Pillage des caisses de la Gambie: un mensonge fabriqué par le camp de Barrow établi à Dakar

 

L’information sur le pillage des ressources financières de la Gambie par Yahya Jammeh, a fait le tour du monde. Après vérification, cette accusation n’est qu’une chimère orchestrée par le camp de Barrow établi à Dakar, certainement conseillé par ceux qui ont accusé Me Abdoulaye Wade d’avoir volé les tapis de la présidence  de la république du Sénégal.

Le malaise s’installe dans le camp du nouveau président Adama Barro où deux camps s’affrontent par presse interposée. En effet, la semaine dernière, depuis Dakar, le conseiller spécial de Barrow, Mai Ahmad Fatty, a déclaré qu’un avion-cargo tchadien avait transporté des marchandises de luxe hors du pays au nom de M. Jammeh durant ses dernières heures au pouvoir, y compris un nombre inconnu de véhicules. Hier HalifaSallah, le porte-parole du même président, a démenti l’information. «L’information qui a fuité dans le public faisait référence à la banque centrale. Mais à ce propos en particulier, l’inspecteur général de la police m’a dit que tout était resté intact à la banque », a affirmé Halifa Allah, le porte-parole du président.

Il reste à savoir, estime Reuters, si les propos de Barrow et de son conseiller faisaient référence aux fonds de la banque centrale ou à d’autres ressources de l’Etat. La position d’Adama Barrow avait été confortée par le propos d’un de ses conseillers qui affirmait un peu plus tard que l’ex-président Yahya Jammeh avait retiré l’équivalent de 11,5 millions de $ avant de s’exiler vers la Guinée Equatoriale, sous la menace des forces de la Communauté économique des états d’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Pour ce qui est des véhicules de la présidence de la république gambienne, aucun n’a été emporté. Le président Barrow va-t-il présenter ses excuses à Jammeh pour ces séries de bourdes de ses proches ?  Ces histoires d’accusation de vols de véhicules ou encore des effets de la présidence est bien connue au Sénégal. En effet, en 2012, l’équipe du président Macky Sall, nouvellement élu, avait accusé le président Wade d’avoir vandalisé la présidence.

Ibrahima Khalil DIEME

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