Une femme est actuellement en fuite après avoir frappé son mari à mort avec une hache pendant une dispute au sujet d’un cadeau de noël.
Les enquêteurs recherchent la femme dans la localité de Chikanga, à Mutare, au Zimbabwe, qui a disparu peu de temps après avoir tué son mari à la suite d’une dispute conjugale le 24 décembre.
Anesu Mafokosho aurait tué Vitalis Mudhumo, 26 ans, vers 15 heures, peu après leur retour du centre-ville, où ils étaient allés faire ses courses. La dispute qui s’est terminée par la mort du mari a été déclenchée à cause des cadeaux que le couple avait achetés pour leur enfant à l’occasion de la fête de Noël.
Selon des rapports locaux, le couple connaissait quelques problèmes et un conflit conjugal non résolu menaçait leur mariage.
Le 24 décembre, Vitalis a rencontré son épouse Anesu au panneau-Stop à Chikanga 2. Les deux se sont rendus en voiture à Edgars Mutare où ils ont acheté les vêtements de leur fille de trois ans. Après les courses, le défunt et sa femme sont rentrés chez eux. De retour à la maison, la jeune sœur d’Anesu, qui était dans la salle à manger, a entendu le couple se disputer devant la cour pendant environ 45 minutes.
Quelques instants plus tard, ils sont entrés dans la maison et sont allés dans leur chambre. Dans la chambre, Vitalis a commencé à emballer ses vêtements en disant qu’il déménageait. Sa femme l’a supplié de changer d’avis, en vain.
La situation a viré au chaos et la femme s’est mise à frapper à coups de hache le cou de son mari. Elle lui a administré trois coups.
Peu après avoir commis ce crime, Mafokosho s’est enfuit de chez elle et a envoyé un SMS à sa sœur lui disant d’aller voir ce qu’elle avait fait dans la chambre.
En entrant dans la chambre, la jeune sœur a trouvé Vitalis qui saignait et convulsait sur le lit.Publicité
L’inspecteur Tavhiringwa Kakohwa, porte-parole de la police de Manicaland, a déclaré que le corps de Mudhumo avait été transporté à l’hôpital provincial de Mutare pour autopsie.
L’accusée est toujours en fuite et l’enquête est en cours.
Crédit photo: gistreel