Ceux qui ont eu la chance d’assister au procès de Karim Meïssa Wade ainsi que celui de Khalifa Ababacar Sall reconnaîtront certainement Me Yerim Thiam. Avocat à la cour et défenseur des intérêts de l’Etat au cours de ces procès historiques, il est aujourd’hui, encore au devant de la scène en raison de la place de choix qu’il occupe dans la franc-maçonnerie au Sénégal. Une place dorée d’autant plus qu’il est le Grand Maître de la Grande Loge du Sénégal.
Me Yérim Thiam, patron de la franc-maçonnerie est un avocat inscrit au Barreau du Sénégal depuis 1975. Fils de Doudou Thiam (un ancien ministre de la République, sous le régime du président Senghor), il a été bâtonnier de l’Ordre national des avocats. Un avocat qui, il y a 26 ans a défendu le président Abdoulaye Wade.
Parlant toujours de la franc-maçonnerie, l’on peut évoquer, comme pour le rappeler, les assurances de Jean-Michel Quillardet, Grand Maître du Grand Orient de France qui, dans une interview parue en 2007, disait que ‘’la franc-maçonnerie est en plein développement au Sénégal’’.
À l’occasion de la célébration du 30e anniversaire de la loge Blaise Diagne, Jean-Michel Quillardet, qui a séjourné au Sénégal s’était félicité du progrès noté au pays de la Teranga, avec des jeunes qui entrent de plus en plus dans les loges. Dans l’entretien publié, à l’époque par l’Astre de Hann, le Soleil, celui-ci a signalé que depuis septembre 2005, la maçonnerie est en progrès au pays de la Teranga.
« Ici (au Sénégal) vous avez trois loges. On peut dire que le nombre est estimé à 200, même si je ne maîtrise pas les effectifs. C’est une maçonnerie en plein développement, dynamique. (…) J’ai constaté qu’il y avait beaucoup de jeunes. (…). C’est une maçonnerie à la fois dynamique par l’état civil, mais aussi et surtout parce que les loges et les frères adhèrent totalement au projet du Grand Orient ».