Pourquoi la Dic a effectué une descente musclée chez Jean-Meïssa Diop

Le journaliste Jean-Meïssa Diop et sa famille devraient pouvoir dormir tranquille. Ils ne risquent plus, en principe, d’être dérangés dans leur sommeil par la police pour des raisons qu’ils ignorent. Ils ont été victimes d’une erreur d’aiguillage.

Dans un post-alerte sur Facebook, l’ancien rédacteur en chef de Wal fadjri, chroniqueur Média très suivi et ancien membre du Cnra informe qu’une demi-douzaine d’agents de la Dic ont fait une descente musclée chez lui, ce samedi matin aux aurores.

Il rapporte que ses visiteurs nocturnes, qui recherchent un journaliste dont il a tu le nom, ont mis son domicile sens dessus dessous, violé son intimité, se sont engueulés avec son épouse et, en prenant congé, lui ont demandé de rester à leur disposition.

En réalité, d’après des sources dignes de foi, les agents de la DIC se sont trompés d’adresse. Nos interlocuteurs précisent qu’ils ont confondu le domicile de Jean-Meïssa Diop à celui de Justin Ndoye (un pseudo), le directeur de publication du journal L’Exclusif. Et ça ne serait pas leur faute. Nos informateurs rapportent que c’est Ndoye qui leur a donné la mauvaise adresse.

Ce dernier fait l’objet d’une plainte de Farba Ngom pour diffamation. Il a écrit dans son journal que le maire d’Agnam, proche du Palais, trimbalerait une mallette d’argent destinée à fédérer les journalistes autour du camp présidentiel empêtré dans l’affaire Aliou Sall.

La DIC, qui s’est lancée à sa recherche, s’est rendu par erreur chez Jean-Meïssa Diop. C’est d’ailleurs pour être fixés que les policiers demandaient des factures d’eau, d’électricité et de téléphone, un détail rapporté par l’ancien membre du Cnra dans on message sur Facebook.

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