Le candidat de la coalition Diao 2024, El Hadji Mamadou Diao a effectué ce mercredi une visite à Ngaye Mékhé.
Ce deplacement riche en couleurs a été l’occasion pour lui de rencontrer des acteurs de différentes filières de l’artisanat, en particulier les cordonniers spécialisés dans la fabrication de chaussures dénommées «Dalou Ngaye».
Au cours de cette rencontre, ces derniers ont mis sur la table leurs contraintes. Des contraintes liées, notamment à la commercialisation du produit. Selon Daour Diop, responsable d’une boutique, le produit made in Ngaye, «n’est pas malheureusement, consommé au Sénégal». Il pense que « les autorités ne sont pas convaincues de la qualité de nos produits et ne mettent pas les moyens de les faire valoir».
Mais indique l’artisan, «soutenir le secteur, c’est d’abord consommer made in Ngaye».
Devant le Président Diao, Daour Diop fera savoir que les artisans de Mékhé sont capables de prendre en charge la demande Sénégalaise.
«Nous pouvons régler le problème de chaussures au Sénégal. Une fois à la tête de ce pays, nous vous demandons de tenter l’expérience ne serait-ce que pour qu’une année et nous allons vous montrer que nous avons la possibilité de l’organiser, de faire la commande et de l’exécuter dans les conditions requises», a t’il sollicité.
A ces difficultés s’ajoutent celles des femmes. Selon elles, les produits sont là, mais ne se vendent pas, ce qui permet aux intermédiaires de venir les acheter à bas prix pour les revendre ailleurs, à des prix exorbitants.
En réponse, le candidat de la coalition Diao 224 fera savoir que des réformes seront mises sur pied pour leur permettre d’avoir des ressources et de perpétuer leur production pour se formaliser, s’organiser et s’agrandir.
Au-delà, il a indiqué devant les artisans, qu’il est convaincu que l’artisanat sénégalais peut constituer un des moteurs les plus puissants de notre économie».
Par ailleurs, il a annoncé que son programme «Le Sénégal qui vient »compte mettre en place une politique particulière qui permettrait d’avoir une meilleure formalisation de la filière artisanale.
Il conclut par louer «le travail des artisans de Ngaye Mékhé, à travers les différentes filières de l’artisanat local : cordonnerie, maroquinerie, poterie, vannerie, mais aussi la broderie à la main, la menuiserie et la tannerie avant de réitérer sa volonté de faire du secteur de l’artisanat, un des moteurs de la croissance économique du Sénégal, une fois à la tête du pays.