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« En toute objectivité », Macky Sall compare le Sénégal de 2012 au Sénégal d’aujourd’hui

Macky Sall
Macky Sall

Président de la République depuis 2012, Macky Sall est à moins d’un an de la fin de son deuxième et normalement dernier mandat. Alors que la possibilité de le voir briguer un troisième mandat est plus que réel, celui qui a succédé au président Abdoulaye Wade a comparé le Sénégal d’avant son arrivée et celui d’aujourd’hui, 11 ans après son arrivée au pouvoir.

« En toute objectivité, il n’y a pas photo, quel que soit le paramètre que l’on met en avant. En matière de capacité économique : l’économie a été multipliée par trois, les budgets ont été aussi été multipliés par trois, de 2 400 milliards de F.CFA à 6 500 milliards, en dix ans ! En matière d’infrastructure, la comparaison est sans commune mesure : voyez ce que nous avons construit en autoroutes, et routes, en universités ; dans l’agriculture, la production a été multipliée par deux, parfois par trois dans certaines spéculations. L’économie est beaucoup plus puissante, nous avons accompli des progrès dans tous les secteurs, l’eau, l’électricité… Cela ne veut pas dire que nous avons tout réalisé, nous avons encore du travail de développement devant nous », a déclaré le chef de l’Etat dans des propos rapportés par Dakaractu.

Le président Sall a également évoqué l’agriculture, confirmant que l’objectif est d’aller vers une souveraineté alimentaire. « Oui, il est déjà en mutation : la mécanisation s’accroît. Notre objectif de souveraineté alimentaire fait que nous réinjectons des ressources dans notre programme en faveur de l’agriculture de 1 600 milliards de FCFA en trois ans. Nous n’avions jamais autant investi dans l’agriculture ! Cela se traduit par davantage de surfaces emblavées, de mécanisation, de maîtrise des semences, d’engrais, bref, davantage de productivité et de production. Sans compter nos efforts en matière de remontée de filière : transformation, commercialisation », a-t-il terminé.

Le ministère du tourisme et le FONGIP mutualisent leurs forces pour appuyer le secteur touristique

Le ministère du Tourisme et des Loisirs et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) ont signé, hier, une convention de gestion de la ligne de garantie pour l’accès aux crédits hôteliers et touristiques. Le but ultime de ce partenariat est de renforcer les efforts soutenus du gouvernement et donner un souffle nouveau au secteur du tourisme fortement affecté par les effets de la Covid-19. Selon l’administratrice générale du Fongip, l’objectif de cette convention est de définir le cadre général de collaboration entre ces deux institutions, afin de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre d’un mécanisme de financement des activités hôtelières et touristiques.

Pour Thérèse Faye, ce mécanisme est parfaitement en phase avec l’option stratégique de l’État du Sénégal de faire du tourisme un des secteurs clés de la relance économique post-Covid du fait de son effet d’entraînement sur les autres secteurs. « C’est d’ailleurs ce qui justifie, dans une large mesure, le choix du gouvernement du Sénégal de compter le tourisme parmi les sept moteurs de la croissance identifiés dans le PSE, au regard de son fort potentiel en matière de création d’emplois et de richesses.

L’acte que nous posons ce matin (hier matin) procède assurément de notre ambition commune de matérialiser la volonté de Macky Sall, Président de la République, de donner un coup d’accélérateur à ce secteur stratégique. Pour revenir au mécanisme, il s’agit, de façon concrète, d’une ligne de garantie d’un montant de cent milliards de francs CFA qui sera progressivement constituée, avec une dotation initiale de cinq milliards pour couvrir le risque d’impayés sur les crédits accordés par les institutions financières aux acteurs hôteliers et touristiques », a-t-elle expliqué.

…Le Fongip, pour sa part, selon elle, devra fournir, à travers cette convention, des garanties de crédits aux banques pour faciliter l’accès au financement, dans le cadre du crédit hôtelier et touristique. Sous ce rapport, il aura la responsabilité d’instruire les demandes de garantie formulées par les banques, de mettre en place la garantie pour les dossiers approuvés, de suivre les engagements de garantie auprès de ces banques. Dans la même veine, il sera mis en place un comité de gestion et de suivi de la ligne de garantie pour favoriser une bonne coordination et l’efficacité des interventions. Le Secrétariat permanent du Crédit hôtelier et touristique, en ce qui le concerne, se chargera de la réception, de l’instruction, de la présélection, du traitement et de la transmission au Fongip des demandes de garantie des promoteurs.

« Le Fongip, je voudrais le rappeler, a été créé en 2013 par le président Macky Sall, pour contribuer à l’amélioration de l’accès au financement des petites et moyennes entreprises qui représentent 99,8 % du tissu économique au Sénégal. Il est, en effet, l’unique instrument public de garantie que l’État du Sénégal a mis en place, à côté de la Der/FJ, de l’ADEPME, du Fonsis et de la BNDE, pour compléter l’écosystème d’appui au secteur privé national en matière d’accès au crédit.

Pour le seul secteur du tourisme, le Fongip a déjà octroyé un montant de 1 519 639 771 F CFA de garantie qui a permis de lever un financement total de 5 434 292 240 F CFA pour 42 entreprises et de créer 1 670 emplois. C’est dire tout l’intérêt que nous accordons à ce secteur dont les actions se verront renforcées à la faveur de la mise en œuvre de cette convention qui est le fruit d’un long processus de concertation et d’échanges nourris entre nos équipes que je félicite pour toutes les dispositions afin d’assurer l’organisation de cette cérémonie », a dit Thérèse Faye.

Mimi Touré interpelle Macky Sall : « Le plus grave, Monsieur le Président, vous ne l’aviez pas dit aux Sénégalais… »

En cette période du mois de Ramadan, l’ancienne Premier ministre Aminata Touré a envoyé un message au Président de la République, Macky Sall.

Voici l’intégralité de sa correspondance !

« Adresse de Ramadan au Président Macky Sall

Monsieur le Président,

En ce premier jour de Ramadan, je voudrais m’adresser à vous pour m’indigner et vous demander de mettre fin à ces arrestations tout azimut de jeunes dont le seul tort est de manifester contre votre projet de sélectionner vos propres adversaires à la prochaine élection présidentielle, élection à laquelle vous ne pouvez pas participer. Ni le droit ni la morale ne vous y autorisent.

Monsieur le Président

Les rafles organisées de nos enfants qui sont l’avenir de ce pays nous est insoutenable. La place de notre jeunesse n’est pas dans les commissariats encore moins dans les geôles ! Dans le communiqué du dernier Conseil des ministres, nous attendions vos mots d’apaisement du “Père de la Nation” en ce mois Ramadan, mois de Pardon et de Bienveillance pour toute la Oumma islamique.

En lieu et place, vous donnez ordre sans équivoque aux forces de défense et de sécurité et certainement à la Justice de continuer à traquer sans merci tous ces jeunes qui ne font qu’exercer leur droits politiques tels que définis par la Constitution sénégalaise et le Pacte international relatif aux Droits civils et politiques signé par le Sénégal le 6 juillet 1970 et ratifié le 13 février 1978.

Monsieur le Président de la République

Alors que les sénégalais vivent les affres de l’injustice, de l’inflation galopante avec la hausse incontrôlée des prix, le chômage chronique et subissent un stress traumatique aigüe des lendemains incertains, vous rajoutez à leurs souffrances avec votre projet impossible de 3ème mandat tel que vous l’avez avoué sur le bout des lèvres à un organe de presse étranger. Ébahis, les sénégalais y apprennent que vous aviez consulté le Conseil Constitutionnel avant le Référendum de 2016 et il vous aurait assuré à l’avance que vous pourriez vous présenter à l’élection présidentielle de 2024.

Ce fut alors une consultation secrète dont vous n’avez informé ni vos compagnons politiques, ni votre parti ni votre coalition. Le plus grave, Monsieur le Président, c’est que vous ne l’aviez pas dit aux Sénégalais durant la campagne pour le Réfendum du 20 mars 2016 et les électeurs ont voté à 62,7% votre projet de révision de la Constitution avec la certitude d’avoir définitivement régler la question du troisième mandat qui est source d’instabilité sociale dans notre sous-région.

Monsieur le Président de la République

Sur cette même question, nous voudrons vous rappeler votre dernière déclaration du 31 décembre 2018 devant toutes les télévisions du Sénégal, elle fût claire et sans ambage: vous déclariez la main sur le coeur que votre second et dernier mandat sera celui que vous accordera les électeurs senegalais en 2019. Et nous, vos collaborateurs de l’époque, avons à l’unisson fait résonance urbi et orbi de votre assurance présidentielle d’avoir cadenasser la Constitution.
Et voilà que nous, vos concitoyens qui combatîmes avec vous le troisième mandat du Président Abdoulaye Wade, nous revoilà à devoir remettre le coeur à l’ouvrage pour combattre la régression démocratique que vous comptez nous imposer.
Nous, les démocrates sénégalais parmi lesquels une large majorité de jeunes, comptons avec détermination exercer nos droits constitutionnels pour que la Démocratie sénégalaise continue à rayonner.

Monsieur le Président de la République

Il n’est jamais trop tard pour tenter de mieux faire. Par conséquent, prenez la parole, déclarez que vous respecterez la Constitution et que vous ne vous présenterez pas à l’élection présidentielle de 2024, libérez tous ces jeunes injustement embastillés, laissez tous les candidats à l’élection présidentielle concourir librement. En bref, renoncez dès maintenant au tout petit chapitre que vous consacrera l’Histoire si vous persistez dans votre projet impossible de troisième mandat. Envisagez dès à présent la vie en dehors de la station présentielle car Monsieur le Président de la République seul le Pouvoir de Allah reste infini.

Fait à Dakar le 23 Mars 2023

Aminata Touré,
Ancien Premier Ministre
Candidate à l’élection présidentielle de 2024 »

Vidéo-Mary Teuw Niane sur la situation politique du Sénégal « un intellectuel Warul Far Té Lolu Mofi Am.. »

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Vidéo-Mary Teuw Niane crache ses vérités sur l’indépendance de la justice et sa relation avec Sonko….

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Keur Niankou ak Sa Nekh : Ben Djiguene 2 Maris ( EPISODE 01)

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Vidéo-Les vérités crues de Oustaz Mor Thiam Rfm à Macky Sall et les forces de L’ordre ‘arrêtez de faire…

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Vidéo-Information exclusive de Pa Ousmane “amna ay Kilifa you beuri you dokh ci Sonko Mame M. Niang djibo ndax… »

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Vidéo-« Paréna pour dém kasso » Serigne Babacar Mboup And Sam Jikko Yi tape fort sur…Macky et Sonko…

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Urgent-Vidéo: 4 Mandat de dépôt en une journée, tous les détails sur la traque des opposants

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Allégations de violations des droits et d’instrumentalisation de la justice : Le ministère de la Justice livre “la vérité des faits au Sénégal”

Ismaila Madior Fall
Ismaila Madior Fall

Dans une tribune, une centaine d’intellectuels s’inquiètent de ce qu’ils appellent l’instrumentalisation  par l’État de la Justice à des fins liberticides. Le ministère de la Justice contre-attaque en apportant quelques éléments pour “rétablir la vérité des faits”. “L’Etat du Sénégal garantit une Justice au service de la protection des droits des citoyens. Il est inacceptable de vouloir caricaturer la Justice au gré des situations politiques conjoncturelles”, répond l’institution dans un texte que nous vous proposons en intégralité. 
“Très attaché à la protection des droits de l’homme et de l’Etat de droit et œuvrant pour la promotion des droits et libertés telles que la liberté d’expression et la liberté de manifestation, le Sénégal veille constamment à leur respect dans le cadre des lois et règlements en vigueur. 
Le manifeste intitulé, à tort, « Revenir à la raison » publié par certains intellectuels qui allèguent une instrumentalisation du système judiciaire au Sénégal, relève de la pure spéculation. Ces affirmations gratuites ne reflètent pas la réalité et tente de jeter le discrédit sur le fonctionnement du service public de la justice. L’Etat du Sénégal garantit une Justice au service de la protection des droits des citoyens. Il est inacceptable de vouloir caricaturer la Justice au gré des situations politiques conjoncturelles. 1L’effectivité de l’exercice des droits et libertés 
Le Sénégal s’est résolument engagé à protéger les droits et libertés publiques en garantissant l’exercice de ceux-ci sous le contrôle permanent du pouvoir judiciaire. Le cadre de protection autorise une intervention des autorités administratives, dans certaines circonstances, notamment dans les cas de risques de troubles à l’ordre public et d’insuffisance des effectifs des forces de défense et de sécurité pour encadrer les manifestations. Les statistiques relatives à l’exercice des libertés publiques démontrent le respect par les autorités de police administrative et judiciaire, chargées de prévenir les troubles à l’ordre public et de réprimer leurs auteurs conformément aux procédures légales et règlementaires en vigueur. 
A titre d’illustration, en 2022, sur 4633 demandes de manifestation sur l’ensemble du territoire national, seules 136 ont été interdites, soit un taux de 2, 98%.
Il est important de relever que les mesures d’interdiction ont toujours été motivées notamment par la nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et des biens sur les axes routiers stratégiques, et par l’exigence de garantir la sécurité des personnes et des biens.Les cas d’arrestations enregistrés sont liés à des délits de droit commun. Le Sénégal est pionnier en matière de respect des droits de l’homme et c’est ce qui lui vaut la place qui est la sienne au plan international.

2. Une justice au service de la protection des droits fondamentaux
La justice n’est pas aux ordres du pouvoir exécutif. La mise en œuvre de la politique pénale du pays repose sur des piliers essentiels notamment la protection des droits et des libertés fondamentaux avec des institutions fortes et un appareil judiciaire efficace. La jouissance des droits des citoyens ne peut se faire que dans un cadre respectueux des lois et règlements et des droits d’autrui. Les juges, gardiens des droits et libertés ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi et constituent les derniers remparts de notre démocratie.
 Il est ainsi hasardeux et manifestement fallacieux d’affirmer, sans fondement, que la Justice est instrumentalisée.  

La sanction de la violation des lois et règlements est le propre de toute société démocratique. La non sanction fragilise l’équilibre de la société et l’égalité des citoyens devant la loi. 

3. Une justice, au-delà des affaires médiatisées
La justice ne peut, en aucun cas être réduite aux affaires judiciaires relayées dans la presse et aux arrestations liées aux troubles à l’ordre public qui ne traduisent pas la réalité du fonctionnement quotidien des juridictions.
Toutes les procédures judiciaires respectent les principes de la procédure pénale (l’indépendance, l’impartialité, la présomption d’innocence et les droits de la défense, etc).  
En plus, le fonctionnement régulier des autres branches de la justice permet de démontrer, à souhait, la réalité de la distribution normale du service public de la justice (justice civile, commerciale, sociale, médiation, conciliation, justice de proximité…). D’ailleurs, la modernisation du système judiciaire se poursuit avec la construction d’infrastructures judiciaires, l’appui à la justice civile et commerciale, l’opérationnalisation du bracelet électronique comme mode d’aménagement des peines et alternative à la détention, le travail des maisons de justice pour faciliter l’accès au droit et à la justice.” 

Les prévisions de l’UEMOA placent le Sénégal en tête des économies de l’organisation en 2023

Macky Sall
Macky Sall

Le Sénégal, cinquième économie de l’UEMOA en 2022 avec un taux de croissance de 4,8 %, devrait être le champion économique des huit pays membres de l’Union à la fin de cette année, selon un rapport de l’organisation.
Avec un taux de croissance de 4,8 % en 2022, le Sénégal était devancé par le Togo (5,8 %), le Bénin (6,0 %), la Côte d’Ivoire (6,8 %) et le Niger (7,1 %).
L’activité économique de ses pays membres devrait poursuivre son ‘’dynamisme’’, avec un taux de croissance moyen de 7,2 % à la fin de l’année 2023, contre 5,8 % en 2021 et 6,1 % en 2022, indique le rapport annuel 2022 sur le fonctionnement et l’évolution de l’UEMOA.
Selon les prévisions faites par l’UEMOA pour l’année en cours, le Sénégal devrait être en tête avec 10,1 %.
Le Bénin va se retrouver avec 6,5 %, le Burkina Faso avec 6,0 %, la Côte d’Ivoire avec 7,3%, la Guinée-Bissau avec 5,7 %, le Mali avec 5,1 %, le Niger avec 7,0 %, et le Togo avec 6,6%.
Les auteurs du rapport confirment les prévisions faites par les autorités sénégalaises, qui s’attendent à une croissance économique de 10 % au moins en raison de l’exploitation prévue cette année des ressources de pétrole et de gaz du Sénégal.
S’agissant de l’évolution des prix, le taux d’inflation annuel moyen de l’Union en 2023 serait d’environ 5,5 %.
Au niveau des finances publiques, le déficit budgétaire global pourrait tomber à 4,9 % du produit intérieur brut (PIB), après 6,1 % en 2022.
Le déficit global, hors dons, serait de 6,4 % du PIB contre 7,8 % en 2022. 
‘’La réduction de ces déficits s’expliquerait par une hausse des recettes plus importante que celle des dépenses. Les recettes totales et dons progresseraient de 12,7% pour représenter 18,0 % du PIB, tirés par l’augmentation de 15,6 % des recettes fiscales’’, espère l’UEMOA.
‘’Il en résulterait un taux de pression fiscale de 14,1 %’’, ajoute le document.
Il ajoute que les dépenses totales et prêts nets augmenteraient de 6,5 % pour représenter 22,8 % du PIB en 2023, sous l’effet de la hausse de 1,5% des dépenses courantes et de celle des dépenses d’investissement de 1,9 %.
L’évolution des dépenses courantes s’expliquerait par la hausse de la charge de la dette publique (+9,6 %) et de la masse salariale (+9,5 %), atténuée par la forte baisse des subventions et transferts (-69,7 %).
Le taux d’endettement de l’Union en 2023 devrait afficher 57,7 %, avec une augmentation de 0,8 point de pourcentage par rapport à 2022. 
Il est attendu que les échanges extérieurs des Etats membres de l’UEMOA en 2023 puissent dégager un excédent de 410,8 milliards de francs CFA, après un déficit de 2.714,4 milliards de francs CFA en 2022.
‘’L’évolution favorable du solde de la balance des paiements serait consécutive à l’amélioration du déficit du solde des transactions courantes. Le déficit courant se réduirait de 11,8 % pour ressortir à 7.168,6 milliards de francs CFA en 2023, en raison du fléchissement du déficit de la balance des biens et services (-0,1 %) et, dans une moindre mesure, la légère hausse des entrées nettes au titre du revenu secondaire (+0,6 %)’’, écrivent les auteurs du rapport.
Le déficit courant rapporté au PIB pourrait s’améliorer de 1,4 point de pourcentage pour ressortir à 6,0 % du PIB.

APS

Arrestations du 15 mars : Mauvaise nouvelle pour Ousmane Sonko

Après un quatrième retour de parquet depuis le vendredi 17 mars, Mame Binta Djiba (prof de français), Pascaline Diatta (traiteur) et Aïssatou Sané sont finalement placées sous mandat de dépôt par le 3e cabinet. 
Ces militantes du Pastef ont été arrêtées depuis le mercredi 15 mars, à la veille du procès opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang.

Dernière minute-Tribunal : Du nouveau sur l’arrestation de El Malick Ndiaye

El Hadj Malick Ndiaye, mis en garde à vue hier, a été présenté au procureur ce jeudi. Le chargé de communication du Pastef bénéficie d’un retour de parquet. Il a été convoqué à la Sûreté urbaine de Dakar, ce jeudi. Il est retenu contre lui le délit de diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur le fonctionnement des institutions, selon son avocat Me Moussa Sarr. 

(Vidéo) Coup de gueule Cheikh Omar Talla sur l’arrestation de Babacar Niang « Keur Sonko koufa romb sax meun naniou la diap »

Cheikh Omar Talla Sentv sur l'arrestation de Babacar Niang
Cheikh Omar Talla Sentv sur l'arrestation de Babacar Niang

Affaire Dr Niang : Les organisations de santé font bloc contre l’Etat du Sénégal

Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES), le Syndicat des médecins privés du Sénégal (SYMEPS), la Société sénégalaise d’anesthésie réanimation et médecine d’urgence (SOSEAR), l’Association des cliniques privées du Sénégal (ACPS) ont fait bloc contre ce qu’ils appellent des entraves graves à l’exercice de la médecine au Sénégal. Ces organisations alertent l’opinion publique nationale et internationale et dénoncent le « forcing perpétré contre leur confrère ». 
 Depuis quarante-huit heures, le docteur Babacar Niang a été interpellé par les services de sécurité, transporté dans des conditions très regrettables vers la Sureté urbaine de Dakar. Le Dr Niang a été ensuite entendu, puis placé en garde à vue. Tout ceci sur la base d’allégations jusque-là non prouvées de tierces personnes. Les avocats qui l’assistent ont mis à la disposition de la police le dossier médical du concerné stipulant que son état est incompatible avec les rigueurs de la détention. 
 En verve, ces organisations syndicales tonnent : « Au regard de tout ce qui précède, nous tiendrons pour responsable l’État du Sénégal de tout ce qui pourrait arriver à notre confrère. » Et d’ajouter : « Nous réaffirmons, ici, notre soutien total au docteur Babacar Niang et à toute son équipe qui, jusqu’à présent, jouissent de la sacro-sainte présomption d’innocence. Pour notre part, nous, organisations syndicales (SYMEPS, SAMES) et associations posons à nouveau sur la table la lancinante question de la protection judiciaire des agents de santé qui ne peuvent plus continuer à être les agneaux du sacrifice.
 » Elles dénoncent par la même occasion « les violations encore notées du secret de l’enquête. En attestent les informations relayées par une certaine presse relatives à la série d’auditions de nos collègues ». 

LONASE : Deux Chèques De 34 Millions Et De 18 Millions 400 Cent Aux Gagnants Du SEN LOTO Jackpoot (Vidéo)

Magasin dévalisé : Très bonne nouvelle pour le propriétaire de Carrefour Business Group

Pendant la nuit du jeudi au vendredi, lors des troubles survenus à Dakar, le magasin « Carrefour business group » à Ouest Foire, qui vendait des appareils électriques et des téléphones portables, a été cambriolé.

Cependant, toute la scène a été enregistrée sur vidéo. Environ sept jeunes ont forcé la grille métallique et ont vidé le rayon de téléphones de marque tels que l’iPhone 13, 14, 13 Pro max… Les gendarmes ont arrêté trois des auteurs.

Selon L’Observateur, qui rapporte les faits, les deux premiers ont été identifiés grâce aux caméras de surveillance, avec la collaboration du propriétaire du magasin, Cheikhouna Gueye. Le premier a été attrapé sur les lieux, car il n’a pas eu le temps de s’échapper après le pillage.

Il est resté coincé à l’intérieur du magasin lorsque le rideau de fer s’est fermé sur lui alors qu’il volait des téléphones. Trois suspects sont encore en fuite : P. Bara, B. Dieng et M. Ndoumbé. L’enquête se poursuit.

Le président Macky Sall exprime toute sa fierté : « Je suis honoré de le recevoir… »

Le président de la République du Sénégal Macky Sall a remporté le prix du leadership pour la sécurité de l’eau. Le président de la République du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a remis ce titre au ministre de l’eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

Le chef de l’Etat a réagi à cette distinction sur son compte Twitter en disant : « Je suis honoré de recevoir le Prix du leadership pour la sécurité de l’eau, à l’occasion de la conférence de l’ONU sur l’eau, où me représente le Ministre Serigne Mbaye Thiam ». 

La sentence est tombée : Très mauvaise nouvelle pour Mouhamed Bilal Diatta, Maire de Keur Massar Sud

Le maire de Keur Massar Sud, Mouhamed Bilal Diatta vient d’être placé sous mandat de dépôt après son face-à-face avec le juge.

Poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, Mouhamed Bilal Diatta est envoyé à la maison d’arrêt et correction de Rebeuss.

Mouhamed Bilal Diatta a été arrêté, ce mercredi, par la Brigade de recherches de la gendarmerie de ladite localité.
Dans une vidéo, le maire appelait les jeunes à la résistance suite aux manifestations du 16 mars 2023. Ousmane Sonko devait comparaitre, ce jour-là, attrait à la barre par Mame Mbaye Niang pour diffamation, faux et usage de faux.

Trois responsables de Pastef de Keur Massar dont le coordonnateur de « Magui Pastef » sont arrêtés depuis vendredi. Mouhamed Bilal Diatta est le quatrième leader de la localité à recevoir une convocation après les manifestations du 16 mars 2023.

Après la sortie d’Adji Sarr, Farba Senghor mouille Sonko et fait de nouvelles révélations “ Guiss na… » (Vidéo)

La sentence salée vient de tomber pour Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Gueye

Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Gueye retournent en prison. À peine trois mois après leur libération conditionnelle, les deux acolytes ont été placés sous mandat de dépôt pour atteinte à la sûreté de l’État, selon leur avocat Me Khoureychi Ba. 

Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye avaient déjà été arrêtés en novembre 2022 à la suite du décès de l’imam Alioune Badara Ndao.

Ils étaient sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Le Doyen des juges avait, à l’époque, ouvert une information judiciaire pour diffusion de fausses nouvelles contre les deux activistes

Avec Seneweb

Tribunal de Diourbel : Le verdict est tombé pour Babacar Sarr de Pastef

Selon le député élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) Cheikh Thioro Mbacké, le chargé de communication de Pastef à Touba, Babacar Sarr, a été finalement placé sous mandat de dépôt.

« Tribunal de Diourbel : mandat de dépôt pour le frère et professeur Babacar Sarr Beugue Bamba , il sera jugé le 30 mars prochain », a posté le parlementaire sur sa page Facebook. Ce, après avoir fait, ce mercredi 22 mars, l’objet d’un retour de parquet.

Lettre ouverte de Cheikh Niass patron de Walf au président Macky Sall

Excellence Monsieur le président de la République, Je tiens tout d’abord à profiter du début de ce mois béni de Ramadan pour vous souhaiter chaleureusement et affectueusement, en mon nom et au nom de Wal Fadjri, Ramadan Moubarack. J’associe également votre famille et vos proches à ces vœux de paix, de santé et bonheur. Il m’est particulièrement ardu de vous adresser cette lettre ouverte. Mais à la suite de l’arrestation d’un de mes employés, Pape Ndiaye, et de l’ambiance délétère qui prévaut, je ne saurai m’y soustraire. Je me le permets à deux titres : d’abord, en tant que dirigeant d’un Groupe de presse, ensuite en tant que jeune Sénégalais qui éprouve une profonde affection pour votre personne. De nos jours, c’est devenu un euphémisme que de dire que la presse est attaquée (on appelle ouvertement à brûler un organe de presse), réprimée et réprimandée avec une sévérité qui n’a d’égale que le danger qui guette toute la profession journalistique. Laquelle a concouru, avec abnégation et détermination, à vous porter en héraut de la seconde alternance connue par la nation sénégalaise au soir du 25 mars 2012. Ce n’était pas seulement votre victoire, mais celle de toute la démocratie sénégalaise, que la presse ne cesse d’incarner en jouant, tant bien que mal, son rôle de quatrième pouvoir. Vous avez vous-même souligné à plusieurs reprises que la vitalité de la démocratie sénégalaise dépend grandement de cette presse et qu’en conséquence, aucun journaliste ne sera emprisonné sous votre régime. Monsieur le Président de la République, je vous en supplie, usez de vos pouvoirs pour faire libérer Pape Ndiaye et établissez un dialogue constructif avec tous, quelle que soit l’étiquette souvent abusive attribuée à tel ou tel organe. Je serai votre humble serviteur, si tel est votre désir, pour la cause de la presse et par ricochet pour la paix au Sénégal. Faites-le surtout pour que jamais votre nom ne fasse partie des pages sombres de la liberté de la presse. Vous valez mieux que ça. Vous nous avez habitués à mieux que ça. Vous êtes assurément un bâtisseur, en attestent les innombrables et appréciables réalisations qui sont les vôtres. Ne laissez personne détruire cette belle œuvre. Notre pays, qui vous a tout donné, ne le mérite pas ! Je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération et de mon profond respect. Votre fils Cheikh Niasse

Affaire Ousmane Sonko : Les députés de l’opposition déposent une plainte devant la haute cour de justice

Dans un communiqué paru à la rédaction, le député Guy Marius Sagna annonce une plainte en compagnie de ses camardes contre le Ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, le Ministre des forces armées et le haut commandement de la gendarmerie. Selon le communiqué ces autorités ont essayé « d’empoisonner » et d’assassiner Ousmane Sonko.

Voici le contenu de la plainte

Bonne réception des documents ci-dessous portés par les députés Abass Fall, Fatou Ba, Rama Anta Bodian, Ismaïla Diallo et Guy Marius Sagna

– PROPOSITION DE RESOLUTION TENDANT A LA MISE EN ACCUSATION DU MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE, DU MINISTRE DES FORCES ARMEES, DU HAUT COMMANDANT DE LA GENDARMERIE NATIONALE, DU DIRECTEUR GENERAL DE LA POLICE NATIONALE, DE X, ET LEURS COMPLICES DEVANT LA HAUTE COUR DE JUSTICE

Pour :
tentative d’empoisonnement et d’assassinat d’Ousmane SONKO, son avocat Me Ciré Clédor LY et le député Guy Marius SAGNA ;
actes de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné des blessures avec intention de donner la mort et violences volontaires aggravées sur le chef de l’Opposition et son avocat et des députés représentants de la Nation, par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entrainé des blessures et une incapacité physique temporaire ;
avoir donné l’ordre de tirer avec intention de donner la mort, plusieurs fois, à l’aide de lances grenades et à bout portant, sur Ousmane SONKO et son avocat Me Ciré Clédor LY, les députés Guy Marius SAGNA, Ramatoulaye BODIAN, Abass FALL, Astou BA, Ismaïla DIALLO ;

– Plainte contre Seydou Bocar YAGUE, Directeur Général de la Police Nationale et X, en application de l’article 112 du Code pénal, pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné des blessures avec intention de donner la mort à des députés représentants de la Nation et violences volontaires aggravées sur des députés représentants de la Nation, par personne dépositaire de l’autorité publique, ayant entrainé des blessures et une incapacité physique temporaire, d’attentat à la liberté.

En conséquence : en notre qualité d’honorables députés, nous déposons plainte contre Seydou Bocar YAGUE, Directeur Général de la Police Nationale et X, soupçonnés :
de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné des blessures avec intention de donner la mort et violences volontaires aggravées sur des députés représentants de la Nation, par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entrainé des blessures et une incapacité physique temporaire ;
d’avoir donné l’ordre de tirer avec intention de donner la mort, plusieurs fois, à l’aide de lances grenades et à bout portant sur les députés Guy Marius SAGNA et Ramatoulaye BODIAN, Ismaïla DIALLO, Fatou BA, Abass FALL, venus rendre visite à Ousmane SONKO, la journée du 15 mars 2023 ;
d’attentat à la liberté.

Nous invitons le Pouvoir judiciaire à sévir pour le respect scrupuleux des droits et du statut des députés.
Nous invitons la justice à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires et légaux pour garantir le respect dû aux députés, et ce, afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

SÉRIE – MARHABAN – SAISON 1 – ÉPISODE 1 (VIDÉO)

Farba Senghor démonte Sonko : Dafay Tapalé dara diotouko , Mo togne Bobamm (Vidéo)

Farba Senghor démonte Sonko : Dafay Tapalé dara diotouko , Mo togne Bobamm

Mya Guissé annonce une importante nouvelle : « fowouniou defouniou lou niak fayda » (Vidéo)

Mya Guissé annonce une importante nouvelle : « fowouniou defouniou lou niak fayda »

Tribunal Pikine « sama frère lagn diap si manifestation xalé la depuis 1semaine meunoumako guiss » (Vidéo)

Tribunal Pikine « sama frère lagn diap si manifestation xalé la depuis 1semaine meunoumako guiss »

Ahmed Khalifa Niasse annonce deux plaintes contre Sonko…Adji Sarr « j’en peux plus je veux tourner la page de Sonko… » (vidéo)

Ahmed Khalifa Niasse annonce deux plaintes contre Sonko…Adji Sarr « j’en peux plus je veux tourner la page de Sonko… » (vidéo)

@restation d’El Malick: Le coup de gueule de Mamadou Fofana Sentv «li dou Démocratie loutax niouy diap wakeur Sonko rek bayi… » (vidéo)

@restation d’El Malick: Le coup de gueule de Mamadou Fofana Sentv «li dou Démocratie loutax niouy diap wakeur Sonko rek bayi… » (vidéo)

Affaire 45 milliards d’armement : Birahim Seck évoque le contrat devant la société civile internationale

Birahim Seck coordonnateur Forum Civil invité dans un forum à Berlin a exposé le contrat d’armement de 45 milliards conclut par le gouvernement du Sénégal avec le trafiquant d’armes nigérien Aboubacar Hima alias petit boudé. Pour rappel ce contrat d’armement de 45 milliards entre le Ministère de l’Environnement du Sénégal et petit boudé est exposé au siège de Transparency international à Berlin

Pressions pour faire annuler le procès Sonko-Niang : un démenti tombe

Début mars, plusieurs organisations, dont le National Democratic Institute et Afrikajom Center d’Alioune Tine, ont mené un lobbying dans le but d’apaiser les tensions et d’obtenir le report du procès en diffamation entre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko, principal opposant à Macky Sall.

Joint par PressAfrik, le Directeur de la National Democratic Institute (NDI) a indiqué que leur vocation n’était pas d’interférer dans les juridictions sénégalaises ou d’annuler un procès en cours.

« Nous ne connaissons pas le fond du dossier et nous n’avons pas pour vocation de faire annuler un procès. Ce que nous faisons c’est créer les conditions du dialogue entre les parties pour que la paix revienne. C’est d’ailleurs ce que nous faisons depuis les élections locales (de janvier 2022) et les dernières élections législatives de juillet dernier. Nous œuvrons pour que les droits de chacun soient respectés et que les prochaines échéances électorales puissent se dérouler dans la paix », a indiqué M. Ayodokoun.

 Adji Sarr: je prendrai une décision. Je suis fatiguée. Je suis jeune, j’ai besoin de vivre 

Adji Sarr s’impatiente. L’ex-masseuse, qui accuse Ousmane Sonko de viol et menaces de mort, déclare craindre que son dossier soit mis sous le tapis. Et pour cause. Elle dit avoir été alertée par la lenteur, à son goût, constatée dans le jugement de l’affaire opposant le président de Pastef à Mame Mbaye Niang. Celle-ci a été renvoyée- pour la deuxième fois- au 30 mars.

«Si l’État n’est pas capable de gérer un dossier de diffamation dans lequel un ministre de la République est impliqué, ce n’est pas mon dossier qui a causé quatorze morts qui sera alors jugé», croit-elle savoir dans un entretien paru ce jeudi dans L’Observateur.

Adji Sarr ajoute : «Je ne vais pas accepter d’être sacrifiée. Je ne suis plus sûre de rien. Franchement, j’ai peur que l’État négocie avec Sonko pour mettre de côté notre dossier. Si le dossier en diffamation n’est pas jugé, je prendrai une décision. Je suis fatiguée. Je suis jeune, j’ai besoin de vivre comme tous les jeunes de mon âge. Je ne peux pas m’enfermer tout le temps entre quatre murs, comme une prisonnière.»

L’affaire Sonko-Adji Sarr a été renvoyée devant la chambre criminelle. Après avoir été déboutée par la chambre d’accusation de la Cour d’appel, qui a validé la décision du Doyen des juges, la défense a déposé un pourvoi en cassation devant la Cour suprême.

Dr Babacar Niang de Suma placé en garde à vue : voici ce qu’on lui reproche

Le directeur de la clinique Suma Assistance où Ousmane Sonko était hospitalisé du 16 au mardi 22 mars, a été placé en garde à vue hier mercredi, pour « non assistance à personne en danger et homicide involontaire ». Arrêté à Pété « département de Podor, région de Saint-Louis, il a été transféré à Dakar mercredi. Il a été entendu sur la plainte déposée par la famille de Mamadou Ly dit Doudou Fall, proche de Bamba Fall, décédé suite à « un traumatisme maxillo-facial » après un lynchage jeudi lors des manifestations.

En effet, dans sa lettre-plainte, la famille Ly a fait savoir que dans l’ambulance qui transportait Doudou Fall à la clinique, les agents lui ont posé la question de savoir s’il était membre du Pastef. Devant sa réponse négative, ils lui ont fait savoir qu’il y avait un contrat entre « Suma » et le parti d’Ousmane Sonko pour la prise en charge prioritaire de ses blessés comme soutenu les plaignants.

Interrogé sur ces allégations des plaignants, Dr Niang a rejeté tout contrat dans ce sens avec Pastef signifiant qu’il était posé juste une question de savoir si le patient avait une prise en charge. Pour autant, il a dit qu’à Pastef, le Dr Cissé et Alé Bâ, un infirmier, lui ont demandé de les aviser à chaque fois qu’un militant se présentait devant eux.

La famille du défunt soutient que ce dernier aurait été abandonné à la clinique sans soin parce qu’il ne serait pas de Pastef. Dr Niang a répondu que le neurochirurgien avait promis de passer le vendredi mais la famille avait décidé d’évacuer le malade.

Selon Libération qui donne l’information, un second interrogatoire est prévu ce jeudi. Mais, cette fois-ci sur les conditions d’hospitalisation d’Ousmane Sonko.

Tension politique autour de la 3ème candidature et de l’instrumentalisation de la justice : quand Macky fragilise la paix sociale !

Après douze années d’exercice sans partage du pouvoir, le président Macky Sall semble aujourd’hui rattrapé par ses engagements non tenus. En effet, son régime fait aujourd’hui face aux démons qui avaient fortement ébranlé la fin de règne du président Wade.

C’est un secret de polichinelle, l’image de la démocratie sénégalaise a pris un sacré coup ces dernières années. Nonobstant les assurances des autorités en place, la situation actuelle du pays est loin de cette « démocratie apaisée », souvent citée comme un exemple dans une région ouest-africaine en proie aux coups d’Etat et autres changements anti démocratiques à la tête du pouvoir exécutif. La preuve, à moins d’un an de l’élection présidentielle du 25 février prochain, une incertitude totale règne autour des candidats à ce scrutin aussi bien dans le camp du pouvoir que celui de l’opposition. Contrairement aux précédents scrutins, le débat sur le processus électoral pour une première fois de l’histoire politique du pays est relégué au second plan. Toutes les attentions sont tournées vers la tension politique actuelle alimentée par le débat sur la controversée troisième candidature de l’actuel chef de l’Etat.

Pourtant, opposant en 2012, le Président Macky Sall avait farouchement combattu la troisième candidature de son prédécesseur et ex-mentor, le Président Abdoulaye Wade. Avec ses anciens camarades de l’opposition d’alors dont Moustapha Niasse, leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Abdoulaye Bathily, parton de la Ligue démocratique, feu Ousmane Tanor Dieng ex-Sg du Parti socialiste et feu Amath Dansokho, ex-leader du Pit, entre autres, il avait pris part aux manifestations contre cette 3ème candidature de Wade qui avait plongé le Sénégal dans une profonde crise politique. Aujourd’hui, douze ans après, voilà le Sénégal de nouveau confronté à cette même tension autour de la 3ème candidature.

A cela, il faut également ajouter les procédures judiciaires initiées contre le leader de Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, que ses partisans voient comme un moyen visant à barrer la route de la présidentielle de 2024 à leur leader par le biais d’une condamnation judiciaire, forçant les militants de Pastef à se radicaliser un peu partout.

Conséquence de cette tension : pas un jour, voire tout au plus un mois ne passent, sans que des voix autorisées au niveau national ou international ne s’élèvent pour alerter sur le danger qui guette la paix civile au Sénégal. Toutefois, il faut souligner que si l’actuel chef de l’Etat s’était conformé à ses engagements lors de la campagne électorale en 2012, notamment dans le domaine de la gouvernance politique et économique à travers son slogan de « gouvernance sobre et vertueuse » et en positionnant les intérêts de la patrie avant ceux du parti, le Sénégal n’en serait pas là aujourd’hui.

Non-respect de la charte des conclusions des Assises nationales et des conclusions de la commission de réforme des institutions (Cnri)

Candidat de la coalition « Macky 2012 » à la présidentielle de 2012, Macky Sall avait signé le 29 mai 2009, au même titre que les 12 autres candidats qui se réclamaient de l’opposition lors de présidentielle de 2012, les conclusions et la Charte de bonne gouvernance démocratique des Assises nationales. Ce document issu des larges concertations qui ont regroupé des organisations de la Société civile, des syndicats, des partis politiques, des organisations non gouvernementales, des organisations religieuses, professionnelles, féminines, patronales, entre juin 2008 et mai 2009, proposait une nouvelle vision de la gouvernance du pays avec une nouvelle Constitution. Ainsi, il s’était engagé une fois élu à appliquer toutes les recommandations de cette Charte de bonne gouvernance démocratique qui promeut une nouvelle République moderne avec notamment une séparation et un équilibre entre les pouvoirs, l’incompatibilité de la fonction de président de la République avec celle de chef de parti politique pour ne citer que ces réformes. Seulement, une fois élu président de la République, Macky Sall n’a pas mis du temps à revenir sur cet engagement en déclarant que «la Charte des Assises nationales n’est ni la Bible ni le Coran ».

Ainsi, en lieu et place de l’application des conclusions des Assises nationales, il a choisi de mettre sur pied la Commission de réforme des institutions (Cnri) à la tête de laquelle il a placé le doyen Amadou Makhtar Mbow, président des Assises, à qui il a confié la mission de lui faire des propositions de réforme des institutions, un travail déjà effectué par les Assises nationales. Là aussi, une fois le travail effectué, son ministre conseiller juridique d’alors, le Pr Ismaïla Madior Fall, s’est empressé de monter au créneau pour accuser le doyen Amadou Makhtar Mbow et son équipe de la Cnri d’avoir outrepassé leur mission en proposant un projet de Constitution. S’exprimant depuis la Chine où il était en visite d’Etat sur ce rapport de la Cnri, le président Macky Sall annonçait qu’il ne prendra, dans le rapport de la Cnri que ce qu’il jugera bon. Il faut dire que l’application des conclusions des Assises nationales ou même de la Commission de réforme des institutions, aurait pu consolider le ciment de la démocratie sénégalaise en la mettant à l’abri de toutes les tribulations actuelles.

Une stratégie politique de conservation du pouvoir basée sur le choix de ses adversaires.

Outre la non-application des conclusions des Assises nationales et de la Commission de réforme des institutions, la tension actuelle que traverse le Sénégal peut être expliquée également par cette nouvelle stratégie politique de conservation du pouvoir basée sur le choix de ses adversaires, érigée en règle par Macky Sall consistant à vouloir « réduire l’opposition à sa plus simple expression ». En effet, en sept ans de gouvernance (2012-2017), l’actuel régime s’est positionné comme celui qui a le plus opéré des modifications tendancieuses dans le Code électoral consensuel de 1991. Grâce à sa majorité très confortable obtenue sous la douzième législature (2012-2017), le régime en place est parvenu au gré des réformes déconsolidantes des règles du processus à dénaturer ce Code électoral consensuel de 1991. Saisissant le prétexte des nombreuses listes enregistrées lors des législatives de 2017, le Président Macky Sall a fait adopter à quelques mois du dépôt des candidatures pour la présidentielle de 2019 deux lois très controversées. Il s’agit de la loi généralisant le parrainage citoyen à tous les candidats à l’élection présidentielle et celle modifiant l’article L.57 en 2018 avec le rajout du mot « électeur » candidat.

En 2019, cette généralisation du parrainage a permis au régime en place d’invalider 22 dossiers de candidatures dont celui de Malick Gakou, leader du Grand parti. S’agissant du nouvel article L.57, il est à l’origine de l’invalidation des candidatures de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall lors de la présidentielle de 2019. Aujourd’hui, c’est le leader de Pastef qui est dans le viseur du régime en place. En effet, arrivé 3ème à l’issue de la présidentielle de 2019, Ousmane Sonko, grâce à sa position d’opposant radical au Président Sall et son discours très captivant chez les jeunes mais aussi chez certains adultes se positionne comme le potentiel successeur de Macky Sall au Palais de la République. Un pronostic que le pouvoir en place semble déterminé à déjouer par tous les moyens, quitte même à faire «brûler» le pays avec cette tentative d’imposer une troisième candidature du président Sall.

Instrumentation de la justice à des fins d’élimination de potentiels adversaires

Depuis son avènement, le président Sall et son régime ne se sont pas seulement contentés à modifier à leur faveur des textes législatifs à l’Assemblée nationale. En effet, parallèlement à ses agissements au niveau de l’Assemblée nationale, le régime en place s’est illustré ces dernières années dans des opérations de liquidation politique de potentiels adversaires sur fond d’instrumentation de la justice. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son candidat, Karim Wade, ont été les premiers à faire les frais de cette nouvelle démarche politique consistant à profiter des dossiers judiciaires pour écarter de la course à la présidentielle de potentiels sérieux concurrents avec l’affaire de la traque de biens supposés mal acquis. En effet, sur une liste de 25 personnalités visées au départ par le procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), seul Karim et complices ont été condamnés. La plupart des autres mis en cause dans cette procédure ont vu leur dossier classé, dès leur ralliement au camp du pouvoir, dans les tiroirs de cette juridiction spéciale créée en 1981 et réactivé en 2012.

Étoile montante de l’opposition après son refus de renoncer à son ambition présidentielle, Khalifa Ababacar Sall, tout puissant maire de Dakar d’alors dont la gestion est citée en exemple par des rapport de corps de contrôle public, s’est vu soudainement accusé d’escroquerie et de détournement de l’argent de la caisse d’avance de sa mairie par un rapport secret de l’Inspection générale d’Etat qui n’est toujours pas rendu public. Condamné en 2017 à 5 ans de prison, il a été ainsi écarté de la présidentielle de 2019 sur la base de cette condamnation avant d’être gracié la même année. Aujourd’hui, c’est le leader de Pastef qui est dans le collimateur du pouvoir en place qui semble plus que jamais déterminer à rééditer le même coup ko de justice qu’il avait infligé à Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall avec cette affaire de diffamation opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang. D’ailleurs, cette traque des partisans du maire de Ziguinchor arrêtés pour diverses infractions un peu partout à travers le pays semble confirmer cette thèse. En effet, tout porte à croire que le régime en place cherche à faire le vide autour du leader de Pastef, Ousmane Sonko comme il l’avait fait avec Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall avant son acte fatal. La preuve, à en croire les responsables de Pastef, ils sont plus 400 militants et responsables de ce parti à être incarcérés aujourd’hui.

NANDO CABRAL GOMIS