L’étude publiée par la revue britannique, The lancet, sur la dangerosité de la chloroquine pour guérir les malades a fait réagir le Professeur Moussa Seydi, chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann. Dans son approche, il maintient son protocole de traitement des patients par l’hydroxychloroquine.
C’est une déclaration qui a son pesant d’or, renseigne le journal Observateur dans sa livraison de ce jeudi.
Professeur Moussa Seydi est d’avis que depuis qu’ils ont commencé le traitement, aucun cas de décès n’est lié à l’hydroxychloroquine.
Une docte manière de contredire l’étude de la revue britannique qui a émis de sérieuses réserves sur cette molécule pour guérir le Covid-19.
Et les confessions des membres de son équipe indiquent que l’antipaludique utilisé depuis le début de la maladie dans les différents centres de traitement livre des résultats satisfaisants.
En plus, renseigne les mêmes sources, le professeur Seydi a réalisé d’autres études sur 500 patients avec l’hydroxychloroquine et les résultats préliminaires seront publiés début juin dans plusieurs grandes revues médicales internationales.
Ainsi pour Pr Seydi, le traitement de l’hydroxychloroquine va continuer au Sénégal comme l’a si bien dit Pr Bousso.