Présidence de la FSF : Louis Lamotte étale ses motivations

C’est lors du match SONACOS contre Port Autonome de Dakar qui s’est soldé par 2 buts à 1 en faveur des huiliers que l’ancien président de la ligue sénégalaise de foot, faisant face à la presse, a livré les véritables raisons de sa candidature à la tête de ladite fédération.

Prévues ce 12 août 2017, les élections du président de la fédération sénégalaise de football ne seront de tout repos. Après la déclaration de maître Augustin Senghor comme candidat à sa propre succession, une autre icone du football sénégalais vient allonger la liste des candidats. Il s’agit de l’ancien président de la ligue professionnelle de football qui trouve qu’il est temps de changer afin d’apporter du sang neuf à cette fédération qui n’a fait que trop duré.

Evoquant les véritables motivations de sa candidature monsieur Lamotte affirme : « même si le bilan assez satisfaisant mais après 8 ans de gestion je trouve que les idées ne sont plus au rendez-vous. Alors que quand on gère une activité de société comme le football on se donne tout pour pouvoir être à mesure de rebondir, de créer du neuf d’engager des réformes, créer la coalition des sénégalais au tour du football, gérer avec les sénégalais, échanger avec tous les sénégalais qui veulent participer à la gestion du foot ».

Monsieur Lamotte trouve anormal le fait que jusque-là le Sénégal ne puisse pas gagner une coupe d’Afrique, il dira à ce propos : « une coupe ça se prépare, on doit créer l’engouement parce que poursuit il on a les joueurs qui peuvent le faire mais on n’a pas l’organisation qui peut accompagner et créer les conditions du succès », c’est pourquoi ajouta-t-il ,« j’ai envie d’aller au Cameroun à la prochaine édition de coupe d’Afrique puisse que c’est là-bas que ça se passe, remporter cette coupe chez ces camerounais qui nous ont barrés la route depuis très longtemps ».

L’ancien président a touché d’autres problèmes dont souffre le sport sénégalais tels que la situation précaire des clubs qui fait que quand bien même que ceux-ci  se qualifient en coupe d’Afrique ils n’arrivent pas à dépasser les préliminaires et pire encore ces équipes sont tout bonnement destinées l’année suivante en division inférieure.

Il a aussi parlé des problèmes d’infrastructures qui dit il «malgré les talents des footballeurs freinent considérablement le football sénégalais ». Le candidat ajouta aussi : « nous n’avons plus de direction technique nationale. Le titre existe mais il n’y a pas la consistance » déplora-t-il « pourtant combien de prétendants d’entraineur au 1é degré sont entrain de végéter en attendant une hypothétique sélection qui les valide, combien au 2é, je ne parle pas de ceux qui sont au 3é degré» se demandera-t-il.

Pour terminer l’ex patron de la CSS  soutient que la fédération pour bien réussir sa mission doit reposer sur deux piliers : le pilier de «l’administration qui peut susciter la réflexion au tour du sort des clubs voire quelles réformes il  faut engager pour permettre aux clubs tant soit peu d’être viables ? » Le second pilier « est purement technique, la direction technique doit pouvoir faire  de sorte qu’on puisse détecter des talents, qu’on puisse organiser des compétitions dans toutes les catégories et dans tous les genres et dans tout le Sénégal ».

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