Pr Waldiodio Ndiaye : « Les élus du Sénégal risquent de connaître un problème de légitimité »

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Pr Waldiodio Ndiaye : « Les élus du Sénégal risquent de connaître un problème de légitimité »

Le Pr Waldiodio Ndiaye, spécialiste en « Engagement citoyen », se basant sur le fort taux d’abstention lors des élections législatives, locales et référendaires, alerte sur « un risque pour le Sénégal de connaître un problème de légitimité ».

Avant de donner le la à un des animateurs en l’occurrence le Pr Waldiodio Ndiaye, du panel qu’a organisé le Club Sénégal Emergent et qui a pour thème : « Les élections législatives du 30 juillet 2017 : enjeux et défis », les modératrices Mme Ndioro Ndiaye et l’honorable député, Haoua Dia Thiam ont montré l’importance de l’objet de la rencontre, car il concerne la deuxième institution du Sénégal. « Ce panel est d’une importance capitale, car le thème constitue une exigence de bonne gouvernance et de démocratie. Elles-mêmes forment un axe central en ce sens qu’elles concernent la deuxième institution du pays », a souligné Mme Ndioro Ndiaye .

Ce, d’autant plus que, renchérit sa co-modératrice Haoua Dia Thiam, « le Sénégal est à la croisée des chemins. Le parti aux affaires est dans la dynamique de consolidation de son pouvoir et l’autre parti, celui de l’opposition est dans la dynamique de conquête ou de reconquête du pourvoir ».

C’est une façon d’ouvrir une brèche à Waldidio Ndiaye qui se penchait sur : « le système électoral au Sénégal : forces, faiblesses et perspectives d’évolution ». En guise d’entrée en matière, M. Ndiaye fait remarquer que pour son étude de cas, « la proclamation des résultats du référendum du 20 mars dernier est le point de départ du processus électoral actuel ».

Et partant du taux d’abstention du référendum, il tire la sonnette d’alarme, en indiquant que « les élus du Sénégal risquent d’arriver à un problème de légitimité ». Il fait ainsi allusion au stock mort de un (01) million des électeurs qui ne votent plus et le cas de « nouveaux jeunes ». C’est pourquoi d’ailleurs, il se félicite de la refonte totale du fichier.

Toutefois, s’empresse-t-il d’ajouter : « il faut régler la carte électorale (Ndlr : répartition des lieux de vote, différent de la carte d’électeur), régler la gestion de communication et la gestion de l’épineuse question du processus de vote, mais l’enjeu du moment la distribution des cartes.

Sur ce dernier point, M. Ndiaye invite les partis politiques à s’impliquer dans la sensibilisation.

Il a, en outre, appelé à éviter le travers de la vitalité démocratique dont certains sont fiers, avec ces 47 listes en compétition pour les élections législatives du 30 juillet 2017.

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