Un fait inhabituel, disons même, qui ne s’est jamais produit dans la banlieue. En effet, depuis que l’état d’urgence est annoncé dans toute l’étendue du territoire, les milieux qui, d’habitude, grouillaient de monde sont tous vidés de leurs occupants. À Pikine, c’est « un silence de mort » qui y règne.
Vers 19h40, tout le monde est déjà chez lui, laissant les forces de l’ordre occuper l’espace qui, depuis avant-hier, « leur appartient ». (Images)