Après son audition à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, ce mercredi, relativement à la plainte du maire de Dakar, Abass Fall, le président de l’Union des panafricains du Sénégal (UPS), Bougar Diouf, est rentré chez lui libre. Dans son édition de ce jeudi, Libération informe qu’aux questions des enquêteurs, le mis en cause répétait en boucle la même phrase : «Je ne peux pas répondre à cette question car le sieur Abass Fall a visé mon état civil alors que le texte émane d’une entité légalement constituée.»
Le texte objet de la plainte porte le titre «Abass Fall : du passé douteux à l’institut BEM à la gestion de la mairie de Dakar». L’édile de la capitale et responsable Pastef y est décrit sous des traits peu avantageux.
Pour sa défense, Bougar Diouf a signalé que le document en question ne porte pas sa signature, mais celle de son parti, UPS. Et qu’il a été publié en soutien à Abdourahmane Diouf, membre de la coalition «Diomaye Président» et cible du président de Pastef, Ousmane Sonko, et de beaucoup des partisans de ce dernier.
Réagissant à la libération de Diouf, Abass Fall accuse : «Bougar est libre après avoir gravement porté atteinte à notre honorabilité. Cette main derrière sa libération doit avoir honte. Protéger le Président est devenu un passe-droit pour insulter et diffamer sans raison et s’en tirer. C’est ce Sénégal que nous avions vendu aux Sénégalais ? Quelle honte !»




