Mamadou Lamine Diallo, mouvement Tekki a considéré que c’est un facteur de Frank Timis requinqué vu à l’œuvre lors de la journée dite de la décentralisation, présidée par le Président Macky Sall le jeudi 22 octobre 2020. Aliou Sall, « désigné » Président des Maires du Sénégal par son frère, s’est exprimé dans une allure présidentielle face au Chef de l’Etat pour dégager leurs responsabilités dans la prédation du foncier.
L’économiste opposant demande à être clair. Dans les autorisations de lotissement, les permis de construire, la responsabilité technique, accuse-t-il, incombe aux services de l’Etat et la responsabilité politique aux Maires et aux autorités administratives de l’Etat.
Mais, ce qui est cocasse, c’est le ton d’Aliou Sall. D’après lui, Aliou Sall tente de renaître sur les décombres d’un Mansour Faye englouti dans des audios infantiles et des scandales à répétition dans l’eau, l’assainissement et l’aide alimentaire aux inondés. Ces deux tendances de la famille FayeSall, relève-t-il, rivalisent dans la prédation des ressources naturelles, le gaz, l’eau et le foncier.
« En tout état de cause, ces Maires de l’APR illégitimes ont peur du suffrage universel. Or, la gouvernance démocratique doit s’imposer au Sénégal dans le respect du calendrier républicain. Mais Macky Sall est confronté aux ambitions cachées des ténors de BBY qui contrôlent chacun des Maires. Voilà pourquoi Macky Sall repousse l’échéance des élections locales sous couvert du dialogue politique. En attendant, le bradage du foncier par la dynastie FayeSall et ses affidés continue de plus belle », décrypte-t-il.
La prédation, regrette-t-il, incapable de donner des emplois aux jeunes et de leur garantir un avenir rassurant. Voilà qui explique Barsakh.