L’eau est essentielle à tous les rouages de notre organisme. Elle est l’agent conducteur de tous les métabolismes qui ont lieu dans notre corps. L’eau véhicule de nombreuses substances comme les nutriments et les déchets. Elle intervient dans quantité de réactions chimiques au cours desquelles elle se fixe à des molécules pour en former de nouvelles en présence d’enzymes et de vitamines. Vu son importance, il convient d’apporter à notre organisme de l’eau saine. C’est loin d’être toujours le cas.
Le corps humain est constitué en majorité d’eau. Chez un homme en bonne santé, l’eau représente environ 64 % de son poids corporel et 55 % de celui de la femme (qui présente un tissu adipeux plus développé). Mais la concentration diminue au fil des ans : de 78 % à la naissance elle tombe à environ 53 % au cours du grand âge.
L’eau n’est pas présente de la même façon dans les différents milieux :
À l’intérieur des cellules, elle constitue 78 à 79 % des cellules nerveuses, 75 à 80 % des cellules musculaires, 72 à 75 % des cellules hépatiques, 68 à 70 % des cellules pulmonaires et 24 à 25 % des cellules osseuses.
À l’extérieur des cellules, elle existe sous forme de liquide interstitiel dans lequel baignent les cellules (20 %), de liquide plasmatique (4 %) et des liquides transcellulaires (liquide céphalorachidien, sucs intestinaux, salive, larmes, au total 1 %).
L’eau omnipotente
L’eau remplit de nombreuses fonctions.
– Elle agit comme solvant de nombreux constituants intra et extra-cellulaires.
– Elle participe à de nombreuses réactions chimiques.
– Elle transporte des nutriments sels, sucres, lipides, protides, depuis leur absorption jusqu’aux cellules.
– Elle transporte des déchets jusqu’aux organes d’élimination.
– Elle participe à la régulation du mouvement des fluides : circulation sanguine (maintien du volume, et par là de la tension artérielle et du rythme cardiaque), système digestif (depuis la salive à l’hydratation des selles), système urinaire.
– Elle joue un rôle dans la régulation thermique par le phénomène de la sudation…
– Elle participe au niveau de la tonicité des organes, cerveau, peau notamment.
– Elle facilite la lubrification nécessaire aux mouvements (articulations, yeux, vagin).
Après avoir rempli toutes ces fonctions, l’eau est rejetée hors de l’organisme sous forme de vapeur d’eau (au cours de chaque expiration), de sueur, d’urines et dans les fèces. Dans les conditions de vie habituelles, sur les 40 à 50 litres d’eau contenus dans le corps adulte, seuls environ 3 litres sont quotidiennement renouvelés.
Sachant qu’un adulte élimine sous des latitudes tempérées : 1 à 1,5 litre par les urines, 0,5 par la respiration, 0,4, voire plus, par la transpiration et 0,1 par les selles.
Les apports en eau proviennent de deux sources bien distinctes : l’eau bue (eau libre) et l’eau apportée par l’alimentation (eau liée).
L’eau liée est plus ou moins importante d’un aliment à l’autre. Les fruits et légumes frais ont une teneur très élevée en eau, comprise entre 75 % et 90 %. On en trouve également de façon significative dans l’œuf à hauteur de 74 %, dans les viandes entre 55 et 80 % mais beaucoup moins dans les fromages entre 35 et 55 % ou le pain 35 %… Les apports nécessaires quotidiens en eau sont couverts pour 40 à 50 % par les aliments eux-mêmes et pour le reste par les boissons dont le volume quotidien doit théoriquement avoisiner 1,5 l par jour, ce qui est très approximatif.
Faut-il boire 1,5 litre par jour ?
On a coutume de dire qu’il faut boire un litre et demi par jour. Cette recommandation qui traîne dans tous les traités actuels de médecine et de diététique ne repose en fait sur aucun argument scientifique. Notre besoin en eau dépend d’un certain nombre de facteurs :
La qualité du régime alimentaire détermine les besoins en eau : consommer chaque jour deux fruits et trois légumes verts apporte beaucoup plus d’eau qu’un burger !
Le type et le niveau d’activité physique ainsi que les conditions climatiques sont également déterminants. À noter que plonger une demi-heure, même en mer froide, fait perdre environ un demi-litre d’eau qu’il s’agira de compenser rapidement de retour à la surface.
Certaines circonstances pathologiques augmentent les besoins en eau. Par exemple au cours d’une fièvre. Mais certaines allégations comme « boire beaucoup soulage les migraines », « limite la prise alimentaire » ou « tonifie la peau », reposent sur trop peu d’études pour être réellement crédibles.
Quant aux allégations de boire beaucoup au cours d’une psychothérapie ou d’un traitement énergétique, cela afin d’éliminer les toxines relarguées dans la circulation au cours de la séance, elles n’ont pas fait l’objet jusqu’à ce jour d’une étude scientifique sérieuse…
Il est des circonstances où la sensation de soif est tardive. Ainsi, à l’occasion de tout effort physique, il est conseillé de boire avant l’apparition des douleurs musculaires ou des crampes. Quand on avance en âge, la sensation de soif est également moins forte. Dans des conditions de vie normales, la sensation de soif est un régulateur efficace du volume d’eau nécessaire à notre corps.
Une régulation bien huilée
Selon la médecine officielle, la régulation des besoins en eau de l’organisme se fait en fonction de deux paramètres essentiels : l’homéothermie (il s’agit de maintenir une température interne aux alentours de 37 °C) et l’homéo-osmolarité (par le processus osmotique, l’eau intracellulaire est amenée à avoir une concentration en minéraux équivalente à celle du milieu extracellulaire) voisine de 300 milli-osmoles par litre. De ce point de vue, seule l’élimination urinaire est soumise à une régulation soumise à l’action conjointe de deux hormones, l’aldostérone et l’hormone antidiurétique (ADH).
Mais pour une autre catégorie de chercheurs, cette régulation dépend également d’autres facteurs : le pH qui est variable d’un organe à l’autre, le pouvoir d’oxydo-réduction (rH2) et la résistivité électrique qui doit être normalement supérieure à 5 000 ohms par cm.
Du danger de l’eau impure
Si notre corps a besoin d’eau, la qualité de celle-ci est primordiale. Malheureusement, avant d’arriver au robinet, l’eau est de plus en plus polluée, non seulement par des agents bactériens ou viraux, mais par de nombreux produits issus de l’industrie. La gravité des conséquences dépend du caractère plus ou moins agressif du polluant, de l’importance de la pollution, du niveau immunitaire de la personne.
L’eau polluée agit, soit par voie interne du fait de son absorption, soit par voie externe à l’occasion de douches chaudes prises dans les hôpitaux notamment et par lesquelles se propagent des bactéries comme la légionellose. Plus le terrain est déficient, plus la pollution microbiologique sera sévère. C’est le cas des sidéens, des cancéreux et des leucémiques, des greffés, des grands brûlés, des personnes traitées au long cours par des corticoïdes, des immunosuppresseurs et autres chimiothérapies.
À ces données de la médecine conventionnelle, d’autres chercheurs qui se relient aux travaux de Louis-Claude Vincent, père de la bio-électronique, avancent que l’émergence des maladies dites de civilisation est en rapport étroit avec la consommation régulière d’une eau nativement polluée, mais rendue potable par nombre d’artifices chimiques (chloration ou/et adjonction de produits oxydants) et physiques (décantation, floculation, filtration, stérilisation). Ces divers traitements produisent une eau qui finalement présente un pH augmenté, un pouvoir oxydant et une résistivité électrique diminuée.
Attention : Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives.
Source : alternativesante