Il a fallu le départ de Jammeh pour que le soussol de son Palais imprenable de Banjul révèle ses secrets. Selon des personnes ayant au fait de ces découvertes, « Yaya Jammeh, à partir du 19 janvier, a demandé à disposer de temps pour pouvoir se préparer, mais il n’a pas eu la latitude de faire ce qu’il voulait. Et il ne pouvait certainement pas convoyer toute cette drogue que l’on sait fabriquée dans des laboratoires ambulants, souvent de petits bateaux de plaisance dans les îles Carone.
Nous savons aussi que la matière première venait directement du Vénézuela ou de Colombie. Il est parti avec une grande partie des devises, mais les stocks de Dalasi qui ont été trouvé, malgré la quantité impressionnante, ne valent pas grand chose et ne servent à rien, en dehors de la Gambie. C’est de l’argent de la Banque centrale de Banjul. Mais la quantité de drogue dure et de chanvre, elle, interpelle. Elle aurait bien pu financer une armée entière ».