Il y a quelques semaines, ses accusations sur l’existence de trois fichiers au niveau de la Daf du ministère de l’Intérieur avaient mis le landerneau sens dessus dessous. Malgré les démentis, Samuel Sarr persiste et signe.
«Le pouvoir travaille à s’assurer une victoire médiatique avant de la matérialiser par une vaste fraude le jour J», persifle-t-il. «Nous avions révélé l’existence de 03 fichiers entre la Direction de l’Automatisation du Fichier et la Direction des Elections. Nous le confirmons. Mieux encore, nous demandons aux députés de l’Opposition d’entendre dans le cadre d’une enquête parlementaire, les responsables des deux entreprises Iris Corp (malaisienne) et Synapsis (sénégalaise) qui travaillent en toute complicité avec Monsieur Ibrahima Diallo Directeur de la Daf», déclare le candidat du Mouvement 2019. L’ancien ministre de l’Energie sous Wade de faire état d’«un vaste complot visant à exclure du fichier final, résultat de plusieurs manipulations, l’essentiel des primo-inscrits et des membres de la Diaspora considérés comme des opposants au Pouvoir en majorité». Mais, il prévient : «Dans ce Sénégal, nous ne pourrons plus accepter la gestion solitaire du processus électoral. Cette gestion solitaire suppose le maintien d’un ministre membre du parti au pouvoir au Ministère de l’Intérieur pour organiser le scrutin, le refus de mettre le fichier définitif à la disposition des partis politiques et ensuite des candidats. Nous demandons à avoir un fichier électoral certifié au terme d’un audit technique effectué en présence de l’ensemble des acteurs».