Le général de division aérienne Joseph Mamadou Diop précédemment chef d’état-major de l’Armée de l’air a été nommé chef d’état-major particulier du Chef de l’État. Il remplace à ce poste après plus de quarante ans (40) de bons et loyaux services rendus à l’Armée et la Nation, l’ancien aide de camp du président Abdoulaye Wade, le général Cheikh Bara Cissokho.
Une promotion qui sera effective à partir du 6 novembre prochain, c’est-à-dire dans deux semaines, annonce « le Témoin ». Le poste de chef d’état-major particulier du président de la République (Cempart) fait partie des plus hautes fonctions militaires. Un poste de rêve et de prestige compte tenu de la proximité de son titulaire avec le président de la République, Chef Suprême des armées.
À preuve : l’organigramme de la Présidence dit que le Secrétaire général ou le Directeur de cabinet du Président de la République chapeaute tous les membres du cabinet présidentiel, excepté le Cempart qui est sous l’autorité exclusive et directe du chef de l’État. Il est vrai, le Chef d’état-major particulier ne commande pas de troupes, mais il est l’oreille du président de la République en temps de paix et la « gâchette » en temps de guerre en matière de politique de défense et de sécurité.
Généralement très discret et effacé, le Cempart est le conseiller militaire permanent du président de la République. Il l’assiste dans toutes les questions de défense, notamment dans l’affectation ou la nomination de généraux dont il est censé connaître forcément les profils et aptitudes. Cependant, le Cempart ne s’implique pas directement dans la conduite des affaires courantes de l’État. Par contre, en temps de guerre ou troubles graves à la sécurité intérieure, il fait des propositions ou suggestions directes au président de la République pour une mise en œuvre d’une bonne politique de défense et de sécurité.
Le président de la République a profité de ce jeu de chaises musicales pour élever au rang de général de brigade aérienne, le colonel Pape Souleymane Sarr alias « Petit ». Autre promotion aux fonctions (plutôt que grade) de général qui n’a guère surpris, celle du colonel Philippe Henri Alfred Dia promu général de brigade.