Dans son plan de reprise des cours, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) préconisait d’organiser « rapidement au plus tard le 2 mai, le retour des enseignants à leur poste de travail et leur faire subir le test du COVID-19. Pour ce qui est de la rentrée, celle-ci se fera 15 jours avant la reprise fixée au 2 juin. Une assurance du porte-parole du ministère de l’Éducation nationale, Mouhamed Moustapha Diagne. Qui s’empresse d’ajouter que cette rentrée particulière sera « progressive. »
« Nous commencerons par les classes d’examen. C’est-à-dire CM2, 3e et Terminal pour éviter des concentrations dans les établissements du Sénégal », explique-t-il à Radio Sénégal.
Dans ce sillage, signale-t-il, un comité interministériel a été mis en place autour de la tutelle, Mamadou Talla, dans lequel figurent, entre autres ministres, Me Oumar Youm, pour le transport des enseignants, et Aly Ngouille Ndiaye, pour les autorisations et l’aspect sécuritaire.
Comme préalable, il faudra nettoyer et désinfecter les écoles.
Report des examens de fin d’année
Un chamboulement qui conduit au report des examens. Pour le moment, précise Diagne, les dates des 26 et 27 juillet sont avancées pour le CFEE et l’entrée en 6e », le 3 août pour le Bac et le 17 pour le BFEM. Le décret présidentiel réaménageant le calendrier scolaire est attendu dans ce sens.
L’école ne fermera plus ses portes le 31 juillet mais plutôt le 31 août.
En face, le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF) appelle à la prudence, invitant l’État à ne pas précipiter la reprise des cours devant la propagation du virus au Sénégal.