Pour rempiler à un second mandat, Macky Sall a peaufiné une stratégie de la terre brûlée : Liquider ses adversaires et neutraliser ses alliés.
Quitte à marcher sur les cadavres des formations politiques qui le soutiennent. Et la première à en faire les frais, c’est le parti Rewmi d’Idrissa Seck lâché par les ministres Oumar Guèye et Pape Diouf, actuellement dans les rangs de l’Apr.
Pendant que Rewmi panse ses plaies, l’Afp du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, entre dans la tourmente. Ses cadres voient du mauvais œil l’enterrement de ce pourquoi ils s’étaient engagés en 1999, entraînant le départ de Malick Gakou.
Au Ps, un ordinaire débat sur la position du parti au référendum du 20 mars 2016 vire au séisme qui a fait voler en éclats cette formation politique. Khalifa Sall et Cie prennent leur distance du Ps.
Aujourd’hui, le Ps et l’Afp Ko, les démons de la division rodent autour de la Ligue démocratique (Ld), avec la création d’un mouvement «Ld-Debout» dirigé par Cheikh Guèye, maire de Dieuppeul.
En parallèle d’un travail de démantèlement des partis alliés, Macky Sall se construit un e second mandat sans risques majeurs avec l’élimination des adversaires potentiels. L’un, Khalifa Sall, dans une cellule à Rebeuss, l’autre, Karim Wade, dans une prison à ciel ouvert au Qatar.