Mercredi prochain, les deux candidats admis au deuxième tour de la présidentielle française s’affronteront dans un face à face inédit. En prélude à ce débat politique, le candidat du mouvement “En Marche” a tenu à faire quelques précisions sur l’attitude qu’il adoptera au cas où il se rend compte qu’il sert de puching-ball à Marine Le pen.
A en croire nos confrères de BFMTV, qui relaient une déclaration de Camille Langlade “Macron menace: s’il sert de punching-ball à Marine Le Pen, il quittera le plateau au bout d’une demi-heure”.
Une déclaration qui a été diversement appréciée. Pour certains observateurs, cela traduit un manque de sérénité chez le candidat du mouvement “En marche”. “Emmanuel Macron n’est pas serein quant au débat d’entre deux tours de demain soir.
Réplique immédiate sur Twitter de la candidate du Front national. “Si M. Macron ne se sent pas à l’aise, il peut toujours demander à François Hollande de venir lui tenir la main, je ne m’y opposerai pas.” Depuis plusieurs semaines, la députée européenne dépeint en effet son adversaire en héritier honteux du hollandisme.
Toujours d’après notre source, Emmanuel Macron a annulé la majorité de ses rendez-vous de la journée d’aujourd’hui pour préparer au mieux le débat face à Marine Le Pen.
Mais cet avis n’est pas partagé par tous les hommes de médias. D’après Arthur Berdah un journaliste du Figaro, l’entourage du candidat a démenti ces déclarations : “C’est n’importe quoi”, tente de déminer l’entourage d’Emmanuel Macron, alors que tous les ingrédients du bad buzz semblent réunis”, pouvait-on lire.
Pour les partisans de Marine Le Pen, “Elle travaille, elle a l’intention de démontrer la réalité du projet de monsieur Macron, qui jusqu’ici était relativement caché. Il a maintenu un flou artistique (…). Donc, on a un certain nombre de questions à lui poser et je pense que Marine montrera qu’il est dans la continuité absolue de la politique de monsieur Hollande”.
En plus de souligner le risque démocratique que constituerait le Front national, Emmanuel Macron a d’autres balles à sa disposition. D’après Europe 1, l’ex-patron de Bercy devrait concentrer ses attaques sur le programme économique de sa rivale et sur les “affaires” liées au mouvement frontiste.