La dernière sortie de Karim Wade à la veille de la réunion du Groupe consultatif, peut faire l’objet de plusieurs observations. Au-delà de son inopportunité, son auteur, par son insouciance et son indifférence vis-à-vis du vécu des Sénégalais, ne parvient pas à avoir la capacité de discernement déterminante pour un homme qui nourrit l’ambition de diriger un pays.
Cette posture de dénonciateur d’une situation de faillite imaginaire du Sénégal frôle le ridicule et Karim Wade n’a pas fait sienne la fameuse formule socratique : « la meilleure des connaissances est la connaissance de soi-même ».
Au lieu d’avoir la prétention de se présenter comme un messie pour le Sénégal, Karim Wade devrait plutôt savoir qu’il est un problème et non une solution pour ce pays.
Dans ce contexte dominé par un bilan aussi élogieux du magistère du Président Macky Sall, cela relève d’une ignorance totale de la réalité que vivent les Sénégalais mais aussi des transformations visibles de notre économie que le ministre des Finances Amadou Bâ lui a servi comme réponse.
Le plus grand désastre financier que le Sénégal a connu est bien celui de l’ANOCI comme l’a si bien souligné Abdoulatif Coulibaly, dans « Comptes et mécomptes de l’Anoci ».
Monsieur le « ministre du ciel et de la terre », les Sénégalais ne peuvent pas oublier que vous êtes à l’origine de certains drames quand votre propre père, président de la République, nourrissait l’ambition impudique de faire de vous son successeur.
Ce projet de dévolution monarchique a, en effet, causé plusieurs morts et la grande mobilisation citoyenne du 23 juin 2011 a été un frein à cette entreprise diabolique et le 25 mars 2012, le jour de l’enterrement définitif de votre rêve surréaliste et insultant pour une démocratie comme la nôtre. Mais, manifestement, vous entretenez toujours cette illusion de diriger un jour le Sénégal.
Le passif du défunt régime a été très lourd !!!
Il fallait pour inverser cette tendance, une gestion rigoureuse, une parfaite maîtrise des priorités, un engagement certain doublé d’un patriotisme jamais égalé, pour combler le gap et engager le Sénégal dans l’émergence.
C’est ce qu’a réussi son Excellence le président de la République. En sept ans, les faits si sacrés, sont loquaces.
Le bilan est on ne peut plus reluisant. Jugez-en vous-même en particulier dans certains secteurs que vous avez gérés :
En moyenne 131 km de route ont été construites de 2000 à 2011, alors que sur la période 2012-2016, cette moyenne est passée à 259 km par an. Ainsi le rythme des réalisations routières a été presque doublé à partir de 2012 sous l’impulsion du Président Macky SALL. De même la moyenne annuelle des ponts construits est passée de 1 à 3 par an à partir de 2012.
Concernant l’électrification rurale, depuis l’indépendance seulement 1.648 villages ont été électrifiés soit 32 villages par an, alors que de 2012 à 2017, 1.230 villages sont sortis des ténèbres, soit 246 villages par an (soit 8 fois plus par an). Il n’y a pas de comparaison possible tellement l’écart est grand, le fossé large.
La même situation est constatée en ce qui concerne l’énergie électrique.
En 52 ans d’indépendance, la production d’électricité au Sénégal n’a atteint que 674,5 mégawatts, mais avec le Président Macky Sall, en moins de 7 ans seulement, celle-ci a atteint 1.141 mégawatts, avec un mix énergétique comprenant 21 % d’énergies propres.
Que dire du fameux Plan Takkal « khouy khouy kaméth » !, pour reprendre une expression désastreuse et désopilante qui n’est plus à l’ordre du jour. C’était 900 heures de délestage en 2011 contre 65 heures en 2017, moins de désagréments, de mal-vivre, de maux inhérents à ce qui n’était rien d’autre qu’une incompétence avérée et un manque de respect pour nos compatriotes.
Je ne m’arrête pas en si bon chemin car, l’électricité solaire a été une des priorités du Président Macky Sall, conscient de ses enjeux, déterminé à faire de ce secteur une des bases de notre souveraineté économique.
Parti de 0 mégawatts, en moins d’un an, le Président Macky Sall a inauguré trois centrales solaires pour une production de 160 mégawatts. Une prouesse si l’on sait que cette production est suffisante pour alimenter la ville de Thiès en électricité.
Sans occulter tous les autres secteurs, le bilan du chef de l’Etat, de notre champion, c’est des chiffres vérifiés et vérifiables face aux désinformateurs, à la malhonnêteté et surtout à la mauvaise foi d’opposants et d’autres vendeurs d’illusions.
Les sénégalais ne sont pas dupes, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, interpelés par Karim Wade ne le sont pas non plus. La preuve a été donnée à la suite du groupe consultatif qui a consacré la confiance accordée au Sénégal par l’annonce d’engagements financiers nouveaux et supplémentaires, de 7.356 milliards de FCFA, c’est-à-dire près du triple du financement du gap public sollicité soit 2.856 milliards FCFA.
On ne le dira jamais assez. Le président Macky SALL qui porte « Le Sénégal au cœur », est sans nul doute dans le cœur des Sénégalais qui voient en lui, le serviteur idéal pour encore mener le pays vers des lendemains meilleurs.
Mon intime conviction est que le 24 février 2019 sera une promenade de santé pour le vrai candidat du peuple.
* APR – FATICK
Président Commission
Veille et Marketing Politique
CCR Fatick