les plus extravagantes, simplement parce qu’elles correspondaient à leurs craintes ou à leurs opinions. En plus, certains créateurs de contenu sur TikTok ont un pouvoir d’influence énorme, capable de façonner l’opinion publique surtout devant une audience jeune ou parfois illettrée. Malheureusement, dans des cas comme celui de l’affaire Dabala, ce pouvoir peut être utilisé de manière irresponsable, amplifiant la désinformation et causant des dommages irréparables à la réputation d’individus innocents.

Conclusion :

L’affaire Aziz Dabala est un triste rappel des dangers de la désinformation sur les médias sociaux comme Tik Tok. Alors que l’enquête continue dans le monde réel, il est crucial que les utilisateurs des réseaux sociaux adoptent une approche plus critique de la consommation de contenu et que les plateformes elles-mêmes renforcent leurs mécanismes de modération pour empêcher la propagation de fake news.

Il est également légitime que l’État du Sénégal prenne des mesures pour inciter ces plateformes comme Facebook, Youtube, Twitter, et TikTok à agir de manière responsable en imposant des obligations claires pour lutter contre la désinformation. Il ne s’agit pas de censure, mais cela pourrait inclure l’introduction de régulations spécifiques, des partenariats avec des fact-checkers locaux, et une transparence accrue sur les algorithmes qui favorisent la viralité des contenus. Seule une action concertée entre les utilisateurs, les plateformes, et les autorités pourra freiner l’impact négatif de la désinformation sur notre société.

L’information est la plus grande arme aujourd’hui dont disposent les Etats. Les stratégies de contournement de l’opinion sont aujourd’hui des “armes fatales” pour les entreprises et les gouvernements. Au-delà de la désinformation, il est crucial de reposer sur la table, le problème de la collecte des données par ces GAFAM.

Mahtarus.

Digital Strategist.

Avec Socialnetlink

Procureur de la République : Ibrahima Ndoye prend ses fonctions..

Le nouveau procureur de la République, Ibrahima Ndoye, a été installé hier dans ses nouvelles fonctions, en remplaçant Abdou Karim Diop.

Dans sa parution de ce mardi, Libération informe que la passation de service a eu lieu hier, lundi. L’ancien procureur de la République, Abdou Karim Diop, a été affecté à Tamba.

Cette décision a été prise par les nouvelles autorités lors du Conseil supérieur de la magistrature réuni au Palais le 9 août dernier

Affaire «Aziz Dabala» : cinq choses à savoir sur Nabou Lèye

Avec les autres suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole, dont le tueur présumé, la danseuse sera déférée au parquet ce mardi, «sauf changement de dernière minute», annonce Seneweb. Si les mis en cause sont tous poursuivis, selon Libération, pour association de malfaiteurs, assassinats, actes de barbarie, vol aggravé et complicité de ces chefs, aucune précision n’est faite sur le rôle qu’aurait joué celle qui incarne «Soukèye» dans la série «Emprises» (Marodi). Seule piste sérieuse connue : elle aurait servi aux enquêteurs des déclarations contradictoires. L’Observateur a retracé l’histoire de cette danseuse devenue comédienne. Extraits.

1. Parents artistes

Nabou Lèye a été biberonnée à l’art. Entre une mère comédienne dans la mythique troupe Daaray Kocc et un père partagé entre les arts plastiques et le théâtre. «Le personnage de ‘Monsieur Kouamé’ est celui qui lui [son père, Thialiss Lèye] a valu une certaine renommée dans le milieu», souligne L’Observateur. Qui ajoute que «c’est dans ce décor que [Nabou Lèye] a vécu et effectué ses balbutiements dans la danse».

2. Ndèye Guèye

Si «Aziz Dabala», qu’elle considère comme son «père et ami», a guidé ses pas dans le monde de la danse, c’est Ndèye Guèye qui a offert Nabou Léye son premier cadre d’expression. Cette dernière a d’ailleurs l’habitude de rappeler, selon L’Observateur, que c’est au sein des «Gazelles», la troupe de Ndèye Guèye, qu’elle a des années durant consolidé ses talents de danseuse.

3. Bathie Seras

Nabou Lèye est mère d’une fille qu’elle a eu avec l’ancien lutteur Bathie Seras. Elle n’avait que 15 ans, selon le journal du Groupe futurs médias (GFM). «Ma fille est née dans des conditions extrêmement difficiles. J’ai accouché dans une petite chambre avec tous les risques que cela comporte», avait-elle confié dans des propos repris par le quotidien d’information.

4. Actrice

Grâce à la danse, Nabou Lèye est devenue actrice. Elle incarne «Soukèye», personnage principal de la série «Emprises» (Marodi). Deux saisons à son actif. Avant, pour ses débuts, elle a joué un rôle mineur dans «Dikone». Pour cette œuvre de Pikini production, rapporte L’Obs, c’est «Aziz Dabala» qui l’a encouragée à passer le casting.

5. Youssou Ndour, Wally Seck…

Nabou Lèye a dansé pour de nombreux musiciens dont les plus illustres sont sans doute Wally Seck et Youssou Ndour. «Lors du dernier concert de Bercy, en 2002, elle faisait partie de ceux qui ont agrémenté le spectacle du ‘Roi du mbalakh’», rappelle le journal de GFM.

Dissolution du CESE et du HCCT : El Malick se réjouit et annonce une économie de 15 milliards FCFA

Le Président Diomaye Faye a franchi lundi une étape décisive en procédant à la dissolution du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) ainsi que du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Et le ministre des Transports El Malick Ndiaye s’en félicite.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé au Président de l’Assemblée nationale une demande de convocation du Parlement en session extraordinaire. Cette session, prévue pour le 29 août 2024, se concentrera sur l’examen d’un projet de loi visant à modifier la Constitution pour supprimer deux organes importants : le Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Après le CNDT, c’est le tour du CESE et du HCTT. La rationalisation des dépenses de l’Etat en marche avec une économie de 15 milliards x 5ans! », a déclaré sur X le ministre des Transports Terrestre et Aériens, El Malick Ndiaye.

Cette décision audacieuse s’inscrit dans une volonté de réformer en profondeur les institutions du pays, symbolisant un tournant majeur dans la gouvernance sénégalaise.
Par cette action, le Président Faye vise à rationaliser les dépenses publiques et à recentrer les ressources sur des projets jugés plus prioritaires pour le développement national.

Cette initiative a suscité un large débat sur la scène politique, certains saluant le courage et la vision du président, tandis que d’autres expriment des inquiétudes quant aux implications de cette dissolution pour l’équilibre institutionnel du pays.

Affaire de double meurtre à Pikine : le 7eme suspect activement recherché…

Les six (6) personnes mises en cause, dont le présumé meurtrier Mamadou Lamine Diao, son oncle paternel Ousseynou Diao, la danseuse Nabou Léye, ainsi que les autres suspects, seront déférées devant le parquet de Pikine-Guediawaye pour « association de malfaiteurs, assassinat avec actes de barbarie, vol aggravé et complicité ».

 

Selon Libération, le septième suspect, qui joue à cache-cache avec les enquêteurs, est activement recherché.

En guise de rappel, le double meurtre d’Aziz Dabala et de Boubacar Gano alias Waly a eu lieu pendant la nuit du Magal, au quartier Dianatou Mahwa, et les suspects ont été arrêtés par les gendarmes.

Grand Yoff : Un chauffeur de taxi tu3 après des échanges de tirs…

Un conducteur de taxi a été trouvé mort ce lundi soir à Grand Yoff.

Selon le journaliste Cherif Dia, qui n’a pas voulu donner plus de détails sur la TFM, le taximan a été tué après que des échanges de tirs ont été entendus.

« Diomaye et Sonko ont refusé à Touba ce qu’ils ont accordé à Mélenchon » ( Bougane Gueye Dany)

D’après le leader du mouvement Guem Sa Bopp / Les Diambars, c’est une scène de théâtre que le duo Diomaye-Sonko ont monté en se rendant dans la ville sainte sachant que le Cheikh Omar Diagne adresse une lettre au comité d’organisation du Grand Magal de Touba lui refusant l’accueil des hôtes au King Fahd Palace.. « C’est un Grand Théâtre de Sonko et Diomaye à Touba. Lorsqu’ils se rendaient à Touba, ils savaient déjà que la présidence (lettre datée au 31 juillet) avait refusé d’accueillir les invités du khalife. Arrêtez ce cinéma ! » a pesté Bougane Gueye Dany considérant que « le tandem a refusé à Touba, ce qu’il a accordé à Melenchon défenseur du mariage  » Góor-jigéen ». « . « Et bientôt, vous l’accorderez à Macron », ajoute le président de Guem Sa Bopp.

 

Selon Bougane, « le Sénégal de Bamba ne sera jamais un bastion des « Frères musulmans ».

« Honte à vous. Le bon musulman s’inscrit dans la droiture (jubb), alors Jubanti Onas c’est déjà un gros chantier pour la transparence » rappelle le candidat déclaré de la dernière présidentielle.

Affaire Dabala : révélations sur le passé carcéral des suspects

Six personnes, arrêtées dans le cadre du double meurtre de Pikine Technopole, seront déférées ce mardi au Parquet de Pikine-Guédiawaye. Il s’agit des nommés Serigne S., Oumar G., Mamadou Lamine Diao alias Modou Lô, Assane D., Ousseynou D. et Nabou Lèye, liste L’Observateur. La même source affirme que « les suspects sont, pour la plupart, des repris de justice bien connus dans la banlieue ».

La preuve, « le nommé Oumar G. a été arrêté dans le passé pour meurtre », appuie le journal du Groupe futurs médias (GFM).

Olympiade Des mathématiques : Le Sénégal passe de la 12e à la 7e place, une progression remarquable

Le Sénégal a fait un bond significatif lors de la dernière édition de l’Olympiade des Mathématiques, passant de la 12e à la 7e place au classement général. Cette avancée témoigne des efforts croissants dans l’amélioration de l’enseignement des sciences et des mathématiques dans le pays.

 

Les Olympiades Africaines de Mathématiques, qui se sont tenues à Johannesburg (Afrique du Sud) du 10 au 20 août 2024, ont été marquées par une performance remarquable du Sénégal.

Les jeunes mathématiciens sénégalais ont su faire preuve de rigueur, de créativité et d’une grande capacité à résoudre des problèmes complexes, rivalisant ainsi avec les meilleures équipes internationales. Ce résultat reflète non seulement leur talent, mais aussi les efforts conjugués du ministère de l’Éducation, des enseignants, et des institutions éducatives qui ont mis en place des programmes d’accompagnement et de préparation intensifs pour ces compétitions.

Cette performance historique du Sénégal sur la scène internationale contribue à renforcer l’image du pays comme un foyer de jeunes talents prometteurs en sciences. Elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités pour les participants, tels que des bourses d’études dans les plus grandes universités du monde, des stages dans des institutions de recherche de renom, et une reconnaissance accrue de leurs compétences dans le domaine des mathématiques.

Au-delà de la fierté nationale, cette progression symbolise un encouragement pour les jeunes générations, prouvant que le Sénégal a sa place parmi les nations où l’excellence académique en sciences est une réalité. Les autorités espèrent que ce succès servira de catalyseur pour attirer davantage de jeunes vers les filières scientifiques et renforcer l’enseignement des STEM (sciences, technologies, ingénierie, mathématiques) dans tout le pays.

Affaire Dabala: Le présumé meurtrier, Nabou Léye et cie déférés ce mardi

La Division des investigations criminelles a pratiquement bouclé l’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine Technopole.

A cet effet, le présumé meurtrier Mamadou Lamine Diao, son oncle paternel Ousseynou Diao, la danseuse Nabou Léye et les autres suspects interpellés seront présentés, ce mardi, au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye , sauf changement de dernière minute.

L’information a été confiée à Seneweb par une source autorisée proche du dossier.

Pour rappel, le danseur Aziz Dabala et Boubacar Gano alias Waly ont été atrocement tués dans un appartement situé à Pikine Technopole. Le double meurtre avait suscité l’indignation générale

Mais la gendarmerie nationale par le biais de sa brigade spéciale de Touba avait réussi à faire tomber « l’homme le plus recherché au Sénégal « . Arrêté pendant la nuit du magal au quartier Dianatou Mahwa par les gendarmes, Mamadou Lamine Diao dit Modou Lo a été mis à la disposition de la Dic.

Dissolution CESE et HCCT : Si BBY ne soutient pas l’initiative de Diomaye, sa chute politique est inévitable

Le Président Diomaye Faye a adressé, lundi, une demande au Président de l’Assemblée nationale pour convoquer une session extraordinaire ce jeudi 29 août, visant à dissoudre des institutions telles que le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

Cette initiative, portée par Diomaye Faye et Ousmane Sonko, s’inscrit dans les promesses de campagne des nouvelles autorités et pourrait se concrétiser si l’Assemblée nationale suit la démarche du Président Faye ce jeudi.

 

Le Président Diomaye Faye a adressé, lundi, une demande au Président de l’Assemblée nationale pour convoquer une session extraordinaire ce jeudi 29 août, visant à dissoudre des institutions telles que le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

Cette initiative, portée par Diomaye Faye et Ousmane Sonko, s’inscrit dans les promesses de campagne des nouvelles autorités et pourrait se concrétiser si l’Assemblée nationale suit la démarche du Président Faye ce jeudi.

La suppression de ces deux institutions par le chef de l’État s’inscrit dans les préparatifs des élections législatives, avec la dissolution de l’Assemblée nationale comme première étape.

Bien que le groupe parlementaire BBY détienne une majorité relative susceptible de s’opposer à cette suppression, nécessitant l’approbation des 3/5 des députés, la situation pourrait s’avérer piégeuse.

Si BBY rejette cette initiative à l’approche des élections législatives, elle risque d’attirer la colère populaire, car la suppression de ces deux institutions est un souhait largement partagé par les Sénégalais depuis longtemps. Un refus de leur part pourrait donner carte blanche au Président Diomaye Faye pour dissoudre l’Assemblée nationale et s’assurer une nouvelle majorité législative qui soutiendrait ses réformes, un acte qui serait applaudi par la population mais au détriment de BBY.

Consciente de l’importance de cet enjeu, BBY, dont les rangs se rétrécissent chaque jour, a convoqué ses membres ce mardi 27 août à 17 heures pour décider soit de se conformer à cette initiative, soit de préparer une riposte.

En fin de compte, BBY se trouve à un tournant décisif : rejeter l’initiative du Président Faye pourrait la conduire à sa perte, car les Sénégalais ne manqueraient pas de lui faire payer cette décision. En revanche, soutenir la dissolution pourrait atténuer les dégâts, permettant à BBY ou à l’APR de préserver une voix influente au sein de la Nouvelle Assemblée nationale issue des législatives.

Dissolution du Cese et du Hcct: Pr Diomaye convoque l’Assemblée nationale

Bassirou Diomaye Faye
Bassirou Diomaye Faye
S’achemine-t-on vers la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) ? En tout cas, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a posé le premier acte. En effet, il a, conformément à l’article 63 de la Constitution, convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire, ce jeudi 29 août, pour l’examen du projet de loi portant sur la dissolution de ces institutions, informe une note de la présidence de la République.
 
Cette dissolution, rappelons-le, est une promesse électorale du candidat de Pastef à la dernière élection présidentielle. 
 
La majorité parlementaire va-t-elle lui faciliter la tâche ? Les Sénégalais seront édifiés dans les prochains jours. 
 
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a dissous, le 7 août dernier, la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), dirigée par Benoit Sambou. 

RFM : La réaction de Sidath Thioune après sa suspension

RFM : La réaction de Sidath Thioune après sa suspension

GFM : Voici les propos qui ont valu à Sidath Thioune sa suspension

Un  document signé par le directeur général par intérim de la RFM, Babacar Fall a annoncé la suspension de l’animateur Sidath Thioune, jusqu’à nouvel ordre. Une sanction prise après un post sur les réseaux sociaux.
 
Dans cette publication vidéo, justement, l’animateur de la RFM a reproché à sa maison mère, la GFM, d’avoir publié des vidéos datant de plusieurs années sur la rencontre entre Ousmane Sonko et Serigne Mountakha Mbacké lors du Grand Magal. Et dans la même vidéo, Sidath Thioune ne manque pas de dire que la télé (TFM) était surnommée « Télé Faral Macky ». 
 
Voici l’intégralité de sa vidéo qui a poussé les dirigeants de GFM à le sanctionner.

Affaire Sidy Diop : la sentence est tombée

Sidy Diop vient d’être relaxé par le tribunal de grande instance de Dakar pour le délit d’usage de faux. Cependant, l’artiste chanteur est jugé coupable pour le délit de conduite sans permis. Il est ainsi condamné à payer une amende de 150 000 Francs CFA.

Le juge a ainsi suivi la requête de la représentante du parquet qui avait demandé la relaxe au bénéfice du doute pour le délit de faux et de déclarer le prévenu coupable des délits de défaut de permis et d’assurance.

RFM : l’animateur Sidath Thioune interdit d’antenne jusqu’à nouvel ordre

Sidath Thioune
Sidath Thioune
Dans une note de la direction générale de la Radio Futurs Médias (Rfm), il est apparu que l’animateur Cheikh Sidath Thioune a été de nouveau rappelé à l’ordre. « Il nous a été donné de constater à travers une Vidéo diffusée dans les réseaux sociaux de votre part, que vous jetiez le discrédit sur le groupe Futurs Médias », prétexte la correspondance qui décide, par conséquent de notifier à l’animateur une interdiction d’antenne à compter de ce lundi 26 Août 2024 jusqu’à nouvel ondre. Pour rappel, Sidath Thioune a, il y’a quelques mois, été notifié pour avoir tenu des propos à l’encontre de la direction de la radio.
Urgent: Sidath Thioune suspendu de la RFM jusqu'à nouvel ordre - Direct28

Annonce de départ de M. Birahim Touré Directeur de l’information de Leral TV et Leral FM et Assurance de la Stabilité Financière de Leral Media

Nous souhaitons informer notre communauté que M. Birahim Touré, après près de deux ans de service en tant que Directeur de la radio et Directeur de l’information de Leral TV et Leral FM, a décidé de créer sa propre entreprise. Nous tenons à le remercier pour son engagement, son dévouement et les valeurs de respect et de confiance qui ont marqué notre collaboration.

Nous sommes fiers de rappeler que le Groupe Leral Media ne connaît aucun arriéré de paiement de salaire et n’a aucun problème avec le fisc. Notre gestion transparente et responsable continue de garantir la stabilité et le bien-être de nos employés.

Nous souhaitons à M. Birahim Touré beaucoup de succès dans ses futurs projets et nous restons convaincus que cette nouvelle étape lui permettra de grandir davantage dans sa carrière.

Le Groupe Leral Media reste engagé à fournir une information de qualité et à maintenir un environnement de travail serein et respectueux pour tous ses collaborateurs.

Burkina: plusieurs dizaines de morts dans une attaque dans le Centre-nord

attaque dans le Centre-nord

Des hommes armés, qualifiés de « terroristes » par les autorités burkinabè, ont tué samedi plusieurs dizaines de personnes, dont des civils, dans le Centre-nord du Burkina Faso, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources locales et sécuritaires.

« Nous déplorons plusieurs dizaines de morts, civils comme FDS (force de défense et de sécurité), ainsi que de nombreux blessés », a indiqué une source sécuritaire sous couvert d’anonymat, confirmant l’attaque dans le village de Barsalogho.

Les blessés « ont été évacués à Kaya », le chef lieu de la région Centre-nord, à environ 45 km du lieu de l’attaque, a ajouté la même source.

« Hier (samedi), aux environs de 09H00 (locale et GMT), des groupes terroristes ont attaqué le village, tuant de nombreux civils et éléments de sécurité », a indiqué un habitant de la zone joint par l’AFP.

L’attaque n’a pour l’instant pas été revendiquée par les groupes armés de la zone, principalement liés à Al-Qaïda.

Selon un autre riverain, les victimes sont principalement de « jeunes civils, sortis en nombre pour aider les soldats à creuser des tranchées autour de la ville, pour se prémunir « d’éventuelles attaque des groupes armés terroristes ».

« On a enterré une grande partie des victimes ce dimanche », a-t-il précisé.

Une deuxième source sécuritaire a déclaré que « la riposte des soldats et des VDP (volontaires pour la défense de la patrie, nom donné au supplétifs civils qui se battent aux côtés de l’armée) ont permis de neutraliser plusieurs terroristes et éviter un plus grand drame ».

Selon une source hospitalière à Kaya, plus d’une centaine de blessés ont été acheminés jusqu’au plus grand centre médical de la ville.

Dimanche, dans une note interne consulté par l’AFP, la directrice générale du centre hospitalier régional de Kaya, Safoura Yaméogo, a invité l’ensemble du personnel médical d’astreinte et de repos à se mobiliser face à une « urgence liée à un afflux massif de patients depuis la matinée du (samedi) 24 août ».

Depuis 2015, le pays est très régulièrement frappé par des attaques de groupes jihadistes qui ont fait plus de 20.000 morts – civils et militaires – dont près de 3.800 cette année, selon l’ONG Acled qui répertorie les victimes de conflits dans le monde.

Les autorités ne communiquent plus depuis des mois sur ces violences, qui continuent d’endeuiller le pays.

Le chef du régime burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en septembre 2022, avait promis de faire de la lutte contre le « terrorisme » sa « priorité ».

Mairie de Ziguinchor : le FRAPP pointe du doigt la gestion de Djibril Sonko

Ziguinchor : le FRAPP
Ziguinchor : le FRAPP
Beaucoup de personnes à Ziguinchor font état des blocages notés dans la gestion des affaires courantes de la municipalité depuis l’élection de Djibril Sonko, remplaçant d’Ousmane Sonko.
Face à ces situations, le coordonnateur du FRAPP à Ziguinchor a interpellé l’édile sur un certain nombre de projets lancés dans la commune et qui ne voient pas d’avancées conséquentes.
« En ma qualité de membre de la société civile, je me permets de vous interpeller en vue de nous aider à calmer nos esprits de ces questions qui hantent nos sommeils et qui ont une certaine légitimité. Il s’agit du monument aux morts ; du jardin public des HLM Néma ; de la réhabilitation du marché Mariam Diedhiou ; de la réhabilitation du stade Jules François Bocandé ; de la réhabilitation et de l’extension du marché de Baneto ; le pavage des routes de la commune ; le projet de lotissement de certains sites tels que Diabir Complémentaire, Cite Peul Kandialang, Diéfaye et Djibock. Il est noté également des blocages ou des lenteurs autour des autorisations d’abattage et de construction. Les demandes d’occupation de domaine public aussi sont en train de connaître de sérieux blocages ; entre autres’’, révèle Cheikh SY Coordonnateur de FRAPP à Ziguinchor.
Ce membre de la société civile ajoute que beaucoup de pères et mères de familles ont fait des prêts à la banque et attendent la mairie depuis 2022 pour faire les travaux.
« Ont-ils encore cet argent, après plus de deux ans d’attente ? ‘’ s’interroge M. Sy.
À la mairie de Ziguinchor, le maire Djibril Sonko est désormais le seul signataire contraire à Ousmane Sonko qui avait attribué la signature à l’adjoint Abdou Sané.
‘’Pourquoi, seul l’état civil fonctionne au niveau de la mairie? Le maire a-t-il procédé à la distribution des délégations de signatures pour faciliter le traitement de certains dossiers urgents et importants? Si ce n’est pas encore fait, qu’est-ce que le Maire attend encore après 2 mois à la tête de la Mairie de Ziguinchor? ‘’ s’interroge le coordinateur de FRAPP qui attend une réponse de la part de l’édile de la commune de Ziguinchor.

Thiaroye : Endormi sur la route, un Talibé de 10 ans écrasé par camion…

Talibé
Talibé
Un terrible accident s’est produit dans le quartier Djeddah Thiaroye Kao, anciennement appelé Guy Fatou Maïga, dans la banlieue de Dakar. Un jeune talibé de 10 ans, répondant au nom de F. Baldé, a été accidentellement tué par un camion de ramassage d’ordures. Selon le journal « Les Échos », le drame s’est déroulé dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 août dernier, vers 22 heures.
Le véhicule était stationné dans la localité.
Le jeune talibé, pris de sommeil, s’était retiré sous le camion et s’y était endormi. Ignorant la présence de l’enfant endormi sous le véhicule, le chauffeur a démarré et a roulé sur lui. Le jeune garçon a été écrasé sous les pneus du véhicule. Alertés, des témoins oculaires ont rattrapé le conducteur au niveau de la station d’essence Texaco.
Livré à la police de Thiaroye, le chauffeur a été placé en garde à vue, puis présenté au parquet. Il fait l’objet de poursuites pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, entre autres. Ce terrible accident a plongé le quartier dans l’effroi.

Mpox ou la Variole du Singe : « Le Sénégal est en alerte maximale » (MSAS)

Mpox ou la Variole du Singe : Le Sénégal
Mpox ou la Variole du Singe : Le Sénégal

Aucun cas de de la variole du singe n’est détecté au Sénégal. C’est le directeur de la Prévention au ministère de Santé qui a apporté cette précision de taille. Mamadou Ndiaye a présidé ce lundi 26 août 2024 à Dakar un atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe.

Face à la presse, le médecin tient à rassurer les populations des mesures prises par l’Etat. Il précise que le Sénégal est en alerte maximale. « Le ministère de la Santé prend très au sérieux cette maladie. Le Sénégal est en alerte maximale.  Nous saluons cette initiative qui permet aux pays membres de la CEDEAO de mutualiser leur force pour faire face à cette maladie. Notre préoccupation, c’est qu’elle ne devienne pas une pandémie. Nous vous rassurons qu’il n’y a pas encore de cas au Sénégal. Mais nous sommes sur la prévention. C’est pourquoi nous en avons informé tout le monde »,  renseigne le médecin.

L’atelier est organisé par l’organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar. Cet atelier réunit pour une semaine le personnel des laboratoires de référence des 15 pays de la CEDEAO de la Mauritanie et du Rwanda.

Jugement de Sidy Diop : Ses avocats plaident pour une dispense de peine (Me Tall)

Me Tall
Me Tall

Sidy Diop, actuellement jugé, a exprimé ses excuses devant le tribunal. Ses avocats, dont Me Tall, ont souligné que leur client a tiré de précieuses leçons de cette expérience.

Selon Me Tall, si Sidy Diop devait être condamné, ils demanderaient une dispense de peine, offrant ainsi une seconde chance à leur client sans qu’une peine ne soit prononcée à son encontre. Malgré son jeune âge, avance Me Tall, il n’a jamais été impliqué dans d’autres délits.

Sidy Diop, arrêté lundi dernier par la gendarmerie de Hann pour défaut de permis de conduire et d’assurance automobile, a présenté ses sincères excuses.

Même le procureur de la République a laissé la décision à la sagesse du tribunal, reconnaissant ainsi que Sidy mérite la clémence, a ajouté l’un de ses avocats.

Transfert : Habib Diallo quitte Al Shabab mais reste en Arabie Saoudite

Habib Diallo
Habib Diallo
Recruté l’année dernière en provenance de Strasbourg, Habib Diallo n’a pas réussi sa première saison en Arabie Saoudite. Ce qui a poussé son club à se séparer de lui.
 
Pisté par plusieurs clubs de Ligue 1 française, l’international sénégalais (30 sélections, 7 buts), auteur de 6 buts et 3 passes décisives en 30 rencontres la saison passée, va changer de club. 
 
Cependant, Habib Diallo va rester dans le championnat saoudien. 
 
En effet, Al Shabab a prêté l’attaquant sénégalais au club de Damac jusqu’à la fin de la saison en cours. 
 
L’ancien joueur de Génération Foot aura l’occasion de se relancer dans son nouveau club aux côtés de l’international guinéen François Kamano et de l’international camerounais Georges-Kévin Nkoudou.

Sécurisation du Magal: La police interpelle 428 individus dont 111 déférés

Sécurisation du Magal: La police
Sécurisation du Magal: La police
Après le Magal, la police nationale par le biais de son Bureau des Relations publiques a livré le bilan de ses opérations de sécurisation pendant la célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba.  D’après le communiqué signé par le commissaire Mohamed Guèye, 428 individus ont été interpellés pour divers motifs. Également, plus de trois kg de drogue ont été saisis par les limiers. Voici l’intégralité du communiqué.

 
 
 
 » Communiqué
La 130ème édition du grand Magal de Touba a été célébrée ce 23 août 2024. Pour sacrifier à la tradition, des millions de fidèles et pèlerins ont convergé vers la ville sainte.
 
Ainsi, dans le cadre de la prise en charge des besoins sécuritaires de ce grand événement religieux, notamment dans les zones de Touba, Mbacké et Diourbel, la Police nationale a déployé un dispositif de quatre mille trois cent trente et un (4331) fonctionnaires de police, composé d’agents en civil, d’autres en tenue et des moyens logistiques conséquents.
 
 
Celui a été complété par des technologies de surveillance à la pointe composées d’un réseau de caméras et des drones de surveillance qui ont permis une plus grande proactivité dans la
prise de décision.
 
Il s’agissait principalement, pour la Police nationale, de garantir un bon déroulement du Magal à tous les fidèles, à travers une action robuste de lutte contre la délinquance et toutes les formes de criminalité, assurer une plus grande fluidité de la circulation particulièrement difficile en ces moments d’hivernage, lutter contre les facteurs d’insécurité routière et assurer le service d’ordre
dans toute la ville.
 
Au terme de cette mission, le bilan des différentes activités de la Police nationale se présente comme suit :
 
Quatre cent vingt-huit (428) individus ont été interpellés pour diverses infractions et cent-onze (111) présentés au parquet dont : 32 pour vol et vol aggravé, 1 pour meurtre, 1 pour tentative de viol, 1
pour coups et blessures volontaires et détention et trafic de chanvre indien, 2 pour association de
malfaiteurs et vol, 6 pour offre et cession de chanvre indien, 37 pour détention et usage de chanvre
indien, 2 pour abus de confiance, 2 pour association de malfaiteurs, détention et mise en circulation
de faux billet de banque, 1 pour coups et blessures volontaires, détention illégale d’arme à feu et
détention de chanvre indien aux fins d’usage, 1 pour viol, 8 pour détention et usage collectif de
chanvre indien, 1 pour offre et cession de stupéfiant, 5 pour détention et trafic de chanvre indien,
détention illégale d’arme blanche, 2 pour association de malfaiteurs, détention illégale d’arme blanche et d’arme à feu artisanal, 2 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, 1 pour outrage à agent, 1 pour rébellion, 2 pour détention et usage collectif de Skunk et haschich, 3pour offre et cession de chanvre indien.
 
Trois virgule quatre cent cinquante (3,450) kilogrammes et deux cent quatre-vingt-deux
(282) cornets de chanvre indien, dix-neuf (19) pilules d’ecstasy, un (1) sachet de skunk, une (1) pierre et un (1) joint de haschich ont été saisis ;
Deux mille neuf cent cinquante-six (2956) pièces afférentes à la conduite des véhicules ont été saisies ; trois cent cinquante-huit (358) véhicules mis en fourrière et deux-cent vingt-et-une (221) motos immobilisées dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière ; Cinquante-quatre (54) accidents de la circulation ont été constatés dont, vingt-sept (27) avec blessures corporels, vingt-cinq (25) avec dégâts matériels et deux (02) mortels ;
Trente-trois (33) enfants égarés ont été retrouvés ou recueillis, dont douze (12) parmi eux remis à leur famille et dix-huit (18), au service de l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO).
Sur le volet des consultations médicales gratuites initiées cette année, par le service de santé de la Police nationale, cent cinquante-huit (158) consultations ont été enregistrées avec deux (2) malades évacués.
Fait à Touba, le 26 août 2024″
 
LE BUREAU DES RELATIONS PUBLIQUES
 

DIC : 3 personnes arrêtées pour falsification de la signature de Ousmane Sonko

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Trois (3) individus sont actuellement dans la cave du tribunal de Dakar. Ils sont arrêtés par la Division des investigations criminelles (DIC) de la police judiciaire pour “faux et usage de faux portant sur un document administratif“, “usurpation de fonction“, et “escroquerie“.

Selon nos confrères de Kéwoulo, ce sont les services du ministère de l’Intérieur qui ont saisi la DIC.
 
En effet, les nommés Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El hadj Mamadou Diallo et Aly Bamanka sont soupçonnés d’avoir confectionné un cachet de la Primature et écrit à des autorités étatiques étrangères pour obtenir d’elles des audiences et même des services.
 
En imitant la signature de Ousmane Sonko, ils ont demandé et obtenu une audience auprès du Premier ministre de Libye.
 
Par ailleurs, renseigne toujours nos sources, ce dernier, après les avoir reçus, en a discuté avec un Sénégalais.  Il a contacté les services de la primature qui ont câblé le ministre de l’Intérieur.
 
Arrêtées au moment où elles s’apprêtaient à se rendre dans un autre pays africain, ces personnes ont été entendues par les services du commissaire Adramé Sarr.
Finalement, après la durée légale de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet ce lundi, et attendent de faire face au procureur de la République.

Procès Sidy DIOP : Le parquet demande au tribunal de déclarer l’artiste coupable

Le chanteur Sidy Diop a fait face au juge ce lundi 26 août au tribunal des flagrants délits de Dakar pour défaut de permis de conduire et d’assurance.

Pour le défaut de permis de conduire m, l’artiste chanteur a reconnu les faits qui lui sont reprochés devant le juge et a fait son mea culpa. « Je n’ai pas fait exprès et ceci ne se reproduira pas » a déclaré Sidy Diop. Sur la détention de faux papiers de l’assurance, le chanteur a dit : «Je ne savais pas que l’assurance est fausse. C’est celui qui m’a vendu la voiture qui me l’a donnée ».

Son avocat Me Aboubacry Barro est optimiste pour son client, qui a « a fait preuve d’humilité». Me Barro ajoute par ailleurs : « Il a eu à présenter plutôt les pièces afférentes à la circulation du véhicule. Alors, parmi lesquelles pièces, il y avait une assurance, une police d’assurance, qui n’était pas la bonne. C’était une fausse police d’assurance, mais on lui a délivré cette police. Là, l’enquête qui va se poursuivre certainement, va déterminer cette personne-là qui a eu à remettre cette police d’assurance».

Le parquet a requis la relaxe au bénéfice du doute pour le délit de faux. Mais la représentante du parquet a demandé au tribunal de déclarer Sidy Diop coupable des délits de défaut de permis et d’assurance. Pour la peine, le parquet s’en est rapportée à la sagesse du juge.

L’affaire sera délibérée dans quelques heures.
Pour rappel, l’artiste a été arrêté par les gendarmes de la Brigade territoriale de Hann lors d’un contrôle de routine alors qu’il conduisait sa voiture sans permis ni assurance. Déféré mardi dernier, Sidy Diop a été placé sous mandat de dépôt le même jour.

Dégâts collatéraux du double meurtre à Pikine : Au moins 3 plaintes déposées

Dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre de Pikine, où Aziz Dabala et Boubacar Gano, alias Waly, ont été retrouvés morts dans leur appartement, au moins trois personnes ont déposé plainte.

Ces plaintes proviennent de personnes dont les photos ont été diffusées sur les réseaux sociaux sans lien avec le crime.

Avant que la police n’identifie Mamadou Lamine Diao comme principal suspect à Touba, ainsi que six autres suspects dont les téléphones ont été localisés sur les lieux du crime, plusieurs personnes non impliquées ont vu leurs photos publiées en ligne, ce qui a conduit à des plaintes.

Il est regrettable que des individus n’ayant aucun rapport avec l’enquête aient été ainsi exposés sur les réseaux sociaux

La veille, le jour et le lendemain du meurtre de Aziz Dabala et de Wally : l’effroyable film du drame (Audio)

Enfin, l’affaire du double meurtre qui a tenu en haleine le pays tout entier pendent une semaine devient de plus en plus claire. Ce lundi matin à l’émission Teuss, le reporter Ndiaga, très proche de l’enquête, revient sur l film du drame et les personnes incriminées.

Selon Ndiaga Fall, les faits se sont déroulés le dimanche soir vers 20h. La porte n’a pas été défoncée. Ces meurtriers étaient ces amis et fréquentaient la maison. Quand ils ont toqué à la porte, c’est Aza Dabala qui l’a ouvert. Il a rendu l’âme après une altercation. Boubacar Gano alias Wally a été trouvé nu selon toujours Ndiaga.

L’argent, qui est à l’origine de cette affaire, a été envoyé par un Sénégalais de l’extérieur, homosexuel.

La suite, après le face à face des présumés meurtriers avec le procureur qui doit se tenir ce lundi.

Le projet ambitieux de Serigne Mountakha : Face à la chaleur à Touba, le khalife aspire à suivre l’exemple de l’Arabie Saoudite

Lors de la cérémonie officielle clôturant le 130e Magal de Touba, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a exhorté les disciples de Serigne Touba ainsi que les bonnes volontés à soutenir l’installation de tentes climatisées dans la cour de la grande mosquée de Touba. Ce projet, initié par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, devrait débuter après la saison des pluies.

Cette initiative vise à améliorer les conditions de prière, notamment lors des rassemblements importants comme le Magal, ainsi qu’à offrir un meilleur accueil aux fidèles durant la prière du vendredi.

Touba, en raison de sa position géographique, est soumise à un climat aride et particulièrement chaud, avec des températures pouvant avoisiner les 50 degrés en été. Les carreaux au sol de l’esplanade de la Grande Mosquée retiennent la chaleur, rendant difficile la marche pieds nus. Ainsi, ces tentes climatisées seraient une solution pour rendre les lieux plus accessibles et confortables pour les fidèles.

Cette installation n’est pas une première dans le monde musulman. En Arabie Saoudite, par exemple, la ville de Mina, surnommée « Ville des tentes », accueille chaque année plus de 3 millions de pèlerins durant le Hajj. Le gouvernement saoudien y a installé plus de 100 000 tentes climatisées pour fournir un hébergement temporaire dans cette région au climat souvent plus chaud que celui de Touba.

En parallèle, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a souligné l’importance de poursuivre le soutien aux travaux du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF). Ce projet, financé principalement par la communauté mouride et des donateurs, reflète la vision éducative et religieuse de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme. La première phase de construction, qui a coûté 37 milliards de francs CFA, progresse significativement.

Macky Sall, aurait effectué un déplacement de 3 jours à Abidjan à bord d’un jet privé (TAS)

Thierno Alassane Sall, député à l’Assemblée nationale et président du parti La République des Valeurs, n’a pas mâché ses mots concernant les récents déplacements de l’ancien Président Macky Sall. Dans une tribune, il remet en question l’utilisation par l’ex-chef d’État sénégalais d’un jet privé, notamment un Falcon 7X, lors de ses voyages, y compris lors de son récent déménagement à Marrakech.

Thierno Alassane Sall souligne avoir, à plusieurs reprises, croisé d’anciens chefs d’État africains de renom, tels que Thabo Mbeki ou Pierre Buyoya, voyageant sur des lignes commerciales ordinaires. Il s’interroge alors sur l’extravagance de Macky Sall, surtout à une époque où même les anciens dirigeants de puissances mondiales, comme ceux de la France, du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, privilégient les vols commerciaux pour leurs déplacements.

Pour Sall, il est inconcevable qu’un pays comme le Sénégal, encore classé parmi les nations les plus pauvres, puisse accepter un tel faste ostentatoire de la part de son ancien président. Ce dernier, désormais installé confortablement à Marrakech, suscite des interrogations, notamment sur la provenance de son Falcon 7X et les conditions de son installation au Maroc.

Enfin, l’homme politique questionne la légalité de ce déménagement à Marrakech, qui, selon certaines sources, aurait été réalisé sans inventaire formel. Il se demande si ce transfert, supposément comprenant plus que de simples albums photos de ses deux mandats, est en conformité avec les termes du Protocole du Cap Manuel, régissant les conditions de fin de mandat des chefs d’État sénégalais.

Tribunal de Dakar : Sidy Diop devant le juge…

Sidy sera devant le juge, sauf en cas de force majeure ou de renvoi. Le face-à-face avec le juge est prévu ce lundi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Le chanteur circulait sans être titulaire du permis de conduire requis et sans assurance pour son automobile.