Des parents et parents et parentes des détenues politiques ont été reçus mardi à Afrikajom Center. Ces derniers, désemparés, la mort dans l’âme, ont raconté à Alioune Tine et Cie, parfois les larmes aux yeux, les souffrances de leurs enfants, arrêtés, certains torturés. Le Président Afrika Jom Center, qui a dit ce qu’il pense de cette douloureuse situation, de souligner que l’Etat du Sénégal doit enquêter sr ces allégations.
Libérer les femmes détenues politiques en grève de la faim pour des raisons humanitaires. Leurs conditions de détention sont inacceptables. Les libérer pour calmer, apaiser le jeu politique et électoral. Les libérer pour redonner du sens à la compétition politique saine.
Le temps est venu de libérer les détenus politiques pour atténuer les souffrances de parents qui se déplacent tous les jours pour voir les détenus, qui se déplacent chaque jour pour leur donner à manger. Certaines m’ont dit que ça coûte cher et ça les appauvrit. Ces mamans se plaignent du manque d’eau dans la prison qui crée une situation qui menace la santé des détenus, plusieurs souffrent de la gale et de la tuberculose. Dans la prison on a des élèves, des étudiants et des enseignants qui doivent rejoindre leurs salles de classe avec la rentrée.
Les femmes en situation de vulnérabilité
Reste la situation dramatique des femmes qui font la grève de la faim, pour les punir, on les met dans une situation d’isolement total, sans aucune possibilité de voir ou de communiquer avec les siens. Enfin les conditions de vie dans cette période de chaleur, dans des lieux de détention surchargée où les détenus sont incapables de se coucher, il semble qu’ils dorment assis. « Lii metina », c’est une souffrance indicible.
Président Macky Sall, il faut les libérer, pour des raisons humanitaires. Aucun être humain ne doit subir une telle souffrance. Il faut les libérer. Me Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et ancienne militante des droits humains, Me Sidiky Kaba, ancien Président de la FIDH, Adama Dieng, Bacre Wali, Ndiaye joignez vos voix à celle de la Raddho, représentée par Abdoulaye Diallo, Moundiaye Cissé, Cheikh Cissé, Alassane Seck et l’ensemble des militants pour que cesse le calvaire des détenus politiques au Sénégal.