Les transporteurs, les commerçants et les transitaires se sont donnés rendez-vous au siège de Unacois Jappo pour dénoncer la gestion du Port autonome de Dakar. Face à la presse ce mardi 17 octobre, les acteurs du Port estiment que les multinationales sont en train de causer un préjudice financier aux opérateurs économiques et aux consommateurs.
Les acteurs du Port sont très indignés de la situation actuelle qui prévaut au Port autonome de Dakar. Selon eux, les transitaires, les commerçants et les transporteurs sont confrontés à d’énormes difficultés liées à l’augmentation des frais de congestions, à une mauvaise gestion du Port et à la mauvaise circulation des conteneurs dans le périmètre portuaire.
A en croire ces acteurs, depuis plus de trois mois, la mobilité au niveau du Port est quasi impossible et Dakar est en train de se transformer en cimetière de conteneurs vides. En plus, les entreprises nationales sont toutes condamnées à la faillite à cause de cette situation qui sévit au niveau du Port de Dakar.
Ce malaise est du selon eux, à l’arrêté ministériel 6365 du 10/06/2009 dont certaines dispositions protègent à l’extrême les armateurs et excluent du processus de gestion les importateurs, les transitaires et transporteurs. Un arrêté qui selon les acteurs de Unacois Jappo, est obsolète car ne contenant pas la signature du ministre des Transports.
Cependant, les transporteurs, les commerçants, et les transitaires tous unis, interpellent l’Etat sur la question et réclament la modification de l’arrêté qui ne prend pas en compte l’intérêt des entreprises nationales. Sans quoi, ils menacent de paralyser le fonctionnement du Port car ils n’accepteront pas de se faire piétiner par les multinationales.