Tout ce qui se ressemble s’assemble et ce pour dire que Wally Ballago Seck et Tange Tandian de la création « Vip people » ont presque les mêmes goûts de la vie. En effet, rien qu’en regardant ses images, vous saurez pourquoi le jeune artiste affiche un sourire de joie dés qu’il a constaté que son ami Tange a porté un pantelon « slim », genre qu’on voit s’habiller la plupart des jeunes dakaroises. N’est ce pas pour dire que le fils de Papa Thione aime bien ceux qui s’habillent de cette façon ? Et si cela est vrai, il faut justement se poser la question à savoir s’il cherche à promouvoir ce style qui auparavant n’était pas connu au Sénégal ? Après tout, il ne faut pas se tourner la face, il convient ici de dire la vérité, rien que la vérité. Car aujourd’hui, si Wally Seck est populaire, c’est parce qu’il répond aux attentes de la jeunesse concernant le mode d’habillement, mais pas pour autre chose.
Cependant, il faut rappeler que de nos jours l’artiste est une référence. Par conséquence, vue l’importance des valeurs ancestrales, il doit participer à les préserver. Mais tel n’est pas le cas avec ce musicien dont la popularité est indiscutable. Lui, il nous donne l’impression de travailler pour le compte des usines que nous avons jusque là du mal à découvrir. Et si cela persiste, on risque d’avoir une jeunesse vestimentairement déracinée, comme on commence de le voir de plus en plus dans nos rues.
Ainsi, il faut déduire que rien n’est plus grave que de voir une jeunesse qui n’a pas confiance en elle et qui par ailleurs sous-estime ses valeurs. Aussi, pour dire qu’une jeunesse avertie doit être comme celle du Burkina Fasso et de la côte d’Ivoire qui, depuis très longtemps, ne s’habillent et ne consomme que localement.
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