Victor Hugo comme Molière pour un peu, ont failli se réveiller après le passage du troisième Vice-président de l’assemblée Nationale à l’ambassade de France au Sénégal. Ce dernier en compagnie du Premier Ministre Mahamed Boun Abdallah Dionne, y étaient allés pour présenter les condoléances de l’Etat du Sénégal à la France suite à l’attentat survenu à Nice que le monde entier a déploré. Mais à l’heure où les deux autorités devaient signer le livre des condoléances, mis à la disposition des sénégalais et des étrangers vivants parmi nous, un fait inédit, a marqué l’attention du personnel de ladite ambassade : il s’agit des graves fautes d’orthographe d’Abdou Mbow qui ont dénaturé son texte, et pourtant, écrit au nom de tout le parlement sénégalais.
Ceci est simplement grave pour non seulement le rang de l’homme mais pour l’image du Sénégal tout entier, ce pays qui a connu d’éminents hommes de lettres dont le président poète Léopold Sédar Senghor. Le plus déplorable encore, c’est que ce fait est récurrent dans les rangs de l’APR. Abdou Mbow se devait en tant que vice-président d’une aussi prestigieuse institution que l’assemblée Nationale de préparer son texte et même s’il le faut, le cocher discrètement sur un papier. Mais malheureusement, il n’a pas pu comprendre que les écrits demeurent là où, elles sont pointées.