Les changements intervenus à la cellule de communication de la présidence de la République, avec la nomination d’El Hadj Kassé comme ministre conseiller, patron de ladite cellule, en remplacement de Mamadou Thiam, n’étonnent pas les observateurs.
C’est une litote de dire que le Président Sall n’était pas très satisfait de sa Com. Alors que l’hypothèse de la tenue d’une présidentielle en 2017 n’est plus écartée, en attendant les résultats du referendum sur la durée du mandat présidentiel, il y avait urgence pour le camp gouvernemental, qui essuie régulièrement des critiques nourries, de rectifier le tir.
Malgré un paquet de mesures prises tant sur le plan économique, politique et social, le gouvernement peine à rendre visibles ses nombreuses réalisations. Déjà coordonnateur du pool de communication de la présidence de la République au lendemain de l’accession de Sall au pouvoir, El Hadj Kassé, ancien directeur du quotidien gouvernemental Le Soleil avait migré au comité scientifique mis en place pour les besoins du dernier sommet de la francophonie, pour céder sa place au journaliste Souleymane Jules Diop, mais ce dernier n’avait pas aussi donné les résultats escomptés avant d’être remplacé à son tour par Mamadou Thiam.
C’est donc un retour à la case départ pour El Hadj Kassé qui s’est récemment distingué par des prises de position dans la presse pour défendre le président Sall, attaqué notamment sur la médiation menée au Burkina Faso. Réputé avoir le commerce facile et disposant d’une solide expérience en matière de Com, le journaliste-écrivain a donc la lourde tâche de « vendre » l’image présidentielle et de peser sur sa réélection.
Auteur: Afriquemidi.com