Lors de l’investiture de Macron en tant que nouveau président de la République de France, Manuel Valls était sur le plateau du JDD pour donner ses impressions par rapport à la nouvelle présidence, également au mandat terminé de François Hollande et son propre avenir politique depuis qu’il a été candidat déchu à la présidentielle.
Pour lui, il est le mal aimé de la gauche. Il reproche à Macron et son mouvement En Marche, de n’avoir pas investit de candidat aux législatives, et encore moins lui-même (Valls) qui a voulu s’y lancer. Il affirme donc que c’est un acte de méchanceté et d’humiliation.
Pour Manuel Valls, la situation entre les hommes ne devrait pas aller en s’arrangeant. « Je suis extrêmement lucide sur Macron et sur son équipe. Hollande est méchant, mais dans un cadre. Macron, lui, est méchant, mais il n’a pas de codes donc pas de limites », dit-il.
Pour autant, « très sincèrement, je veux qu’il réussisse. La volonté de renouvellement et de changement est portée par Macron, et pas Mélenchon ou Le Pen, c’est une chance », assure l’ancien Premier ministre
Pour finir avec sa position concernant son avenir dans la politique il dit que « de manière immodeste, je pense qu’on a besoin de moi ».