Nous apprenons que la réouverture du procès de Karim Wade est actée par le pseudo-dialogue du Président Macky Sall. Les sénégalais qui ont cru aux promesses de bonne gouvernance du Président Macky Sall feront ainsi le deuil des 138 milliards que Karim Wade doit au Trésor public. Les sénégalais sauront tirer toutes les conséquences d’un tel reniement qui aura coûté beaucoup d’efforts à des magistrats sénégalais parmi lesquels l’actuel ministre d’Interieur Antoine Diome et des ressources publiques conséquentes ont été donc gaspillées.
Il aurait été également convenu de modifier l’article L28 et L29 du code électoral pour permettre aux candidats auparavant inéligibles de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 2024. Cependant, ces modifications introduiraient une précision de taille: les candidats concernés devront avoir purgé leur peine au préalable.
Autrement dit, Karim Wade qui reste devoir 138 milliards aux contribuables sénégalais pourrait participer à la prochaine élection présidentielle mais le leader de PASTEF Ousmane Sonko condamné suite à des poursuites à motivation purement politique lui ne pourrait pas participer à cette même élection.
C’est assurément le dialogue de l’injustice !
Le deal annoncé se révèle ainsi au grand jour pour se confirmer :
-Primo, le Président Macky Sall fait légitimer sa candidature juridiquement et moralement inacceptable
-Secundo, le Président Macky Sall sélectionne ses adversaires de 2024 à sa seule guise.
– Tertio, le Président Macky Sall élimine le candidat Ousmane Sonko. En attendant de voir comment faire avec les autres candidats gênants de l’opposition.
Si l’objectif tant chanté par les participants au pseudo-dialogue du President Macky Sall est le rétablissement de la paix dans l’arène politique, ces accords concoctés il y’a longtemps s’inscrivent dans la continuité de l’injustice et de la régression démocratique dans lesquelles le Président Macky Sall enfonce le Sénégal.
Les démocrates et tous les citoyens épris de justice et de paix devront se mobiliser pour refuser ce recul sans précédent de nos acquis démocratiques.
Aminata Touré,
Présidente Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance