L’ex-couple présidentiel doit souvent arbitrer entre ce qu’il peut dévoiler de sa vie à deux ou pas. Décryptage
L’image publiée dès demain dans Gala est rare. Nicolas Sarkozy a accepté de prendre la pose, avec son épouse, dans le bureau qu’il s’est aménagé dans la maison de famille des Bruni-Tedeschi au Cap Nègre. C’est la première fois que l’ex-couple présidentiel consent à ce que des photos, soient prises en ce lieu intime et protégé. Vie privée-vie publique, les Sarkozy, comme une grande majorité des dirigeants politiques, ont souvent à arbitrer entre ce qu’ils peuvent dévoiler ou pas dans un univers médiatique qui réclame une totale transparence. Philippe Labi, ancien rédacteur en chef de Gala, a assisté à la mutation du microcosme politique et à l’émergence de nouveaux supports médiatiques. Dans son livre, Vie privée/vie publique. Un voyeurisme d’Etat (First), il décrypte la part de mise en scène, de connivence, de responsabilité et d’instrumentalisation des médias, dans ce feuilleton sans fin. Pour lui, Nicolas Sarkozy a ouvert la brèche. « Il s’est voulu un président trangressif qui revendiquait la transparence sur sa vie personnelle tout en essayant d’en contrôler les contours ». L’éditorialiste raconte le séducteur Sarkozy, qui tutoie les journalistes et les prend familièrement par le bras, comme celui qui est capable de les fustiger lorsqu’il s’estime injustement traité…
Source: Gala