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La DIC fait tomber un transitaire

La Division des investigations criminelles (Dic) a déféré au parquet P. N. Sané, transitaire de profession, pour escroquerie au visage, rapporte L’AS.

Le mis en cause a réussi à soutirer 1,650 million de francs à une dame qui sollicitait ses services pour un visa Schengen. Agé de 36 ans, P.N. Sané se repose actuellement à la citadelle du silence pour escroquerie.

Le susnommé a été alpagué par la Division des investigations criminelles (Dic) suite à une plainte de sa victime du nom de C. Djiba. Selon nos sources, les faits remontent en décembre 2022.

La dame C. Djiba qui voulait faire voyager sa sœur s’est rapprochée d’un chauffeur qui l’a mise en rapport avec le transitaire P. N. Sané. Ce dernier lui demande alors la rondelette somme de 1,650 million francs avec une avance au préalable de 400 mille francs. Ce que la dame Djiba accepte et casque l’argent.

Cependant, après avoir empoché l’argent, le transitaire Sané disparaît de la circulation. Et des jours voire des mois passent sans que Sané n’apparaisse.

Lasse de cette situation, la dame Djiba entreprend des recherches et découvre que le quidam habite Pikine et s’active comme transitaire au niveau du port de Dakar. Rencontrée par la dame, le susnommé promet de lui rembourser son dû.

Une promesse qu’il ne va jamais respecter. Marre de ce jeu de ping-pong, la dame Djiba se rend alors à la Dic pour porter plainte contre P. N. Sané.

Birahim Touré tacle sévèrement Idrissa Seck « mofi waxon sou amé 50ans dotoul… »

Birahim Touré tacle sévèrement Idrissa Seck « mofi waxon sou amé 50ans dotoul… »

Chef de l’opposition : Les vérités de Ousmane Sonko à Idrissa Seck

Le maire de Ziguinchor Ousmane Sonko a lancé un message à Idrissa Seck depuis la capitale du sud. Après sa démission de la coalition présidentielle le leader de Rewmi réclame sa position de chef de l’opposition.

« On ne se dispute avec personne le statut de chef de l’opposition. Ceux qui le veulent n’ont qu’à le prendre. Mais les ivoiriens disent tous les moutons se promènent dans les rues d’Abidjan. Mais ils n’ont pas le même prix. Ils pensent que la pratique politicienne est toujours ce qu’elle était dans les années 90. Combines, deals protocoles, tout sur le dos du peuple. Cela est terminé aujourd’hui au Sénégal. Les sénégalais sont éveillés maintenant », a déclaré Ousmane Sonko dans son fief

Avant de poursuivre par : « chacun saura celui qui est le véritable chef »

Mansour Diop détruit Idrissa Seck « amoul féén foumou nagoul wé 3éme mandat Macky Sall def ko daganal

Mansour Diop détruit Idrissa Seck « amoul féén foumou nagoul wé 3éme mandat Macky Sall def ko daganal

ARMEE – Trois nouveaux généraux promus

Le président de la République, Macky Sall, Chef Suprême des Armées, a élevé ce lundi trois officiers supérieurs (colonels) au grade de général de brigade, rapporte le Témoin.

Brillant commando qui a fait ses preuves lors de l’opération « Gabou » en Guinée-Bissau, l’intendant-colonel, Ibrahima Ndiaye, jusque-là directeur des moyens généraux au ministère des Forces armées, est promu général de brigade.
Discret, effacé et très loyal, le tout nouveau général Ibrahima Ndiaye va certainement remplacer le général Banda Diéne, l’icône de l’intendance militaire et directeur de l’Agence pour le Logement des Forces Armées (Alfa) appelé à rejoindre la deuxième section dans quelques mois.
Jusque-là directeur du Génie militaire, le colonel Cheikhou Camara est lui aussi promu général de brigade. Après avoir fait ses preuves dans les grands chantiers de l’Etat, le nouveau général Camara va désormais servir aux côtés du Premier ministre Amadou Ba comme conseiller de défense.
Dans la même foulée, le président de la République a marqué un très grand coup dans les rangs des officiers-femmes, en élevant le médecin-colonel Fatou Fall, professeure agrégée en service à l’hôpital Principal de Dakar, au rang de général de brigade. Une grande première dans l’histoire des armées où, jusque-là, aucune dame n’avait étrenné des étoiles.
Après la Police avec le général Anna Sémou Faye, c’est au tour de l’Armée d’avoir sa nouvelle femme-générale.

Idy à Macky: « Dire à ta regrettée et vaillante maman, Coumba TIMBO que tu as bien travaillé »

Le président du CESE, Idrissa Seck a rendu ce lundi comme prévu sa démission à travers une lettre d’une rare élégance. IGFM vous propose l’intégralité de la lettre.

Objet : démission

Monsieur le Président de la République,

Au moment où, par la présente, je soumets à votre attention ma démission de la fonction de Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), je voudrais rendre grâce à Dieu de l’ensemble des bienfaits dérivés du secours d’Allah puis de la jonction de nos forces au bénéfice des populations sénégalaises et africaines. Je souhaite également Lui rendre grâce de m’Avoir permis d’être le témoin privilégié de votre conduite admirable des destinées de notre pays et de notre continent.
Beaucoup d’adversaires politiques ont cherché, à tourner en dérision ma confession que la critique formulée en son temps et limitant votre vision à Diamniadio, s’est révélée infondée, au regard de vos nombreuses réalisations.
Qu’ils entendent les populations du Fouta, du Sine Saloum, du Cayor, du Diambour, du Baol, etc. dont la soif est étanchée grâce aux forages du PUDC, etc. Qu’ils empruntent l’autoroute Ila Touba et celle allant vers Kaolack. Qu’ils enjambent les ponts sur le fleuve Gambie, le fleuve Casamance, le fleuve Sénégal ainsi que ceux interconnectant plusieurs territoires jadis enclavés, alors, ils n’auront d’autres choix que de me laisser « dire à ta regrettée et vaillante maman, Coumba TIMBO (Paix et Miséricorde d’Allah sur elle), que tu as bien travaillé. »
Il sied, cependant, de rappeler que quel que soit la consistance du bilan, aucune œuvre humaine ne saurait être parfaite.
Ma conviction est que vous à la tête du pays pour le temps qu’Allah Seul Décidera de vous Accorder et moi, de retour comme Chef de l’Opposition, nous continuerons, chacun à sa place, de contribuer au rayonnement de notre pays en Afrique et dans le monde, de veiller à ce que sa démocratie, sa stabilité et sa légendaire téranga ne soient compromises ni par le populisme, encore moins par quelque extrémisme que ce soit.
Qu’Il plaise au Seigneur des Mondes de préserver le Sénégal, l’Afrique et le monde des terribles menaces liées, entre autres, au changement climatique et aux nouvelles technologies qui, sciences malheureusement utilisées sans conscience, ruinent les âmes d’une jeunesse insuffisamment préparée au monde d’aujourd’hui et de demain.
Veuillez accepter, Monsieur le Président de la République et non moins précieux frère, tout protocole observé, l’expression de ma très haute considération, appuyée par mes ardentes prières de succès.

Almadies : Un litige foncier oppose (aussi) les jeunes de Ngor à Hadjibou Soumaré

Il n’y a pas que la Maréchaussée qui est entré dans un conflit foncier avec les populations de Ngor.

La gendarmerie qui veut construire une brigade à l’entrée de la commune de Ngor, sur un parking de 6 000 m2, s’est vu opposer une farouche opposition par les Ngorois disent niet.

Unis comme un seul homme, ils sont descendus dans les rues pour affronter les pandores. A signaler que l’ex-Pm Hadjibou Soumaré est la ligne de mire des populations de Ngor.

L’ex-président de la Commission de l’Uemoa dispose d’un titre foncier sur la Corniche des Almadies. Malgré son TF, il ne peut pas poser un container sur son terrain au motif que les jeunes de Ngor disent qu’il n’en est pas question, rapporte Libération.

Aujourd’hui que l’Etat décide de construire sur un site, les mêmes jeunes s’y opposent au motif qu’une brigade de gendarmerie n’est pas une priorité.

Vidéo-Chef de l’opposition, Sonko corrige Idy « xeuthioo wougnou chef opposition, mais ku weet xam sa… »

Chef de l’opposition, Sonko corrige Idy « xeuthioo wougnou chef opposition, mais ku weet xam sa… »

Vidéo-3èm mandat,la sortie de Macky Sall: l’analyse pointue de A Mbow « ni oui ni non, je ne suis pas pour »

3è mandat, la sortie de Macky Sall, l’analyse pointue de A Mbow « ni oui ni non, je ne suis pas pour »

Urgent-Vidéo: Sonko répond à Idrissa Seck sur la question de chef de l’opposition « y’a pas de match parce que… »

Urgent: Sonko repond à idrissa seck sur la question de chef de l’opposition « y’a pas de match… »

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https://youtube.com/watch?v=fLdQ3YxmowY

DERNIERE MINUTE-PHOTOS DE SERIGNE TOUBA : UNE EXCELLENTE NOUVELLE VIENT DE TOMBER

Touba : Le khalife générale
Touba : Le khalife générale

Sur ndigël de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des mourides, une délégation du Collectif d’acquisition des photographies de Cheikh A. Bamba à été reçue en audience, ce lundi 24 avril 2023, par le Président de la république du Sénégal, son Excellence M. Macky Sall. 
Prenant la parole au nom de la délégation, S. Khadim Ngom a présenté les membres de celle-ci : S. Cherif Mbacké Falilou (initiateur du Musée du Mouridisme), S. Mbackiyou Faye (Représentant du Khalife des mourides à Dakar), S. A. Aziz Mbacké Majalis (Chercheur), S. Fallou Mbacké Rue 10 (Coordonnateur), S. Bamba Thiam (Fédération nationale des mourides de France). Ont également pris part à l’audience, le Président nouvellement élu du CESE, M. Abdoulaye Daouda Diallo, le Ministre de l’intérieur, M. Antoine Diome et le Ministre de la Culture, Dr. Aliou Sow. 
S. Khadim Ngom a transmis au Président de la république les remerciements du Khalife pour l’accompagnement institutionnel de l’Etat du Sénégal, à travers notamment l’appui de l’Ambassadeur du Sénégal en France, S. E. M. El Hadj Magatte Seye, dans le processus d’acquisition des photographies. Après avoir magnifié cet effort et l’intérêt manifesté par le Chef de l’Etat pour la réappropriation du patrimoine national, S. Khadim a brièvement rappelé le processus d’acquisition des photos (historique, authentification, importance, etc.) et leur restitution au Sénégal. D’abord auprès de l’ambassade du Sénégal à Paris, avant leur remise à Touba à Serigne Mountakha dont la forte émotion et les propos exprimés ont marqué tous les esprits. Cette présentation des photos au président de la République étant une suite logique de cette dynamique de restitution au profit de toute la nation sénégalaise et, au-delà, de tous les africains et même de l’humanité entière dont Serigne Touba constitue un patrimoine universel partagé. 
Afin de poursuivre cette importante oeuvre déjà entamée, le Chef de l’Etat a été informé que le Collectif actuel a été érigé, sur Ndigël du Khalife des mourides, en une « Plateforme pour la recherche et la préservation du patrimoine de Cheikh A. Bamba ». Ladite plateforme a ainsi profité de l’audience pour requerir de l’Etat du Sénégal un accompagnement institutionnel. Ceci, dans la perspective d’une démarche proactive dans la recherche et l’acquisition d’éventuels autres éléments de patrimoine du mouridisme (notamment une facilitation pour l’accès aux archives coloniales en France et ailleurs). 
Le Président de la République, après avoir renouvelé ses félicitations et remerciements au Khalife des mourides et aux membres de la Plateforme pour cette oeuvre qui honore notre histoire et enrichit son patrimoine, s’est engagé à soutenir les dynamiques envisagées pour la consolider. Il a ainsi instruit le Ministre de la Culture, Dr. Aliou Sow, de prendre toutes les dispositions pour l’inscription de ces photographies dans le répertoire national du patrimoine culturel immatériel. Ceci, en vue d’une prochaine inscription au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO. 
Le projet de Musée du Mouridisme, porté par S. Cherif Mbacké Falilou, a été aussi évoqué devant le Chef de l’Etat qui s’est également engagé à y apporter son soutien et celui des services concernés de l’Etat. 
L’audience s’est terminée avec la présentation  effective au Président des originaux des photos de Serigne Touba et les autres photos de l’album de l’architecte Jean Geoffre. Des reproductions en grand format des photos ont été offertes, de la part du Khalife, au Chef de l’Etat qui a décidé de les remettre au Musée des Civilisations Noires où les originaux pourraient également être quelques fois exposés au grand public avec l’accord des autorités de la communauté mouride.

Images authentiques de Serigne Touba : Le collectif au palais pour présenter les photos au président Macky Sall

Macky Sall
Macky Sall

Les images du fondateur du mouridisme prises en 1918, lors de la pose de la première pierre de la grande mosquée de Diourbel, ont été présentées au chef de l’État. 

Le Collectif pour l’acquisition des photos authentiques de Serigne Touba Khadimou Rassoul salue le rôle important joué par le président Macky Sall dans le processus d’acquisition de ces photos.
Il a par ailleurs transmis les remerciements du khalife général Serigne Mountakha Mbacké à l’endroit du président Macky Sall.
« Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique souhaite une large diffusion de ces photos. Le professeur Aliou Sow salue le travail du collectif et appuie son projet de musée pour une meilleure préservation du patrimoine mouride dans son universalité à travers Serigne Touba », lit-on dans un communiqué parvenu à Seneweb.

Dr Abdourahmane Diouf s’en prend à Idrissa Seck : « Il se dit chef de l’opposition… »

Dr Abdourahmane Diouf
Dr Abdourahmane Diouf

Idrissa Seck a quitté la mouvance présidentielle. Le leader de Rewmi s’est rapidement auto placé à la tête des opposants au Sénégal. Une place que lui retire sans ménagement son ancien acolyte, Dr Abdourahmane Diouf. Pour lui, il n’en mérite pas le statut au vu de sa trajectoire récente.

La tribune de Dr Abdourahman Diouf

Le pouvoir et une certaine nouvelle opposition semblent vouloir s’aménager des passerelles de fortune, sur le dos du peuple. Et Idrissa Seck se proclama « Chef de l’opposition », après s’être laissé tenter par les lambris dorés du pouvoir. Au nom de tous ceux qui ont « enduré d’une belle endurance », moi, Abdourahmane Diouf, son ancien porte parole des deux dernières élections présidentielles, j’exercerai, comme il se doit, mon droit d’inventaire.

Ass Abdourahmane Diouf

Président du Parti AWALÉ

Ce passage de la lettre de démission d’Idrissa Seck qui fait débat sur les réseaux sociaux (Photos)

Idrissa Seck
Idrissa Seck

Comme il l’avait annoncé, samedi dernier, lors d’une conférence de presse, le président du parti Rewmi Idrissa Seck a présenté, ce lundi, sa lettre de démission au chef de l’État Macky Sall.

La décision est claire ! Idrissa Seck n’est plus le Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Le président Macky Sall en a décidé dans un décret rendu public aujourd’hui. Le concerné lui-même a transmis une lettre de démission pour faire savoir sa volonté de quitter le CESE. Comme quoi tout est bien qui finit bien.

Si tout semble tourner au rond entre ces deux parties, les internautes ont, quant à eux, souligné un passage de la correspondance d’Idrissa Seck qui semble les déranger. C’est bien : « Ma conviction est que vous à la tête du pays pour le temps qu’Allah Seul Décidera de vous Accorder et moi, de retour comme Chef de l’Opposition, nous continuerons, chacun à sa place, de contribuer au rayonnement de notre pays en Afrique et dans le monde, de veiller à ce que sa démocratie, sa stabilité et sa légendaire téranga ne soient compromises ni par le populisme, encore moins par quelque extrémisme que ce soit. »

Idrissa Seck, Chef de l’opposition ? C’est ce qui dérange la quasi-totalité des internautes qui ont jugé nécessaire de commenter cette sortie du désormais ancien Président du CESE. Voici quelques réactions !

Vidéo-L’analyse pertinente de Abdoulaye Mbow sur la sortie de Idy « defa manqué de respect les Sénégalais ndax…. »

L’analyse pertinent de Abdoulaye Mbow sur la sortie de Idy « defa manqué de respect les Sénégalais.. »

🔴Visite de Proximité du Président Ousmane SONKO à Ziguinchor

Sonko
Sonko
https://youtu.be/-V5itNJYRjU

Macky Sall « les initiateurs du collectif Jam ma Guene 3e mandat  ne veulent pas la paix»

Macky Sall
Macky Sall

Le débat sur la troisième candidature de Macky Sall s’est invité à l’émission « Yoon Wi » où il était l’invité ce samedi.  Face au journaliste de la RFM, Assane Gueye, le chef de l’État a encore fait perdurer le suspens. Il a  fait savoir aux Sénégalais et ceux qui sont pressés de l’entendre se prononcer sur cette de prendre en mal leur patience. 

« Je parlerai le moment venu. Ce dont je suis conscient est que je suis avec des collaborateurs. Et le moment venu nous allons traiter cette question et en parler. Parce que si j’avais écouté certains, le débat sur le sujet du 3e mandat allait être abordé bien avant 2019, c’est-à-dire en 2012. Il y a n’en qui, au lieu de voir ce que le président a accompli durant son magistère, ils cherchent à savoir quand il quittera le Palais. J’ai même entendu un collectif qui s’appelle Jam ma Gueneu 3e mandat. Pour moi, ceux qui ont initié ce message ne veulent pas de la paix dans ce pays. Parce que quand on veut la paix, on discute. Et non pas faire un mot d’ordre et dire à celui qui dirige le pays  qu’il ne peut pas participer aux prochaines élections. Ça ne devrait pas se passer ainsi. Donc ce que je peux vous dire est que le moment venu je parlerai, a indiqué le président Sall. 

« Pour ceux qui sont pressés de l’entendre sur cette question, qu’ils continuent de parler. Et ceux qui pensent qu’ils peuvent participer à la prochaine présidentielle qu’ils se déclarent et me laissent tranquille », a-t-il ajouté.

A la question du journaliste à savoir c’est quand le moment venu le chef de l’Etat lance ceci:  « Le moment venu inchallah je me prononcerai. Il se peut qu’il ne soit pas loin. Alors n’oubliez pas que mon mandat n’est pas terminé je serai là jusqu’au 2 avril 2024, date de passation. Qu’on me laisse travailler. »

Fana Cissé

Dernière minute – Ousmane Sonko fait une annonce de taille

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Ousmane Sonko planifie un retour au premier plan avec diverses activités. Le leader de Pastef annonce, à travers un post Facebook, la reprise des tournées politiques et une manifestation nationale le 12 mai prochain.

In extenso, la tribune de Ousmane Sonko :

Chers concitoyen(ne)s ,

Militant(e)s et sympathisant(e)s,

Je vous annonce la poursuite des activités de terrain selon le programme suivant :

1. du 24 au 27 avril 2023, Ziguinchor et Bignona ;

2. du 29 avril au 7 mai 2023, Nemmeeku Tour à Tivaouane et à Thies;

3- le 7 mai 2023, étape surprise ;

4- le 12 mai 2023, manifestation nationale du F24.

Ne vous laissez pas distraire par les diversions politiques ambiantes. ALLEZ VOUS INSCRIRE MASSIVEMENT. PLUS QU’UNE DIZAINE DE JOURS !

#NemmeekuTour
#Focus2024

Exclusif: Le mari de Thioro Mandela déballe avec des révélations surprenantes « sou Wakhone ni Sonko. »

Le mari de Thioro Mandela
Le mari de Thioro Mandela

Présidentielle 2024 : « Si Macky Sall se présente, il crée les conditions du chaos » (Mamadou Mbodj F24)

Mamadou Mbodj F24
Mamadou Mbodj F24

Mamadou Mbodj, le tout-nouveau coordonnateur de la nouvelle plateforme F 24 pour dissuader toute tentative de troisième candidature au Sénégal, invité de l’émission ‘Jury du dimanche’ sur iradio, alerte le Président Macky Sall.

L’ancien syndicaliste et ancienne figure de proue du mouvement M23, s’était levé en 2012 pour empêcher la même mésaventure de mandat supplémentaire au profit de Me Abdoulaye Wade.

Et, en perspective de la Présidentielle 2024, Pr Mamadou Mbodj reste imperturbable :

« Ce que nous voulons, c’est très clair, nous ne voulons pas de confrontation, si confrontation il y a, c’est qu’on nous  l’aura imposée. Mais ce que nous voulons, c’est de créer une force dissuasive en persuadant le Sénégalais que la seule vérité qui vaille concernant le troisième mandat, c’est que monsieur Macky Sall ne peut pas gouverner le Sénégal trois fois de suite. Ce n’est pas possible. Puisqu’il ne peut pas, il ne doit pas se présenter, parce qu’en se présentant, il crée les conditions du chaos ».

Et le coordonnateur de F24 de rappeler que Macky Sall himself était parmi les figures de proue qui s’opposait à la troisième candidature de Me Abdoulaye Wade en 2012, alors que les contextes sont légèrement différents ».

Et M. Mbodj de comparer Macky Sall à Abdoulaye Wade dans la tentative de conservation du pouvoir :

« Il est bien vrai que Abdoulaye Wade n’avait droit, il a dit lui-même ma wakhon wakhete, mais monsieur Abdoulaye Wade a au moins les circonstances atténuantes d’avoir prêté serment sur une constitution qui ne l’obligeait pas à faire deux mandats. Alors que c’est tout à fait le contraire. Monsieur Macky Sall a prêté serment sur la base d’une constitution où il est dit le mandat est renouvelable une seule fois. Et pour verrouiller davantage, il a fait écrire, ‘Nul ne peux exercer plus de deux mandats consécutifs’. Donc, les circonstances atténuantes qui prévalaient avec Me Abdoulaye Wade, n’existent plus avec monsieur Macky Sall. Donc, juridiquement, il n’y a pas l’ombre d’un doute ».

Le professeur de philo à la retraite et non moins  Docteur en science de l’Eduction, veut tout simplement que la vérité vérité prévale. Aussi veut-il persuader les Sénégalais que pour qu’il ait une paix durable, il faut dire la vérité.

« Lorsque dans une situation sociale , ajoute t-il, on ne parvient pas à identifier la vérité, à distinguer du vrai du faux, c’est parce qu’il y a une pléthore d’hypocrites. Et puis que nous ne sommes des hypocrites, puisque nous voulons la paix, et seulement la paix, nous voulons que les Sénégalais nous entendent, nous rejoignent dans cette mobilisation qui vise à créer une force dissuasive ».

La Première manif de la plateforme F24 est prévue le vendredi 12 mai 2023 à Dakar.

Abdourahmane Sarr: « Macky Sall gagne du temps pour garder ses troupes unies, mais n’a pas besoin de dialoguer »

Abdourahmane Sarr
Abdourahmane Sarr

L’entretien du Président Macky Sall offert exclusivement à la Rfm contenue de faire couler des salives. Ce lundi, il vastement occupé la Une de tous les journaux.

Chacun y va de sa propre compréhension et en tire sa propre analyse, c’est ce que fait ici Dr Abdourahamane Sarr, économiste, qui livre ici sa lecture de l’interview du Président de la République:

1) Il n’y a pas de situation particulière au Sénégal qui demeure une grande démocratie.
2) Tous ceux qui veulent être candidats dans son camp peuvent sortir de sa coalition et aller tenter leurs chances sans son appui. Idrissa Seck en a donné l’exemple. Ça permet de ferrer tout le monde.

3) Tous ceux qui ne sont pas éligibles et voudraient l’être peuvent répondre au dialogue. S’ils conditionnent le dialogue à son engagement à ne pas être candidat, candidature qu’il n’a pas annoncée pour des raisons stratégiques d’unité de son camp, ils ne seront pas candidats. A noter qu’après le 6 mai plus personne ne pourra s’inscrire dans les listes.

4) En réalité, il gagne du temps pour toujours garder ses troupes unies mais n’a pas besoin de dialoguer.

5) il n’y aura pas d’amnistie puisqu’une partie ne la veut pas et ce n’est même pas souhaitable au vu de tous les dossiers similaires à traiter sur demande des bailleurs (fonds Covid). Le parrainage demeura.

A cette série nous ajoutons que quel que soit le scénario, Ousmane Sonko sera candidat parce que le Sénégal a besoin de la bipolarisation actuelle BBY/YAW pour l’intérêt même de notre démocratie à la croisée des chemins.

La justice supposée indépendante enjambera la présidentielle en ce qui le concerne. Nous considérons également que dans cette bipolarisation salutaire, il y aura un candidat soutenu par le Président Macky Sall lui même puisqu’ayant la confiance totale de ses troupes qui n’auront pas construit d’alternative. On verra qui sera l’heureux élu porte étendard du bilan.

Macky Sall se veut catégorique : « Il faut que les gens arrêtent de dire que les magistrats ne sont pas indépendants ! »

Macky Sall sur les magistrats

L’indépendance de la justice fait partie des questions qui ont été soulevées lors de l’entretien spécial avec la Radio Futurs Médias, par le chef de l’État, cet après-midi. Macky Sall qui scrute l’espace de la magistrature, invite les Sénégalais à plus de retenue et même de logique sur le sujet.

Pour précision, le président de la République estime qu’il n’a jamais été question pour lui, de dire étant opposant, que « le président de la République doit sortir du Conseil supérieur de la magistrature». Cette organisation du Sénégal n’est pas assimilable aux autres systèmes.

« Dans notre pays, le président de la République est la clé de voûte des institutions. Cela ne veut pas dire dès lors, que c’est lui qui décide à l’Assemblée nationale ou dans une autre institution.

Au niveau du Conseil supérieur de la magistrature, le président ne fait qu’assister à la séance. Les magistrats sont ceux qui savent les changements à faire
 », déclare le Président Macky Sall devant le journaliste de la Rfm. En définitive, Macky Sall considère que l’indépendance d’ailleurs n’est pas seulement l’affaire de l’Exécutif, mais de toutes les autres institutions.

Amadou Ba, nouveau ministre des Sports et de l’Élevage

Amadou Ba
Amadou Ba

Le Premier ministre Amadou Ba va cumuler ses fonctions de chef du gouvernement avec celles de ministre des Sports et de ministre de l’Élevage et des productions animales.  

Le chef de l’État a acté le départ des ex titulaires du poste, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop. Ces deux ministres ont démissionné en même temps que leur leader, Idrissa Seck.

Rupture Macky-Idy : la député Mariétou Dieng, un cas particulier

député Mariétou Dieng
député Mariétou Dieng

La rupture annoncée entre Rewmi d’Idrissa Seck et la mouvance présidentielle pose le débat sur l’avenir au sein de l’Assemblée nationale de la Rewmiste Mariétou Dieng, élue députée de la 14e législature sous la bannière Benno Bokk Yakaar (Bby), ainsi que celui du groupe parlementaire de la majorité.  

Interrogé par L’Observateur, le spécialiste du droit parlementaire, Alioune Souaré, partant du principe que la concernée a obtenu son mandat au terme d’une élection, explique que “son cas est différent de ceux qui sont dans le pouvoir exécutif comme les ministres (Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop) et autres.”

L’ancien parlementaire de poursuivre : “Il y a eu une implication des militants de Rewmi dans son élection au poste de député. Donc, rien ne l’oblige à démissionner, mais tout dépend de l’esprit dans lequel se trouve sa formation politique.” Il ajoute que “toute autre tentative de la déchoir de son mandat de députée sera une violation de la loi.”

Contactée par L’Obs, la concernée précise qu’elle respectera la décision de son parti. “Mon avenir à l’Assemblée nationale est suspendu à la décision de mon parti”, a-t-elle répondu.  

D’ores et déjà, un responsable du bureau de l’Assemblée nationale et membre de la mouvance présidentielle espère que le cas Mariétou Dieng a été négocié”, tout comme le départ d’Idrissa Seck et de celui de ses ministres. Car, craint-il, si cette dernière refuse de démissionner, il s’agira d’un nouveau cas que les textes de l’hémicycle n’ont pas pris en compte. “C’est un cas qui est là qu’il faut étudier pour trouver une solution”, insiste-t-il, dans les colonnes du journal.   

Ses craintes sont fondées dans la mesure où, signale la source, si la députée décide de rester à l’Assemblée nationale mais de démissionner du Groupe parlementaire BBY, la mouvance présidentielle risque de perdre sa faible majorité. Son choix sera donc déterminant dans le contrôle du pouvoir à l’hémicycle.

Grande Mosquée : le dérapage de l’imam Moussa Samb contre Sonko et les manifestants

imam Moussa Samb
imam Moussa Samb

Après avoir dirigé la prière de la korité, l’imam de la Grande Mosquée de Dakar, Alioune Moussa Samb, a formulé un virulent sermon aux allures de réquisitoire de feu contre les participants aux manifestations qui ont secoué le pays ces derniers mois. «Tous ceux qui mourront durant ces manifestations insignifiantes iront en enfer. Ce qu’ils font n’a rien à voir avec le jihad islamique», s’emporte-t-il depuis son minbar dans des propos rapportés par Les Échos.

Le religieux tient les parents des manifestants pour responsables des actes de leurs enfants. Il affirme que ces derniers répondront devant Dieu de ce «n’importe quoi».

Alioune Moussa Samb a embrayé en tançant Ousmane Sonko. Sans le nommer. Il suggère : «Tous ceux qui veulent accéder au pouvoir avec tout ce tintamarre ne sont pas dignes de confiance. Une fois élus, ils vont se détourner des préoccupations du peuple au profit de leurs intérêts égoïstes. Ne donnez le pouvoir qu’à un homme digne de confiance que vous aurez identifié.»

En verve, l’imam ajoute : «Si vous le confiez (le pouvoir) à quelqu’un qui ne sait pas faire la part des choses, c’est comme un serpent qui se mord la queue. Il ne suffit pas d’être à l’école pour prétendre diriger un État. Un intellectuel doit pouvoir faire la part des choses et s’imposer des limites à ne pas franchir. Lorsqu’une personne n’a pas de retenue, il est semblable à un animal.»

Pierre Goudiaby Atépa “La gestion du littoral est sans nul doute le plus grand scandale de Dakar”  

Pierre Goudiaby Atépa
Pierre Goudiaby Atépa

Le Président d’honneur de la Plateforme pour l’environnement et la réappropriation du littoral (Perl) a dénoncé, dans les colonnes de Jeunes Afrique, l’accaparement du littoral dakarois par ce qu’il qualifie de mafia. “C’est une mafia dont il faut se débarrasser, martèle-t-il dans les colonnes de Jeune Afrique. Alors que le domaine public maritime est inaliénable, une clause permet de le déclassifier pour cause d’utilité publique. Or, par le jeu de la corruption, de très nombreux individus, dont des personnalités établies, obtiennent des déclassifications “d’utilité privée” pour spéculer sur la plage dont tout le monde devrait pouvoir profiter”.
“Mais, sans volonté politique, c’est impossible, concède-t-il. Malgré ce constat sombre, la bataille n’est pas perdue. Pour preuve, après plus de vingt ans à le réclamer, l’aménagement de la corniche ouest est enfin en cours de réalisation. Un signal positif qui, je l’espère, en annonce d’autres”.

Abdoulaye Daouda Diallo, nouveau président du Conseil Économique, Social et Environnemental

Abdoulaye Daouda Diallo
Abdoulaye Daouda Diallo

Après la démission d’Idrissa Seck, Macky Sall a nommé Abdoulaye Daouda Diallo à la tête du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), ce lundi.  Une nouvelle station qui illustre l’estime que lui porte le chef de l’État.

Dans les gouvernements de Macky Sall, il n’a occupé que des postes stratégiques. En 2012, il est nommé ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du Budget, avant d’être promu ministre de l’Intérieur en 2013. Il a dirigé ce département pendant cinq ans, avant d’être nommé ministre des Transports terrestres et du Désenclavement en 2017, puis ministre des Finances et du Budget en 2019. De nombreux observateurs estiment que Abdoulaye Daouda Diallo faisait partie des candidats potentiels pour le poste de Premier ministre du Sénégal.

Toutefois, c’est Amadou Ba qui lui a été préféré. M. Diallo s’est retrouvé à la Présidence comme Directeur de cabinet du Président de la République, Macky Sall. Une station qui illustre la relation de confiance qui lie les deux hommes. 

Amadou Ba, nouveau ministre des Sports et de l’Élevage

Amadou Ba
Amadou Ba

Le Premier ministre Amadou Ba va cumuler ses fonctions de chef du gouvernement avec celles de ministre des Sports et de ministre de l’Élevage et des productions animales.  

Le chef de l’État a acté le départ des ex titulaires du poste, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop. Ces deux ministres ont démissionné en même temps que leur leader, Idrissa Seck.

Sortie du Président Macky SALL : Fatoumata Niang Ba salue la hauteur du Chef de l’Etat

Suite à la sortie du Président de la République sur les ondes de la Rfm, Fatoumata Niang Ba, Présidente du Conseil de Surveillance de l’Asepex, livre ses impressions. A en croire cette dernière, la sortie du Président Macky SALL est rassurante. Elle est surtout opportune compte tenu du contexte politique où une certaine opposition affiche une volonté sans équivoque de faire peur aux sénégalais.
Selon la Présidente de l’Union pour le Développement du Sénégal/ Renouveau (UDES/R), « Le Président de la République s’est exprimé en véritable Homme d’Etat. Il a su, comme à son habitude, s’élever au-dessus de la mêlée, en rappelant aux sénégalais qu’il travaille d’arrache-pied dans le sens d’accomplir les missions à lui confiées par le peuple ».
Et Fatoumata Niang Ba d’ajouter, « Aux rentiers de la tension qui rêvent de déstabiliser le pays, afin d’accéder au pouvoir par tous les moyens, le Président de la République a rappelé le rôle régalien de l’Etat qui doit assurer la sécurité des populations. Au-delà des considérations politiques, il est du devoir de l’Etat de faire en sorte que les citoyens se sentent protégés des menaces de tout bord. A ce titre, je salue la hauteur du Président Macky SALL qui s’y attèle à merveille ».
Sur un autre registre, la Présidente du Conseil de Surveillance de l’Asepex a salué la grandeur et l’ouverture du Président Macky SALL qui appelle constamment au dialogue, alors que rien de l’y oblige. Cela témoigne à croire Fatoumata Niang Ba d’une volonté de gestion inclusive et d’apaisement, au grand bénéfice du Sénégal.

Gabrielle Kane à Sitor Ndour : ‘’Honte à toi !’’

La décision de Sitor Ndour d’ester en justice contre Gabrielle Kane pour diffamation semble ne pas ébranler la féministe. Cette dernière a enfoncé le clou, après la sortie de l’ex-DG du COUD qui a été acquitté dans une affaire de viol.

‘’Décidément, la dignité ne s’achète pas… Après cette honteuse relaxe, tu aurais dû raser les murs, faire profil bas, la fermer définitivement et à jamais’’, a réagi Gabrielle Kane à l’annonce de la plainte de Sitor Ndour.

‘’Il faut que tu gueules plus fort et partout pour nous tympaniser. Mec, tu sais très bien que relaxé ne veut pas dire innocenté. C’est avec impatience que j’attends ta plainte annoncée à mon encontre pour dis-tu « avoir fait monter la clameur et t’avoir diffamé ». J’assume mon soutien d’hier et encore plus aujourd’hui à cette jeune fille à jamais détruite et souillée’’, ajoute-t-elle.

La féministe de poursuivre : ‘’C’est aussi avec grand plaisir que j’irai réitérer mon propos devant le juge et le procureur. Ce sont mes convictions… A cause de la justice et des politiques, chaque femme de ce pays est désormais une potentielle victime. Les accusatrices ne sont pas toutes des menteuses. Tu n’es pas une VICTIME ! Honte à toi…’’

Birahim Touré détruit Macky « émission dagnko enregistrer souma nékon place ElHadji Assane nako latie (Vidéo)

Birahim Touré détruit Macky « émission dagnko enregistrer souma nékon place ElHadji Assane nako latie (Vidéo)

Mansour Diop tire sévèrement sur Idrissa Seck « day théâtre dou chef de l’opposition…Sonko moy » (Vidéo)

Mansour Diop t!re sévèrement sur Idrissa Seck « day théâtre dou chef de l’opposition…Sonko moy »

Nouvelle plainte à la DIC : L’AUDITION DE SONKO ENVISAGÉE

Dans les jours à venir, le leader du Pastef pourrait bien être convoqué à la Division des investigations criminelle (Dic) pour une nouvelle plainte le concernant. En effet, Bés bi a appris que ce 18 avril, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a été saisi d’une plainte d’un certain Frédéric Napel, né à Ziguinchor et domicilié à Zac Mbao. Un dossier qui a été transmis à la Dic pour enquête.

Le plaignant accuse Ousmane Sonko de « mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à son intégrité, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation ». M. Napel estime que, lors de sa déclaration de presse, le jeudi 19 janvier 2023, M. Sonko l’avait qualifié de « comploteur contre sa personne, de criminel au service de l’Etat, de traite, de taupe de la nation, pour avoir transmis des informations classées confidentielles et hautement sensibles à certains militants de Pastef ».

Par ailleurs, il a soutenu qu’après ces propos « injurieux », il a commencé à recevoir des injures et des menaces de mort, de même que les membres de sa famille, provenant des inconditionnels du leader de Pastef. Il promet d’aller jusqu’au bout de cette affaire en se constituant partie civile. D’ailleurs, M. Napel rappelle avoir déposé une première plainte à la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc) afin que les utilisateurs des numéros de téléphone qui l’ont appelé et qui ont menacé de mettre fin à ses jours puissent être identifiés

« Pont Cambérene si danou la dieum souniou si diougoul té xalé yi falaniouy fowé » Mantoulaye Thioub alerte… (vidéo)

« Pont Cambérene si danou la dieum souniou si diougoul té xalé yi falaniouy fowé » Mantoulaye Thioub alerte… (vidéo)

Une justice politique, vraiment ? (par Cheikh Dia)

Une justice politique, vraiment ? 

Contrairement aux idées reçues, la justice sénégalaise est indulgente. L’exemple de la France nous montre que le Sénégal a encore du travail pour lutter contre l’impunité des élus. Le récent débat autour des procédures judiciaires qui visent Ousmane Sonko le prouve. 

Jeudi 30 mars, Ousmane Sonko est condamné à deux mois de prison et 200 millions de FCFA d’amende par la justice sénégalaise. Il a fait appel de ce jugement. Une procédure ouverte suite à une plainte en diffamation déposée par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Quelque semaine plus tard, le président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) est la cible d’une nouvelle plainte.

Des voix s’élèvent pour dénoncer des manœuvres politiques. Pour certains observateurs de la vie politique sénégalaise, ces procédures seraient inutiles et contreproductives. Pire, elles seraient destiné à déstabiliser la candidature l’opposant au président Macky Sall. En réalité ces procédures n’ont rien de spectaculaire, ni d’exceptionnel, dans une démocratie. 

Et si au contraire, la condamnation d’un élu était un marqueur de bonne santé démocratique ? C’est le signe que, dans un État de droit, la classe politique n’échappe à la justice. Et jusqu’à preuve du contraire, faire partie de l’opposition n’a jamais été un totem d’immunité judiciaire.

Une justice laxiste ? 

La peine dont a écopé Ousmane Sonko est légère, elle ne comporte pas d’inéligibilité. Ce qui prouve son caractère apolitique. Elle témoigne d’une justice de droit commun qui fonctionne bien. Comparée à ses homologues occidentales, on peut même dire que la justice sénégalaise est indulgente.

Car l’actualité politique française, qu’elle soit locale ou nationale, regorge d’exemple de condamnations très sévères d’élus. Le 19 avril dernier, Hubert Falco, maire de Toulon, une grande ville portuaire en Provence, a été démis de ses fonctions. L’ex-édile venait d’être condamné à trois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour recel de détournement de fonds publics. Il a fait appel de cette condamnation. Sa faute ? Avoir continué de déjeuner gratuitement à la cantine du conseil départemental dont il n’est plus président depuis 10 ans !

Le 15 avril, c’est Guillaume Delbar, le maire de Roubaix, une ville de la région des Hauts-de-France, qui était jugé pour « négligence dans l’attribution de fonds publics ». Il risque une peine d’inéligibilité. Il avait déjà écopé, en 2021, d’une peine de six mois de prison avec sursis assortis de deux ans d’inéligibilité dans le cadre d’une affaire de fraude fiscale. Condamnation dont il a fait appel.

Certaines affaires ont encore plus défrayé la chroniquepolitique française. En 2004, Alain Juppé, ancien premier ministre et personnalité politique majeure, est condamné, en appel, à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts.

En définitive, ce type d’affaire est non seulement courant, mais jugé de façon draconienne. La France considère avec dureté les manquements de ses élus, représentants du peuple souverain. Si les procès de d’Ousmane Sonko choquent tant : peut-être est-ce le signe que l’impunité est encore trop répandue au sein de la classe politique sénégalaise?

Avec Cheikh Dia

Affaire « Top Cas » : Les révélations du mari de Thioro Mandéla, « ce qu’on a proposé à ma femme à propos de Macky Sall »

Affaire « Top Cas » : Les révélations du mari de Thioro Mandéla, « ce qu’on a proposé à ma femme à propos de Macky Sall »

Le journaliste Thioro Mandéla a été arrêté et placé en détention préventive dans l’affaire « Top cas ». Son mari a révélé des informations choquantes lors d’une interview avec le journaliste Pape Alé Niang.

D’après son mari, Thioro Mandela, enceinte de sept mois, a été convoquée par la cybercriminalité alors qu’elle avait obtenu une permission médicale de 10 jours après un malaise.

Au cours de l’interrogatoire, Makhou Mandéla a affirmé qu’un policier lui avait reproché ses positions à l’égard du président Macky Sall, alors que sa femme avait été arrêtée dans l’affaire « Top cas ». Le mari a poursuivi ses révélations en affirmant que la journaliste avait été invitée à rencontrer le chef de l’État, et qu’elle avait été arrêtée pour avoir partagé une publication.