Victor Hugo comme Molière pour un peu, ont failli se réveiller après le passage du troisième Vice-président de l’assemblée Nationale à l’ambassade de France au Sénégal. Ce dernier en compagnie du Premier Ministre Mahamed Boun Abdallah Dionne, y étaient allés pour présenter les condoléances de l’Etat du Sénégal à la France suite à l’attentat survenu à Nice que le monde entier a déploré. Mais à l’heure où les deux autorités devaient signer le livre des condoléances, mis à la disposition des sénégalais et des étrangers vivants parmi nous, un fait inédit, a marqué l’attention du personnel de ladite ambassade : il s’agit des graves fautes d’orthographe d’Abdou Mbow qui ont dénaturé son texte, et pourtant, écrit au nom de tout le parlement sénégalais.
Ceci est simplement grave pour non seulement le rang de l’homme mais pour l’image du Sénégal tout entier, ce pays qui a connu d’éminents hommes de lettres dont le président poète Léopold Sédar Senghor. Le plus déplorable encore, c’est que ce fait est récurrent dans les rangs de l’APR. Abdou Mbow se devait en tant que vice-président d’une aussi prestigieuse institution que l’assemblée Nationale de préparer son texte et même s’il le faut, le cocher discrètement sur un papier. Mais malheureusement, il n’a pas pu comprendre que les écrits demeurent là où, elles sont pointées.
Présenter ses condoléances c’est un acte de solidarité et de compatissance. Le juger d’après l’orthographie et grammaire est lâche! Je suis certain que dans les messages des autres pays non-francophones on pourra en trouver aussi. L’erreur c’est que depuis l’indépendance on suit le mythe que le Sénégal est un pays francophone le Français étant la langue du colon. La langue du Sénégalais est le Walaf, le Serer, le Joola etc. Allez trouver un Sénégalais qui maitrise vraiment le Français! Mais pour faire l’école ici il faut le faire en Français plus de 50 ans après l’indépendance et sans chance de la suivre dans sa propre langue et celle de sa famille et de son entourage. Mes condoléances sincère pour la France ou toutes les familles qui pleurent des leurs. (S’il-y-a des erreurs dans ce texte ne m’en voulez pas – le Français n’est point ma langue maternelle)